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Panama, résume en tableaux détailles des distances, budget et itinéraire.
Budget de 15,88 $ canadiens par jour et par personne pour nos 22 jours au Panama
Voici les détails
Nous avons toujours dormi en auberges jeunesse
Voici les distances parcourues
Tous les endroits où nous avons dormi et l'itinéraire
Panama, résumé de nos impressions.
RÉSUMÉ DU PANAMA
Nous y sommes restés 22 jours au total.
Notre itinéraire en gros : Nous sommes arrivés en voilier de Cartagena en Colombie, un trajet de 5 jours dans les San Blas (mer des caraïbes). Ce sera notre grosse dépense de l'Amérique. La pluie nous a accueillis et suivis tout au long de notre traversée du Panama. Nous sommes arrivés à Puerto Lindo, avons pris un bus pour Panama City puis continués pour David et Boquete. Retour à David pour nous rendre à Bocas del Toro sur Isla Colon et Bastimentos. De là un bus pour la frontière costaricaine.

NOS IMPRESSIONS GÉNÉRALES DU PANAMA
Tout de suite, on s'est senti dans un autre monde, celui des États-Unis. Il y a des McDo, KFC, Pizza Hut, partout, et les supermarchés sont remplis de produits américains. C'est ici que nous avons entendu le plus d'histoire de personnes ayant subi une attaque à main armée. La pluie nous a suivis tout au long de ses trois semaines, nous laissant 3 jours sans pluie.

CE QUE NOUS AVONS AIMÉ DU PANAMA
De retrouver pour pas cher certains produits américains qui nous manquaient.
Les étoiles de mer de Boca del Drago
les San Blas
on ne s'est pas cassé la tête et avons toujours pris des hostals backpacker
CE QUE NOUS AVONS « DÉTESTÉ » DU PANAMA
La pluie qui toujours été présente.
Elle nous a empêchés de voir de belles choses
Savoir après 3 jours d'attente que le sentier Los Quezales était fermé
ne pas pouvoir circuler librement dans Panama City
que notre hostal de Panama City n'a pas payé ses comptes d'eau
Si nous étions entrés par la douane à Sixaola nous aurions dû avoir un billet d'avion de sorti

CE QUI NOUS A SURPRIS DU PANAMA
Saison des pluies aussi fortes.
Que ce soit aussi américanisé.
Être escorté par des policiers, car nous étions à deux rues d'un arrêt de bus (dans un quartier à risque).
À notre entré au Panama par Puerto Lindo, aucun contrôle et un douanier soul (que nous n'avons pas vu) pour étamper notre passeport.
Résumé en chiffre :
75,420 km carrés
Capitale : Panama
Monnaie Balbao soit $ US
langue espagnole et anglais 14 %
frontière avec la Colombie et le Costa Rica
Population 3,360 474 (juillet 2009 est.)
Population urbaine 73 %
Religion : catholique 85 % Protestant 15 %
Type de gouvernement : république
Indépendance le 3 novembre 1903

NOURRITURE
Nous nous sommes toujours cuisinés, car les prix des repas semblaient un peu chers. Comme on retrouve les produits nord-américains dans les supermarchés, nous nous sommes cuisiné les trucs de chez nous : sauce à spaghetti, pâté chinois, hamburger...
Breuvage : l'eau du robinet potable partout.

Météo :
Nous étions en pleine saison des pluies et nous en avons eu. À notre arrivée dans la ville de Panama, dans certaines rues, les voitures avaient de l'eau jusqu'aux phares. Cette pluie nous aura empêchés de faire beaucoup de choses.
FAUNE :
Nous n'aurons pas vu grand-chose, car il était difficile d'aller dans les sentiers. Nous aurons aussi manqué le Quezales.
Électricité : 120 Américaines
Internet; partout, pleins de café.
Banques ATM dans toutes les petites, moyennes et grandes villes.
Avec des frais de 3 $ pour chaque retrait.
TRANSPORTS
Moyenne de 2 $ à 3 $ l'heure de bus. Les distances sont courtes et l'on se retrouve vite à destination.
SANTÉ
Aucun problème pour nous et pharmacies très nombreuses.

SÉCURITÉ
Dans la ville de Panama, on ne se sent pas en sécurité. Il y a tous ces policiers qui viennent tout de suite à notre rencontre si nous dépassons d'une rue le quartier « touristique », ça fait presque peur. On a entendu pleins d'histoires d'attaques autant le soir que le jour, des gens avec pistolet demandent toutes vos affaires. Avant on entendait des histoires d'arnaque, mais là il y a toujours des armes! Est-ce vrai?
HÉBERGEMENTS
Nous n'avons pas cherché s'il y avait des hébergements plus économiques que les auberges jeunesse (ou backpacker hostal) comme nous avions de la pluie tous les jours, nous voulions un minimum de confort : cuisine, internet, toit sur tête. Les prix sont variables entre 6 et 10 $ la nuit en dortoir. Parfois avec ou sans déjeuner.
POSTE
Le coût des timbres enfin raisonnable.
Nous y sommes restés 22 jours au total.
Notre itinéraire en gros : Nous sommes arrivés en voilier de Cartagena en Colombie, un trajet de 5 jours dans les San Blas (mer des caraïbes). Ce sera notre grosse dépense de l'Amérique. La pluie nous a accueillis et suivis tout au long de notre traversée du Panama. Nous sommes arrivés à Puerto Lindo, avons pris un bus pour Panama City puis continués pour David et Boquete. Retour à David pour nous rendre à Bocas del Toro sur Isla Colon et Bastimentos. De là un bus pour la frontière costaricaine.
NOS IMPRESSIONS GÉNÉRALES DU PANAMA
Tout de suite, on s'est senti dans un autre monde, celui des États-Unis. Il y a des McDo, KFC, Pizza Hut, partout, et les supermarchés sont remplis de produits américains. C'est ici que nous avons entendu le plus d'histoire de personnes ayant subi une attaque à main armée. La pluie nous a suivis tout au long de ses trois semaines, nous laissant 3 jours sans pluie.
CE QUE NOUS AVONS AIMÉ DU PANAMA
De retrouver pour pas cher certains produits américains qui nous manquaient.
Les étoiles de mer de Boca del Drago
les San Blas
on ne s'est pas cassé la tête et avons toujours pris des hostals backpacker
CE QUE NOUS AVONS « DÉTESTÉ » DU PANAMA
La pluie qui toujours été présente.
Elle nous a empêchés de voir de belles choses
Savoir après 3 jours d'attente que le sentier Los Quezales était fermé
ne pas pouvoir circuler librement dans Panama City
que notre hostal de Panama City n'a pas payé ses comptes d'eau
Si nous étions entrés par la douane à Sixaola nous aurions dû avoir un billet d'avion de sorti
CE QUI NOUS A SURPRIS DU PANAMA
Saison des pluies aussi fortes.
Que ce soit aussi américanisé.
Être escorté par des policiers, car nous étions à deux rues d'un arrêt de bus (dans un quartier à risque).
À notre entré au Panama par Puerto Lindo, aucun contrôle et un douanier soul (que nous n'avons pas vu) pour étamper notre passeport.
Résumé en chiffre :
75,420 km carrés
Capitale : Panama
Monnaie Balbao soit $ US
langue espagnole et anglais 14 %
frontière avec la Colombie et le Costa Rica
Population 3,360 474 (juillet 2009 est.)
Population urbaine 73 %
Religion : catholique 85 % Protestant 15 %
Type de gouvernement : république
Indépendance le 3 novembre 1903
NOURRITURE
Nous nous sommes toujours cuisinés, car les prix des repas semblaient un peu chers. Comme on retrouve les produits nord-américains dans les supermarchés, nous nous sommes cuisiné les trucs de chez nous : sauce à spaghetti, pâté chinois, hamburger...
Breuvage : l'eau du robinet potable partout.
Météo :
Nous étions en pleine saison des pluies et nous en avons eu. À notre arrivée dans la ville de Panama, dans certaines rues, les voitures avaient de l'eau jusqu'aux phares. Cette pluie nous aura empêchés de faire beaucoup de choses.
FAUNE :
Nous n'aurons pas vu grand-chose, car il était difficile d'aller dans les sentiers. Nous aurons aussi manqué le Quezales.
Électricité : 120 Américaines
Internet; partout, pleins de café.
Banques ATM dans toutes les petites, moyennes et grandes villes.
Avec des frais de 3 $ pour chaque retrait.
TRANSPORTS
Moyenne de 2 $ à 3 $ l'heure de bus. Les distances sont courtes et l'on se retrouve vite à destination.
SANTÉ
Aucun problème pour nous et pharmacies très nombreuses.
SÉCURITÉ
Dans la ville de Panama, on ne se sent pas en sécurité. Il y a tous ces policiers qui viennent tout de suite à notre rencontre si nous dépassons d'une rue le quartier « touristique », ça fait presque peur. On a entendu pleins d'histoires d'attaques autant le soir que le jour, des gens avec pistolet demandent toutes vos affaires. Avant on entendait des histoires d'arnaque, mais là il y a toujours des armes! Est-ce vrai?
HÉBERGEMENTS
Nous n'avons pas cherché s'il y avait des hébergements plus économiques que les auberges jeunesse (ou backpacker hostal) comme nous avions de la pluie tous les jours, nous voulions un minimum de confort : cuisine, internet, toit sur tête. Les prix sont variables entre 6 et 10 $ la nuit en dortoir. Parfois avec ou sans déjeuner.
POSTE
Le coût des timbres enfin raisonnable.
Bocas del Toro dans les Caraibes, boca del drago, bastimentos, isla colon au Panana
Samedi 21 novembre 2009 Bocas del Toro
Nous nous levons au petit matin pour prendre un bus de David à Almirante 7 $ pp. Une fois arrivé, nous prenons tout de suite un bateau 4 $ pe pour 20 km et 30 minutes pour se rendre à Isla Colon. Une fois arrivée, la pluie commence, mais elle cesse un peu en après midi. Nous choisissons l'hostal Calipso, 10 $ PPP la nuit en dortoir de 4 (mais nous ne serons toujours que tous les deux). Sur l'ile, il y a aussi la possibilité de dormir dans des hamacs pour 5 $ pp.
Maryse est toute fière de son araignée en train de tisser; la voici
Le dimanche, nous profitons d'une éclaircie pour prendre le bus en direction de Boca del Drago, là où il y a toutes ces étoiles de mer. On y passe un bel après-midi sous les nuages avec quelques éclaircies et sans pluie.
Vidéo de Bocas del Toro
On a bien aimé la plage Boca del Drago et les nombreuses étoiles de mer
On a même fait un sapin de Noel avec les étoiles... C'est nous qui avons le plus beau sapin... Par contre il se déplace
Lundi, nous changeons d'ile pour les deux prochains jours; nous allons sur Bastimentos à 4 km de là et à 3 $ PPP pour le trajet (difficile de négocier). À l'hostal Bastimentos, nous avons une chambre en dortoir de 3 pour 6 $ pp. Nous hésitons à faire le sentier pour nous rendre à la plage aux grenouilles rouges, pour deux raisons : la première est que le sentier est très boueux (jusqu'aux genoux présentement) et la seconde raison, il y a eux des vols avec arme dans le sentier il y a quelques jours. Le gars de l'hôtel nous dit de ne pas nous inquiéter, nous avons juste à ne pas apporter de caméra, pas d'argent, seulement une serviette de bain. Pourquoi nous apporterions une caméra pour aller sur la plage nous dit-il? C'est ridicule continue-t-il. Le problème c'est que nous aimons plus la photo que de s’allonger sur une plage.
Nos photos de Bocas del Toro
Cliquez sur la photo pour voir les autres
Nous rencontrons d'autres voyageurs et nous entendons des histoires comme à Panama sur les vols à main armée qui se produisent ici même sur l'ile. Il y a quelques jours à peine deux touristes ont été obligés de donner leur sac de jours ainsi que leur passeport. On en entend beaucoup de ses histoires depuis notre arrivée en Amérique centrale. En trois ans de voyage, c'est la première fois que nous entendons ce type de crime aussi régulièrement. Nous avons entendu des histoires de vol de sac de jours par des astuces tous aussi inventives les unes que les autres. Des pickpockets, des vols à l'arraché, des vols dans les chambres, mais rarement des vols avec armes pointées sur nous. On hésite entre deux raisons pour expliquer ceci; soit nous sommes trop dans les auberges jeunesse avec d'autres voyageurs (avant on en voyait peu donc on ne pouvait pas entendre ses histoires) soit la mentalité est plus américaine (avec le droit à tous d'avoir des armes) et les vols armés sont réellement fréquents. On penche pour la seconde. Donc, on va devoir faire gaffe.
Après deux nuits à Bastimentos, nous quittons Bocas del Toro sous le soleil pour la frontière costaricaine.
Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)
David, Boquete, le sentier de Los Quezales et la pluie au Panama
2 novembre 2009 David
Nous arrivons dans la ville de David. C'est une ville tout de même assez grosse avec environ 150,000 habitants, mais pratiquement aucun bâtiment ne dépassent 2 étages et de chaque coté des rues, il y a des arbres, on croirait presque que nous sommes dans un village.
Par contre, l'air est humide et la pluie fréquente. Nous allons au Purple House et comme le nom l'indique tout est mauve, maison, murs, ustensiles de cuisine, divan... On y reste deux nuits à prendre des informations, car il y a une bibliothèque d'info formelle et/ou laissée par des voyageurs. Le dortoir est à 7,70 $ par personne. Malheureusement pour moi, je me rends compte à la seconde nuit qu'il y a des puces de lit trop tard, le mal est fait, j'ai des dizaines et dizaines de piqures sur le corps. C'est la bestiole qui me fait le plus de réactions, les piqures sont enflées et douloureuses.
14 novembre 2009 Boquete
On quitte donc la ville de David le 14 au matin, car de toute façon il n'y a rien à y faire. On prend le bus pour Boquete en espérant une température meilleure.
Rien n'y change, la pluie est toujours aussi présente. Au moins, il fait plus frais. Nous dormons au Nomba hostal dans un dortoir de 6, nous sommes seuls et nous avons WiFi comme dans toutes les auberges jeunesse (ou presque) du Panama. Comme il y a toujours de la pluie, on y va de la facilité et ne cherchons plus les hostals locaux pour avoir un prix plancher (et l'on a presque des doutes que ces hostals existent ici au Panama à l'exception de Panama City, mais ils sont plus ou moins recommandables). On a donc depuis le début les services qui vont avec les auberges de ce type, internet, information (pas toujours fiable), cuisine et même petit déjeuner!
Vidéo de la ville de Panama et de Boquete
Une des raisons principales de notre séjour à Boquete est d'aller dans le sentier des Quezales lorsque le temps le permettra. On attend donc deux jours puis on se décide. On prend un colectivo, il nous descend devant un panneau indiquant le sentier et commençons notre balade. On se rendra compte plus tard que ce n'est pas le bon. Après beaucoup de boue et de montée, on rebrousse chemin.
Une fois à l'hôtel on reprend des infos et l'on n’a effectivement pas pris le bon. Nous allons aussi voir au bureau d'information et la dame nous dit que le sentier est officiellement fermé et qu'il est interdit d'y aller. Et si nous y allons, un garde parc nous interdira l'accès. C'est bien la première fois en trois jours ici que nous entendions une telle chose. On dit le tout à notre hôtel, mais la fille nous dit qu'elle ne sait rien de ça, que oui le sentier est fermé, mais sur la 2e moitié seulement.
Le lendemain matin, comme il y a une éclaircie on décide d'en avoir le coeur net, nous prenons un taxi pour le sentier (qui est à 5 km d'où le transport nous a descendus hier)
Nos quelques photos de Boquete
Cliquez sur la photo pour voir les autres
On commence le sentier et l'on comprend vite pourquoi il est fermé. C'est impraticable et l'on rebrousse vite chemin. Au moins, on saura qu'il n'y a pas de garde parc pour nous interdire l'entrée, mais il devrait y en avoir un... Au retour comme hier, on se fait prendre en auto-stop, ils sont sympas ici. Nous trouvons sur internet un message officiel (en espagnol) comme quoi il est illégal d'aller au sentier des Quezales, il y a bien juste les villageois qui ne sont pas au courant?! Pour faire de l'argent surement! Car c'est l'attrait principal.
Nous serons venus ici pour rien ou presque, la pluie nous suit toujours et commence à faire tomber le moral.
Nous retournons trois jours à David au Bambu octal cette fois-ci. Nous sommes dans un dortoir de 8, mais seul dans celui-ci. On hésite, devons-nous aller rapidement au Nicaragua pour éviter la saison des pluies? Nous trions nos photos en prévision de la fin d'année et avons droit à une journée de soleil qui nous convainc de terminer le Panama malgré la pluie. Nous irons donc à Bocas del Toro dernière destination du Panama.
Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)
Panama city, le déluge à notre arrivée.
Vendredi le 6 novembre 2009 Panama City
Nous quittons enfin Puerto Lindo, la fête est terminée. On arrive sous la pluie à Panama City. On prend un autobus de ville à prix fixe soit 0,25 $ pour tout trajet dans les limites de la ville (et elle est grande). On se rend au Voyager hostal, un hôtel listé dans les guides que nous a réservé la dame a Puerto Lindo. On ne voulait pas arriver dans cette grande ville sans avoir un lit de réservé. Durant notre trajet de bus on voit défiler les McDonald, Pizza Hut, PFK et toutes les grandes chaines américaines suivies de grandes épiceries et de centres commerciaux. Nous savions que c'était la saison des pluies, mais nous pensions que ça ressemblerait à l'Indonésie ou la République dominicaine, chaude, humide et une énorme averse en fin de soirée ou le matin. Là, on voit la pluie qui se déchaine, durant notre trajet d'autobus on voit certaines rues qui sont infondées, les voitures ont de l'eau jusqu'aux phares. Par chance, la pluie cesse un instant lorsque nous sortons du bus. Mais elle reprendra bien vite.
Arrivé à l'hôtel, tout semble bien désordonné. Nous attendons un peu et l'on nous dit que nous serons dans un autre bâtiment. La propriétaire Guadalupe nous emmène avec deux autres filles au nouvel hôtel. C'est en fait une grande maison dans un quartier résidentiel, tout près de grand supermarché. Nous prenons place, mais l'ambiance n'y ait pas. Aucune personne responsable ne reste ici. Nous sommes donc seuls avec les deux filles et une famille colombienne réfugiée. Pas de livres, peu de meubles, ils installent internet en soirée. La propriétaire doit aller chercher les draps à l'autre hôtel qui est à une bonne distance en voiture. Notre chambre est agréable, privée avec air conditionné et salle de bain commune avec douche chaude. On a accès à une cuisine, mais une chance que nous avons nos ustensiles pour nous cuisiner, car il n'y a que quelques bols et deux chaudrons. Le lendemain, quelqu'un vient faire le ménage et nettoient les ventilateurs, qui ont une bonne épaisseur de poussière.
Kunas
On aime bien la tranquillité de ce lieu même s'il n'y a aucun service. On demande donc un prix pour quelques jours, son meilleur prix est à 15 $ la chambre avec déjeuner pour nous deux. On paie donc pour 5 jours. Durant ce temps, nous voulons vérifier la meilleure option pour nous après avoir vu les pluies ici et à Puerto Lindo. Nous hésitons à prendre un bus tout de suite pour le Nicaragua et ainsi passer par-dessus le Panama et le Costa Rica (nous y reviendrions plus tard) ou faire le chemin logique et remonter en visitant les pays dans l'ordre. Décisions difficiles.
Le lendemain, on regrette un peu d'avoir payé pour plusieurs jours, car on ne voit plus la proprio, et les deux nouveaux occupants en profitent le soir pour faire leur commerce. L'un deux, Américain du Texas, voyageant depuis 5 ans explique à Dany que pour financer sont voyage, il vend de tout et il lui énumère tout ce qu'il a en sa disposition... Ça nous énerve un peu de voir les acheteurs venir à l'hôtel (ou plutôt à la maison), la mère de famille colombienne (qui est celle qui sort le pain et les confitures le matin) n'a pas l'air dérangée par ce trafic. Par chance, nous avons notre petite chambre privée. Au moins, ils ne sont pas trop bruyants.
Nos photos de Panama City
Cliquez sur la photo pour voir les autres
Nous rencontrons un autre Américain, plus straight celui là qui nous fait jasette un petit bout de temps. Il nous donne aussi très gentiment un guide de voyage le Rough guide 2009 sur l'Amérique centrale. Ce livre nous sera d'une grande aide pour choisir nos destinations et avoir une idée des prix.
Un autre matin, deux gars viennent cogner à la porte, nous ouvrons, il est 11 h et donc bien sûr nous sommes les seuls debout. Ils nous annoncent que le compte d'eau n'a pas été payé depuis 5 mois pour un montant total de 85 $ et que s'il n'est pas payé immédiatement, ils coupent l'eau. Nous n'avons pas de téléphone et donc nous ne pouvons pas appeler la proprio. Il a l'air d'avoir un peu pitié de nous lorsque nous lui disons que nous ne faisons que louer une chambre ici et que nous avons payé pour une semaine. Il nous dit de faire vite et de nous remplir des cruches d'eau.
Nous réussissons à appeler la dame de l'hôtel avec notre Skype (internet) et elle fait venir un des ses gars pour nous rembourser... On lui dit que nous aimerions mieux qu'il règle le problème plutôt que de nous envoyer comme ça à la recherche d'une autre chambre. Rien à faire, il paraît que c'est fête (et c'est vrai), mais s'ils peuvent couper l'eau aujourd'hui, ils peuvent certainement la remettre??? On ne se casse pas trop la tête et allons dans un autre hostal pour touristes le Zuly' s backpacker. Ici pour plus cher nous sommes en dortoir, pas d'eau chaude, pas de déjeuner, mais quelqu'un à la réception et de l'info. On ne peut pas tout avoir.
On parle avec un français qui arrive tout juste du Nicaragua et du Costa Rica. Il a aussi visité un peu le Panama. On échange quelques adresses, en fait on repartira nous avec très peu d'adresses, mais l'échange est agréable. Il se dirige en Amérique du Sud par la suite.
Comme on hésite encore, on se dit que nous allons prendre un bus pour David et de là on verra bien si nous continuons ou si nous sautons au Nicaragua.
Nous avons tout de même un peu visité la ville, mais à part le canal et la vieille ville il y a peu à faire et avec toute cette pluie, nous sommes sortis avec nos appareils que pendant une demi-journée à la vieille ville. Les trois fois que nous sommes sortis en ville, on s'est senti surveillé, non libre de nos mouvements et l'on a même cru qu'ils en mettaient un peu trop... (On se rendra compte que plus on avance plus le sentiment d'insécurité s'intensifie). Première sortie près de la vieille ville, deux hommes nous disent de ne pas nous diriger vers là : et changer de direction. Ils nous miment que nous allons nous faire égorgés, sympa. Deuxième sortie : nous allons au bureau d'immigration (pour avoir l'info pour notre visa d'entrée), nous prenons l'arrêt de bus le plus près, marchons 2 rues, et nous voyons le bureau fermé. Nous décidons donc de prendre la direction de la vieille ville. À peine deux rues de marché que deux policiers nous sifflent et nous demandent où nous allons. On explique pourquoi nous sommes ici (immigration) et est assez gentils pour nous donner l'info dont nous avions besoin, mais pas question que nous continuions à pied. Bon s'ils le prennent comme ça! Nous lui promettons de prendre le bus et l'on se dirige vers l'arrêt de bus qui est maintenant à 4 rues de nous. Pas question d'y aller seul, ils nous escortent tous les deux et pas juste à l’arrêt de bus, ils attendent le bus avec nous et donne notre direction au chauffeur! On se fait descendre dans la vieille ville quelques rues plus loin. On prend une direction, qui se trouve à être la mauvaise, car un chauffeur de taxi nous indique de prendre l'autre direction, c'est dangereux par là. Il n'insiste même pas pour nous prendre, il ne veut juste pas que nous allions de ce côté. Ça nous énerve beaucoup et ça donnera le ton pour les prochaines grandes villes de l'Amérique centrale.
Vite que nous arrivions à David.
Vidéo dans le prochain message
Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)
San blas Caraïbes, notre traversée entre la Colombie et Panama en voilier.
Comment passer de la Colombie au Panama en passant par les San Blas.
Nous sommes à la recherche d'une solution pour passer du côté panaméen.
Peu de choix s'offrent à nous. La première idée était de passer par Capurgana en prenant un bateau qui nous ferait passer par les San Blas en évitant la haute mer. Javier (Xavier) le capitaine d'un bateau offre 4 jours 3 nuits et rejoint Carti du côté panaméen d'où l'on pourrait prendre un 4 x 4 pour rejoindre Panama City. Au moment où nous décidons de prendre ses services, il nous annonce avoir des réservations jusqu'à décembre ce qui nous ennuie, nous ne pouvons pas attendre aussi longtemps.
Une autre solution serait de rejoindre tout de même Capurgana, de passer la frontière à Puerto Obaldia puis de prendre un avion pour environ 100 $ ce qui serait moins cher que de le prendre de Cartagena même en incluant tout les transports pour si rendre (L'avion de Cartagena est d'environ 300 $). Le problème c'est que nous passerions rapidement sans voir les San Blas.
Une autre solution, serait de passer par Capurgana et la frontière pour ensuite prendre de petits bateaux et passer de village en village avec l'aide des Kunas ou encore avoir de la chance et attraper un transport qui nous amènerait directement à Carti, ou autres lieux près des San Blas. La pluie en cette saison est abondante et avec notre tente qui prend maintenant l'eau nous ne sommes pas convaincus, d'autant que les petits bateaux prennent souvent l'eau, un problème pour nos sacs à dos.
notre bateau le Tango
La décision est donc prise, ce sera de Cartagena que nous prendrons un bateau pour lier Panama. Nous vérifions avec différents hôtels, cafés internet pour y voir les offres. Un Capitaine espagnol (Bruno) vient à la rencontre des voyageurs pour essayer d'avoir quelques passagers, mais après deux jours de tentative sans succès il décide d'annuler. Pour nous, c’était de toute façon trop rapide, nous n’avions pas encore eu le temps de visiter et d'apprécier la ville de Cartagena.
Nous trouvons finalement notre capitaine, un Français établi à Cartagena, David Lemoine qui nous offre la liaison Cartagena — Puerto Lindo une liaison intéressante puisqu'elle nous permettra par la suite de prendre un autobus directement de ce village pour Panama pour environ 5 $, mieux pour nous que de passer par Carti ou d'avoir comme point final une Île sur les San Blas. Que David parle français offre certains avantages bien que nous parlions mieux l'espagnol qu'à notre départ le fait de parler notre langue pour comprendre les directives et avoir quelques discussions nous plaît bien.
Samedi 31 octobre 2009
Notre départ devait se faire le vendredi, mais le jeudi, lors de notre rencontre avec notre capitaine « David Lemoine », il semblait lui rester des choses à faire sur le bateau et il cherchait désespérément d'autres passagers. On lui a donc laissé une journée de plus pour se préparer. À ce moment précis, le jeudi matin, lorsqu'il nous a annoncé qu'il avait mal au dos et que son bateau n'était pas prêt, nous aurions tout de suite annulé si nous avions pu, mais on avait déjà tout réglé.
Le vendredi matin, on se rend à une agence pour les passeports (habituellement, c'est le capitaine qui s'en occupe, mais c'est la porte voisine de notre hostal). On remet donc nos passeports, c'est notre capitaine qui viendra les chercher samedi. Nous serons donc 5 jours hors de tout pays, sorti de la Colombie, mais non entré au Panama... Bizarre.
Le samedi matin, on dort autant que l'on peut, notre départ est à 14 h. On se rend à l'avance au bateau, David Lemoine (le capitaine) est à l'heure. On prend place un à la fois (car avec les gros sacs ça fait du poids) dans une petite barque qui ressemble a une pataugeuse pour enfant. Une fois sur le bateau, on place les sacs et l'on est bien content de n'être que tous les deux, car l'espace est rare. À 15 h, on est sur le départ, on voit la ville de Cartagene qui s'éloigne.
L'eau turquoise des San Blas et nos photos des San Blas
Cliquez sur la photo pour voir les autres
Les premières heures sont calmes (en fait tout le trajet selon le capitaine). À l'heure du souper, le mal de mer commence pour moi et Dany et ça dure pendant les 48 h de haute mer! Une fois allongé, ça passe un peu, mais aussitôt que nous nous levons, ou encore pire, essayons de faire quelque chose de précis, on court le sceau. Par contre, comme nous sommes que trois, nous devons nous partager le tour de garde pour la nuit. Durant les 2 premiers jours et nuits, nous avançons continuellement. Le pilote automatique est en marche et le moteur aussi par manque de vent, mais une personne doit rester éveillée pour surveiller les bateaux que nous pourrions croiser et surveiller le vent dans les voiles. Au départ, nous devions être les deux ensembles pour surveiller, mais en étant que trois (dont nous deux malade), il nous laisse faire nos tours de garde un à un. Maryse fait donc un 2 heures tandis que Dany dort et à son réveil, il se sent en forme et se tape un 6 h de garde. C'est David qui est content le matin, il a dormi 8 h alors qu'il nous avait demandé 4 h!
Vidéo de notre traversée
Nous dormons une bonne partie de la journée suivante, de toute façon, il n'y a rien à voir en haute mer autre que de l'eau. Maryse reste couchée, c'est la seule façon pour moins vomir. Elle passe donc 48 h sans manger, sans boire et presque sans bouger sauf pour le tour de garde. Dany lui bouge un peu plus, et profite des bons repas de notre capitaine.
En plus, nous avons de la chance, il n'y a pas de vent, donc pas de vagues (mais nous on les sent tout de même) par contre nous devons utiliser le moteur continuellement.
Nous voilà chacun sur notre petite ile déserte...
Le 2 novembre 2009
À 8 h du matin, nous arrivons au San Blas, la mer est très tranquille, on accoste, on prend rapidement la petite barque de plastique et nous allons sur la terre ferme. On pense se sentir mieux, mais non, la terre bouge aussi (c'est l'impression que ça nous donne). On achète une noix de coco au Kuna de l'ile, sur la demande de notre capitaine pour préparer le repas du midi. On fait le tour de la petite ile et retournons sur le bateau pour le repas.
Il y a de toutes petites iles
Le reste de l'après-midi, on se promène sur quelques iles, ce qui est bien en étant que deux, c'est que nous pouvons faire ce qui nous plait. Pour la nuit, on accoste entre deux iles avec plein d'autres bateaux, on fait la connaissance d'un Français, parti pour un tour du monde il y a 6 ans, mais qui est resté ici aux San Blas avec son voilier depuis tout ce temps. On rencontre aussi un Argentin qui vient tout juste d'acheter un voilier à 1,800 $. Il fera la navette avec des passagers bientôt. C'est toute une petite communauté celle des capitaines. On ne se fait pas prier pour dormir, notre capitaine termine la soirée et la bouteille de rhum sur un autre bateau.
Et il y a des iles beaucoup plus peuplées
Le lendemain, nous devions aller à El Porvenir, mais notre capitaine apprend que c'est fêté et que le bureau des douanes est fermé. On passe donc toute la journée à sauter d'une ile à l'autre. Après avoir vu plusieurs petites iles tranquilles, on visite quelques iles vraiment surpeuplées. Il est incroyable de voir toutes ces petites habitations sur des iles aussi petites et de constater que tout ça tient encore malgré le peu de terre qui les soutient. On se sent un peu mal à l'aise dans ce petit village, nous sommes plusieurs touristes à descendre sur ces iles fortement habitées, à regarder leur mode de vie, mais ça leur apporte peu. Les Kunas des iles peu habitées, avaient l'air plus intéressés à nous parler, ici on se sent de trop. On retourne rapidement au bateau, la nuit approche et avec le vent, les vagues, notre petite barque arrive à peine à nous tenir tous les quatre. Nous partirons demain à quatre, nous prenons un kuna avec nous pour la dernière partie. La pluie se fait entendre toute la nuit, on a eu de la chance d'avoir quelques éclaircies de soleil durant la journée pour prendre quelques clichés.
Le 4 novembre en fin d'après-midi nous arrivons à Puerto Lindo, nous nous installons à l'auberge conseillée par David. 11 $ par personne pour un semblant de lit entre 4 murs illusoires et un soi-disant déjeuner le matin. Bon, disons que ce n'est pas ce à quoi l'on s'attendait. Le Kuna qui nous accompagnait a trouvé un emploi immédiatement à cette auberge (il faut dire qu'il y a faire). Le soir, le capitaine revient avec notre passeport soi-disant en règle. Le douanier trop saoul (c'est fêté pour 3 jours) a mis deux fois l'entrée dans le passeport de Dany et il n'est pas capable de nous dire si l'on peut rester 30, 60 ou 90 jours. On devra donc regarder ça à Panama City pour en être certain.
Le lendemain, nous allons voir pour changer d'habitation, mais au village tout est plus cher (du a la fête peut être). Et comme les bus aussi, on fait relâche, nous restons une nuit au même endroit. Notre capitaine lui fait une bonne affaire, il va partir dans 3 jours avec 7 passagers (alors qu'il n'y a que de la place pour 6). Il se présente complètement ivre, en balbutiant un peu pour expliqué la traversée aux futurs passagers, non c'est certain, à le voir ainsi, nous nous ne l'aurions jamais choisi. On confirme à deux futurs voyageurs que le capitaine ne boit pas pendant la traversée de 44 heures en haute mer, mais seulement lorsqu'il ancre le bateau en zone sure. En tout les cas à 7 personnes ils vont se piler sur les pieds. Quelle chance nous avons eue!
La pluie est toujours aussi présente et c'est sous cette averse que nous prenons notre transport de Puerto Lindo à Colon 2,5 $ suivis tout de suite par un super bus avec AC, de Colon à Panama 2,5 $ pp. Nous avions réservé notre hostal à Panama, mais une petite surprise nous attend.
Pour les prix les bateaux de Cartagena sont tous plus ou moins a 400 $ canadiens pour le trajet nourriture incluse et aucuns frais surpris. (Une chance a ce prix!)
Et voici une carte pour avoir une petite idée des distances
Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
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