Trujillo, caraïbes au nord du Honduras et le parc Capiro Calentura

Trujillo au nord du Honduras


Jeudi 11 février 2010


À 4 h 15, nous sommes prêts à partir à pied pour le terminal à un peu moins de 2 km de notre hôtel. À l'hôtel, ils nous ouvrent la porte qui est fermée à double tour. Dans la ville, tout semble mort, il n’y a pas de voitures, personne qui dort dans la rue, personne qui se promène, pas même pas un chien ou un chat. Étranges, on se croirait dans un village et pourtant, nous sommes en pleine ville, une petite ville de 35,000 âmes, tout de même!

On est donc sur nos gardes, on regarde dans tous les sens, car c'est vrai que s'il nous arrive quelque chose, il n'y aura pas de témoins. Les portes sont fermées avec un grillage en plus de la porte principale, les fenêtres aussi, ça nous fait une drôle d'impression, on se croirait dans un village fantôme. Lorsque nous arrivons à quelques rues du terminal, on entend des voix. On ralentit, on regarde. On s'est fait dire par plusieurs personnes ici que c'était vraiment dangereux la nuit et même le jour. Nous sommes dans une région de cowboy, tous portent une arme et ils n'ont pas peur de s'en servir. Il faut donc faire attention, nous disait un homme à notre arrivée en ville.

On écoute donc, ils ont l'air d'être plusieurs, on avance lentement en essayant de voir si c'est une bande qui erre en ville. Nous approchons, les discussions semblent tranquilles. Un homme vient à notre rencontre, et nous dit qu'il nous cherchait. Quelqu'un (des quatre que nous avons vus, hier on imagine) lui a dit que deux touristes se présenteraient pour Trujillo. Le bus n'est pas tout à fait au terminal. On prend place et il part à 4 h 45.

Au Nicaragua et depuis le début du Honduras, nous n'avons jamais senti le besoin de négocier les prix, on regardait autour et l'on pouvait confirmer à plusieurs reprises que le prix était le même pour nous que pour eux. Mais là lorsqu'il nous demande 170lempiras (10 $) pour les 278 km et 8heures de route on a des doutes. J'ai bien vu que certains payaient plus de 100 lempiras, mais nous sommes peu dans le bus et l'on ne va pas tous au même endroit. Après coup, on pense qu'il nous a demandé le prix jusqu'à sa destination finale La Ceiba. Nous sommes en chicken bus et le prix nous semble beaucoup trop élevé. Nous devrons être plus sur nos gardes. Au Guatemala, on s'est fait dire qu'ils avaient l'habitude de faire payer beaucoup plus cher aux étrangers, et l’on ne peut même pas se fier aux passagers, car eux aussi trouvent tout à fait normal que l'on paye plus pour le même service, pour la simple raison que nous sommes étrangers.


chicken bus
chicken bus (ancien bus scolaire américains)

Le bus nous dépose à Corocito et de là nous prenons un bus à 23 lempiras pour Trujillo qui est à 40 minutes de là. Le tarif est un peu cher à notre avis, mais nous voyons une dame, qui fait le même trajet et pour le même prix. Il faut dire que parfois certains trajets (moins fréquenté peut-être) sont calculés à un prix plus haut.

Enfin à Trujillo, nous cherchons une chambre en nous dirigeant vers la ville. La plupart des voyageurs se retrouvent à la Casa Kiwi, un endroit sympathique avec tous les services parait-il, mais à 8 km de la ville et tout de même un peu cher. Nous allons voir une chambre à l'hôtel Impérial, les chambres sont loin d'être un exemple de propreté, mais le prix de 100 lempiras nous convient (5,5 $ pour les deux)

Nos photos de Trujillo et du parc
Trujillo, Honduras, le parc national Capiro-Calentura
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Nous allons par la suite en ville, nous passons devant la forteresse. C'est 30 lempiras pour les locaux et 3 $ pour les étrangers. On voit par la même occasion un bureau d'information et l'on se dit pourquoi ne pas aller y jeter un oeil. Toute une surprise, c’est Nelson, un gars qui a vécu en Finlande et en Allemagne qui nous accueille. Il est super énergique et veut parler. Il cherche à tout prix à répondre à nos quelques questions et à nous trouver des activités. Par la suite, il nous donne un feuillet de poème qu'il a écrit. Il aura un vrai livre dans quelques mois. Si tous les bureaux d'infos ressemblaient à ça, on irait plus souvent les visiter.

Nous cherchons quelque chose d'économique pour diner, les almuerzos sont à 50 lempiras, mais on se fait proposer un plat à 30. On ne sait pas trop ce que c'est, mais on va essayer. Le nom est simplement Tajadas con carne molina (tranche avec viande hachée).
Poutine hondurienne.

Trujillo, la poutine du honduras: banane frites, chou, sauce et fromage

Lorsque nous voyons arriver notre plat généreux, on fait le lien tout de suite avec notre poutine (Tintin) du Québec. Ce n'est pas beau, mais c'est économique, bourratif et pas si mauvais. Le fond est fait avec des bananes frites comme des pommes de terre, recouvertes de salade de chou, de viande hachée avec sauce, fromage (sorte de fromage Fêta) sur le dessus avec oignons marinés. Bizarre comme plat, mais bon.


Trujillo, Honduras, le parc national Capiro-Calentura Trujillo, Honduras, le parc national Capiro-Calentura
Vendredi 12 février 2010

Le lendemain s'est bien reposé que nous entamons la montée au parc Capiro Calentura. Une montée d'un peu plus de 1,200 mètres. Le sentier est un ancien chemin qui mène aux tours de communications, mais aujourd'hui, il est impraticable en 4X4. La montée est douce, mais continue. 4 Heures pour monter et 3 heures pour le retour. Nous croisons peu d'animaux, mais un joli toucan et un impressionnant corail (serpent mortel) rouge et noir. Une fois en haut, nous sommes surpris d'être accueillis par deux travailleurs. Ils travaillent une semaine sur deux. Nous avons une superbe vue sur Santa Fe, Trujillo et bien d'autres villages. On voit une grande partie de la côte. Le ciel est partiellement dégagé et c’est une vraie chance que nous soyons montés aujourd'hui.

Une fois en bas, il est l'heure du souper. Notre repas céréale du midi est loin. On a pris bien notre temps dans la descente. Nous optons donc pour la poutine à la mode Honduras.



Trujillo, Honduras, le parc national Capiro-Calentura Trujillo, Honduras, le parc national Capiro-Calentura Trujillo, Honduras, le parc national Capiro-Calentura

C'est une fois à la chambre que nous remarquons nos dizaines de tiques! Encore! Eh oui, plein de tiques minuscules, des bébés d'après nous. Maryse fait de bonnes réactions à ces bestioles presque autant qu'avec les puces de lit. On pourrait croire qu'elle à la picote (varicelle). Bon, on passe plus d'une heure à examiner notre peau. Ces bestioles peuvent nous transmettre des maladies et à quelques mois avant de rentrer ce serait bien le comble de tomber malade. C'est une quinzaine chacun que nous enlevons de nouveau après avoir enlevé la majorité non accrochée; sous la douche. Nous qui pensions retourner au parc demain pour tenter notre chance pour les animaux, ça nous tente un peu moins.


De jolis décors, mais les déchets gâchent le paysage.
Trujillo au nord du Honduras

Vidéo de Trujillo




Dimanche 14 février 2010

Hier, il a plu toute la journée. Pas de sortie, sauf pour manger. Grand repos et surtout rattrapage pour trier les photos et faire les montages vidéo.

Mais ce matin, le soleil est de retour, nous allons sur la plage marcher vers l'Est. La quantité de bouteille de plastique et de déchets sur la plage nous surprend. Dommage, il y aurait eu des photos bien plus jolies sans ce dépotoir à ciel ouvert. En continuant, encore plus à l'Est on voit de plus gros complexes et des maisons pour plus fortunées à ses endroits la plage est propre. Ensuite, nous allons faire une balade sur la plage de la ville assez bien entretenue et bien animée aujourd'hui, car nous sommes dimanche.

Nous demandons de l'info à Nelson qui nous dit qu'il n'y a qu'une compagnie de bus qui part d'ici pour La Ceiba. On hésite depuis le début à aller sur les iles (Roatan, car Utila n’a aucun intérêt pour nous qui ne plongeons pas). On verra demain, mais ça penche plus pour le non. L'eau de la plage West Bay est magnifique, mais nous n'aimons pas passer des heures sur la plage. La plongée est peu chère, mais ce n'est pas une activité que nous pratiquons. Il reste le snorkeling, mais ça nous prend des conditions idéales (nous sommes très mauvais nageurs). Le style de vie sur l'ile ne nous conviendra surement pas et l'on risque de partir frustré. Il n'y a qu'une compagnie qui offre le service de traversier et à prix fort (pour ici) entre 22 $ et 25 $ selon nos infos, les chambres sont aussi plus chères que sur le continent et ils ne prennent pas les réservations. Avoir pu y être quelques semaines avant on aurait rencontré de la famille, mais il est trop tard. Donc non, c’est décidé, on passe droit, tant pis pour les plages idylliques.


Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)

Juticalpa et le parc El Boqueron au Honduras.

Juticalpa, honduras, le parc El Boqueron


Mardi 9 février 2010

Nous quittons notre chambre de Tegucigalpa le matin en marchant jusqu'au quartier des bus. Nous avons attendu le lever du soleil, car le quartier est réputé non sécuritaire et nous avons quelques kilomètres à marcher. On commence par aller voir la compagnie Discovery et l'on se rend compte que c'est très cher. Il a un bus qui part tout de suite, mais on dit vouloir attendre pour le bus économique affiché à 61,5. Il nous dit que ça n'existe plus. On lui demande où sont les bus économiques, mais il nous dit aussi que ça n’existe pas. On demande donc au gardien qui nous dit où ça se trouve. Il nous donne une bonne info. On est à 5 rues de ce terminal. Comme on l'a déjà dit, chaque compagnie de bus a son terminal, dons pour une même destination, il peut y avoir trois terminaux et pas toujours près l'un de l'autre. On se retrouve alors au bus Aurora. Le bus est sur le point de quitter, il est rapide et confortable, notre premier bus de ce genre depuis longtemps à 61,5 lempiras par personne pour 178 km. Je ne sais pas si nous aurions pu payer moins cher avec un chicken bus, mais il aurait fallu les trouver.

Le trajet se fait rapidement et nous arrivons à Juticalpa. On cherche pour un hôtel en faisant la route pour le centre. Nous en voyons un et l'on y va, c'est l’Hôtel Fuente. Pour 150, nous aurions une chambre avec salle de bain et le tout très propre. Nous décidons d'aller voir le bureau Cohdefor avant tout. C'est le bureau qui s'occupe de la conservation des parcs El Boqueron celui près de San Esteban. La dame qui nous reçoit est vraiment incompétente. Elle nous dit finalement d'aller voir la municipalité. OK, mais où c'est? Elle n'est même pas capable de nous dire à combien de temps nous sommes du centre. Elle nous dit que c'est loin..., 1 km ou 4 km, 5 minutes ou environ une heure de marche? Les militaires devant le bureau nous sont d'une bien plus grande aide.


Nos photos de Juticalpa et El Boqueron
Juticalpa, honduras, le parc El Boqueron
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On se trouve un hôtel dans le centre qui est à 2 km des terminaux de bus. Le premier hôtel vu aurait été de meilleure qualité prix, mais l'on se contentera de l'Hôtel Reyes à 140 lempiras la chambre salle de bain commune. Nous allons voir la municipalité. Un gars fort sympathique prend en mission de nous expliquer le parc. Nous voulons seulement avoir une idée d'où sont les sentiers. Il commence par nous expliquer en détail le chemin entre Juticalpa et la communauté El Boqueron. Il nous fait retenir des noms de villages, nous nomme les rivières..., après un moment, on lui dit : « oui, mais est-ce que le bus nous amènera directement au pont d’El Boqueron? » oui, oui, nous répond-il, pourquoi on perd notre temps à étudier la route que le bus fera? Ça fait déjà près d'une demi-heure que nous parlons. « Hé le parc, y a-t-il des sentiers? Facile? Long? » Il parle pour ne rien dire, il nous dit qu'une maison s’est écroulée il y a moins d'un an dans le secteur. « OK, c'est bien triste, mais pour les sentiers? Est-ce qu'il y en a et est-ce dangereux? » Il nous dit que nous pouvons marcher sur 2 km « c'est tout et ensuite? » On imagine qu'il ne savait pas quoi répondre donc il finit par nous dire que c'est fermé. Il nous propose le plan qu'il nous a gentiment dessiné; le plan du trajet en bus avec le nom des villages, des ponts et des rivières... « Pas besoin de se rendre en bus si c'est fermé! » On voit une drôle d'expression sur son visage. Quelle perte de temps pour nous, il aurait été mieux de dire qu'il ne connaissait pas le coin!

Bon, on n’est pas plus avancé. On doute du fait que ce soit fermé, car il y a des villages dans le coin. On fait des recherches sur un guide que nous avons en PDF. Il nous est bien utile cette fois. On décide d'y aller le lendemain voir nous-mêmes ce qu'il en est.

papillons
Juticalpa, honduras, le parc El Boqueron Juticalpa, honduras, le parc El Boqueron Juticalpa, honduras, le parc El Boqueron
Juticalpa, honduras, le parc El Boqueron Juticalpa, honduras, le parc El Boqueron Juticalpa, honduras, le parc El Boqueron

Nous demandons à la dame de notre hôtel si l'eau du robinet est potable, à voir son visage qui nous regarde en voulant dire : d'où ils débarquent c'est deux là, on comprend facilement que non, mais elle est bien fière de nous dire et nous montrer qu'ils ont un puits et donc de l'eau toute la journée. Ça ressemble à un vrai puits, mais nous imaginons que son puits est en fait seulement une réserve, car on est en plein centre-ville.

On va donc dans un petit marché où après de longues explications, il comprend que nous voulons acheter un 18L d'eau, mais que nous n'avons pas la bouteille pour échanger. On doit donc payer le 100 lempiras de consigne et 30 lempiras pour l'eau. Lorsque l'on sait que 1.5L d'eau se vend à 11 lempiras, le 18L est vite rentable même si l'on en jette la moitié. On lui demande un reçu pour se faire rembourser notre consigne dans quelques jours. Ils n'ont pas l'habitude de vendre une bouteille, tous l'échangent et encore moins le principe que nous allons vouloir nous faire rembourser la consigne dans quelques jours. On a déjà eu des problèmes dans d'autres pays avec le remboursement.


Vidéo de Juticalpa et El Boqueron




Mercredi 10 février 2010

Nous prenons un bus à 6 h 30 pour Catacamas, mais on se fait descendre au pont El Boqueron 14 lempiras par personne 22 km.

On a oublié d'apporter notre feuille avec nos quelques notes donc nous n'avons pas le nom du village où aller. (La Avispa, pour ceux qui voudraient y aller.) De toute façon à cette heure nous ne croisons personne. On se promène ici et là. On se dit que le sentier n'est pas évident jusqu'à notre retour près de l'entrée où l'on trouve le bon début du sentier. Celui-ci est facile à suivre, il n'y en a qu'un sur une bonne distance. On trouve qu'il est trop tard pour entamer le circuit, car on ne sait pas combien de temps il faut. Tant pis, on aura tout de même fait une jolie promenade.

Une autre raison qui nous pousse à partir tout de suite c'est que ça commence à nous piquer sérieusement. Dany a remarqué que ses pieds étaient recouverts d'une drôle de substance. Au début, il pensait à de la boue ou de la poussière, mais en regardant de plus près ça bouge... De petits insectes vraiment minuscules, ça nous prend un moment, avant de vraiment réaliser que ce sont des tiques, des tiques en dizaines et dizaines pour ne pas dire des centaines. Ce sont certainement des bébés tiques, pour en avoir déjà vu quelques-unes, celles-ci sont bien plus petites. On s'examine rapidement les jambes, c'est incroyable! Autant de tiques. Elles sont vraiment difficiles à voir. Elles ne sont pas encore agrippées, on essaie d'en enlever le plus possible. On sait qu'en se promenant en forêt qu'il soit possible d'en attraper une ou deux, mais on n’avait jamais entendu parler que ça pouvait se tenir en aussi grand nombre. Nous en trouvons quelques-unes un peu plus grosses, qui elles ont commencé à nous piquer.


Nous sommes en début d'après-midi, mais décidons de reprendre la route pour Juticalpa. Là, nous croisons vraiment beaucoup de monde. Il y a ceux qui cherchent, on ne sait trop quoi dans la rivière, ceux qui se lavent, d'autres lavent leur linge ou leur voiture dans cette même rivière et il y en a d'autres qui arrivent avec une poignée de bananes fraichement récoltée. Tous sont bien sympathiques et nous faisons conversation.


Une fois en ville, nous allons demander de l'info pour le bus pour Trujillo. On demande aux trois terminaux, et une autre personne en surplus. Sur les quatre, si l'on fait la moyenne des réponses, le bus devrait être à 5 h du matin au terminal des chicken bus. Il n'y en a qu'un par jour.

Nous devons demander à la dame de notre hôtel d'ouvrir la porte demain à 4 h 15 pour notre bus. Habituellement, elle ferme à 21 h et ouvre à 6 h. Il fera noir, nous dit son mari, et les rues sont dangereuses la nuit, oui certes, mais vous direz ça au conducteur du bus, car il n'y en a qu'un semble-t-il!

Une fois à l'hôtel, nous prenons une bonne douche et inspection de nos pieds, nos jambes, notre dos, il y a des tiques partout. Nous en trouverons certainement d'autres dans les jours à venir, plus nous les retrouverons tard, plus elles seront accrochées et plus elles nous feront de belles marques lorsque nous les enlèverons.


Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)

Tegucigalpa, le parc La Tigra, Valle Angeles et Santa Lucia au Honduras.

Lagune Santa Lucia
Honduras, Santa Lucia, pres de Tegucigalpa, ville coloniale

Samedi 6 février 2010, parc La Tigra à Jutiapa

Le matin, nous demandons aux gens pour le bus pour Jutiapa. On nous indique le coin des hôtels Granada. Nous attendons quelques minutes qu'un gros bus passe, car nous sommes chargés de nos sacs à dos. On prend place pour les 22 km qui nous mènent à Jutiapa, une des entrées du parc. Le trajet est long, car le bus peine à monter. Une fois arrivée sur place, il nous reste un 2 km de montés à faire pour nous rendre au centre d'information. Un homme travaillant au parc nous accompagne et nous parlons animaux. Il demande comment vivent les animaux avec le froid chez nous. Il trouve bien curieux que les ours hibernent et nous pose quelques questions sur ce sujet.

Nos photos du parc de La Tigra
Honduras, Tegucigalpa, le parc national La Tigra
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Une fois arrivés, nous sommes accueillis par un garde-parc fort sympathique. Par contre, la facture est salée. 10 $ par personne (mais seulement 30 lempiras pour les locaux) pour l'entrée du parc et 5 $ par personne (presque le même prix pour eux) pour le camping. On se garde le temps d'y penser, on paie notre entrée de parc, mais laissons nos sacs sous clé à l'accueil.

photos du parc La Tigra
Honduras, Tegucigalpa, le parc national La Tigra Honduras, Tegucigalpa, le parc national La Tigra Honduras, Tegucigalpa, le parc national La Tigra

Nous partons sous ses conseils voir la cascade, suivi du sentier des anciennes mines et retour par le sentier principal. Un 5 heures de marche qui nous en prendra un peu plus avec les poses. Peu d'animaux, mais pour une fois, pour une Cloud Forest où il ne pleut pas trop. On se permet de sortir nos appareils pour les photos. J'attrape ma première tique du Honduras, elle était bien accrochée, celle-là!

Une fois de retour à l'accueil, nous sommes affamés. Nous décidons de rester pour la nuit en camping. Il nous propose de camper tout près du bureau plutôt que d'aller au camping officiel à 1 km de là. Ce sera plus sécuritaire, nous dit-il. En fait, le terrain à 1 km n'est qu'un espace avec chiotte et eau. Il n'y aurait eu personne à part nous. Il nous propose de planter la tente sous une « Choucoune » (toit de paille) près de l'auberge en rénovation ou un peu plus loin..., on ne lui laisse pas le temps de changer d'avis, sous le toit ce sera parfait.


Video de Tegucigalpa, vallee Ageles, Santa Lucia et La Tigra



Comme une grande partie des chambres sont en rénovation, il en laisse une déverrouillée pour que nous ayons accès à la salle de bain. Tout un luxe pour du camping, avec douche chaude en plus! On se cuisine et décidons de faire un autre petit sentier. À peine sommes-nous revenus que le soleil se couche et la pluie commence. Toute la nuit, la pluie tombe et tombe. Quelle chance d'être sous un toit, malgré tout ça, la petite fissure au toit, fait tomber une goutte de temps en temps et finit par traverser notre tente! Vraiment, la tente ce n'est que pour dépanner.

Le lendemain matin, la pluie cesse à 7 h. À 8 h, nous sommes prêts à partir. Le parc est bien, mais les animaux sont peu présents donc nous partons. En plus, c’est dimanche et les bus se font rares. Vaut mieux partir tôt au risque de dormir ici une autre nuit.


Nos photos de Los Angeles et Santa Lucia
Honduras, Santa Lucia, pres de Tegucigalpa, ville coloniale
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Dimanche 7 février 2010

Nous retournons à notre même hôtel le Tegucigalpa, à quelques rues des hôtels Granada. Nous nous promenons dans les rues de Tegucigalpa, tout est calme, c'est dimanche. Nous nous trouvons un resto chinois qui offre la portion de riz à 26 lempiras, une aubaine. On saute sur l'occasion.

Église Santa Lucia
Honduras, Santa Lucia, pres de Tegucigalpa, ville coloniale

baleadas
Honduras, Santa Lucia, pres de Tegucigalpa, ville coloniale Honduras, Santa Lucia, pres de Tegucigalpa, ville coloniale

Lundi 8 février 2010

Nous prenons un minibus pour Valle Angeles à 24 km de Tegucigalpa à 17,5 lempiras par personne. Il est tôt et la ville n’est pas encore réveillée, elle nous inspire peu et nous ne sommes pas impressionnés par ses bâtiments coloniaux. Après un petit tour, nous prenons un bus pour Santa Lucia. Déjà à l'entrée de la ville avec la petite lagune, ce village a un certain charme. Nous dépassons l'église pour avoir une vue d'ensemble qui est bien belle. Nous voyons Tegucigalpa qui est à 12 km. On prend une petite pause collation et nous essayons de nouveau les baleadas, qui sont bien meilleurs ici que les premiers que nous avons mangés. Nous essayons aussi ses tortillas au quesillo qui sont un vrai délice.

Nous retournons à notre chambre à Tegucigalpa et profitons d'un peu de temps dans un café internet à 15 lempiras de l'heure.

Murales à Valle Angeles
Honduras, Valle de Angeles, pres de Tegucigalpa, ville coloniale

vue de Santa Lucia
Honduras, Santa Lucia, pres de Tegucigalpa, ville coloniale


Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)

Du Nicaragua au Honduras,par la frontière Los Manos et la Capitale Tegucigalpa nos premières impressions du pays

la capitale du Honduras Tegucigalpa

Vendredi 5 février 2010 Du Nicaragua au Honduras


Le matin, nous partons d'Estelí au nord du Nicaragua. Nous prenons le premier bus du matin à 6 h pour Ocotal 25cordobas par personne. De là, nous prenons un bus pur Los Manos, la ville frontière avec le Honduras 11cordobas par personne. On attend peu, le bus est là et nous prenons place.

Le bus nous dépose à la douane, on attend peu, il n'y a personne devant nous. Nous changeons le reste de nos cordobas à mauvais taux, mais nous en avions peu. Nous payons notre taxe de sortie du Nicaragua 2 $ par personne. Pas de tampon de sortie, les 4 pays (El Salvador, Nicaragua, Honduras et Guatemala) ont signé une entente de libre circulation des marchandises et des gens. Il y a un seul petit bémol pour les touristes, une petite taxe d'entrée et de sortie à chacun d'eux. L'autre désavantage est que nous avons droit à 90 jours de séjour au total dans cette zone. On devra donc prolonger celui-ci s'il y a lieu ou sortir pour ré entré.

Après avoir payé notre sortie, nous demandons aux gens autour où est l'endroit pour avoir notre petit papier d'entrée pour le Honduras (nous en avions pris connaissance dans notre guide). Tous nous disent la même chose, vous n’avez pas besoin de rien, allez-y. Nous passons devant un premier gardien qui nous confirme la même chose, on peut passer, on est en règle. Et là, on arrive pour passer l'ultime gardien, lorsque quelqu'un nous poursuit, un douanier nous demande si nous avons notre papier. Il nous dit que nous ne pouvons pas traverser sans ça. Par chance qu'il nous a vu passer (deux blancs à cette heure ça se remarque) sinon nous aurions eu des problèmes à la sortie. Il nous escorte au bureau, où il n'y avait personne. Il nous fait le fameux reçu. Ce papier ne contient qu'une date et un montant. On paie le 3 $ d'entrée. Au moins, nous serons en règle pour la sortie.

Nous changeons un 10 $ US pour des lempiras. Juste assez pour nos trajets de bus de la journée. Pour le reste, nous préférons comme toujours aller dans un ATM.

Maintenant, nous sommes en règle, nous passons officiellement du côté hondurien. Nous prenons place dans le bus pour El Paraiso à 12 km de là. Problème, le bus n'est pas capable de circuler, les camions ont bouché toute la rue. On part donc à pied avec les autres passagers de ce bus et nous allons rejoindre un autre bus, qui ne peut pas avancer non plus, mais il peut rebrousser chemin. On prend place pour 12 lempiras par personne. Une fois au village, on n’a pas le choix, on doit prendre le bus pour Danli. Le prix est de 15 lempiras par personne. On se méfie des prix, mais tout le monde paie la même chose. Nous voilà dans le bus pour un autre court moment. Une fois à Danli, nous pouvons partir tout de suite pour Tegucigalpa avec une fourgonnette à 58 lempiras par personne ou attendre le prochain chicken bus dans 2 heures à 45 lempiras. Nous sommes un peu fatigués, nous prenons donc le luxe de la fourgonnette qui roule vraiment vite (comparé aux bus courants que nous prenons depuis quelques mois).


Nous arrivons à la capitale; non, pas tout à fait, cette gare (chaque compagnie a son terminal) est à 5 km de la ville. Ce n'est pas très utile, une capitale sans terminal central. Il faudra s'y faire, car tout le Honduras semble fonctionner de cette façon. Nous aimons bien lorsque les bus sont tous regroupés, il est plus facile de comparer les prix et les heures.

Ce que nous détestons le plus depuis le début de voyage ce sont les taxis. Désolé pour les quelques conducteurs honnêtes, mais ils sont loin de tous l'être et même s'ils le sont, ça bouffe notre budget. Nous demandons pour un colectivo, mais comme c'est presque juste des gens de taxis qu'il y a près de la gare, on nous dit qu'il n'y en a pas. Tant pis, on marchera, même si certains (taxi) nous crient que c'est bien trop loin.

Même si ce n'est pas ce qui nous plait le plus, on peut marcher dans une ville autant qu'en montagne avec nos sacs à dos.

Nous n’avons pas fait 1 km que nous retrouvons des noms connus. Les chaines américaines sont bien présentes ici, on les voit tous défiler les uns après les autres, Burger King, Popayes, Dunkin Donut, Pizza Hut, McDo, Chili' s et autres restaurants-minute, à la fin de la série on voit un gros resto chinois. Quelle ne fut pas notre surprise, de voir de l'autre côté de ce resto chinois les mêmes affiches qui recommencent, Burger King, Popayes, Dunkin Donut, Pizza Hut, McDo, Chili' s. hé oui!, encore, un resto chinois (pas le même), et tout ça recommencent pour une 3e fois!!! hé bien! on aura tout vu, trois fois plutôt qu'une. Plus tard, dans le centre nous les reverrons tous au moins deux fois.

On se fait confirmer la direction par un gars qui prend sa mission bien à coeur. Il nous explique on ne peut plus en détail la direction à suivre. Il nous explique aussi au cas ou l'on voudrait un taxi et aussi la direction pour les bus, mais après réflexion, il nous dit que les bus sont bien remplis à cette heure et qu'avec nos sacs ça pourrait être difficile. Après cette longue discussion, nous continuons la route vers le centre. On espère bien tomber sur un ATM, pour faire le plein de lempiras. On a déjà tout flambé et même si l'on commence à avoir faim, on n’a pas un sou.


Nos photos de Tegucigalpa
la capitale du Honduras Tegucigalpa
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Enfin, près du centre on trouve une banque, on fait un retrait. Surprise, ici c'est des billets de 500 qui sortent du guichet. Nous entrons donc dans la banque faire changer ces gros billets (déjà au Nicaragua des billets de 200, c'était trop gros et la monnaie a presque la même valeur). La dame prend ma demande au sérieux et me sort des billets de 100, de 50, de 20 de 10, je lui dis stop en voyant la montagne de billets qu'elle est en train de me faire. Juste des 100 et 50 ce sera déjà assez encombrant. Ici, à partir du 1 lempira, ce sont des billets. Au Nicaragua, les billets de papier commençaient à 10cordobas et même, des 10 il y en avait en pièce.

Nous marchons encore pour nous rendre aux hôtels Granada listé dans tous les guides. De là, on commence notre recherche. Les prix des chambres sont relativement chers, mais c'est vrai que nous sommes dans la capitale. Malgré tout en regardant les guides de voyages, on remarque que les prix sont plus élevés qu'au Nicaragua ou au Guatemala (pour les chambres) pourquoi? Pas assez de voyageurs sacs à dos pour créer la demande? Peut-être. La majorité des voyageurs (même à long cours) passent par le Honduras pour deux destinations seulement : les iles Utila ou Roatan et les ruines de Copan.

On visite quelques hôtels malgré notre fatigue. Ils sont tous plus ou moins sur l'avenue Juan Gutemberg, à l'est des hôtels Granada. Nous sommes debout depuis 5 h et l'on n’a rien avalé. On concentre nos recherches près du vieux centre-ville. Les hôtels bon marché sont plus nombreux dans le quartier des bus (qui n'est pas celui où nous sommes arrivés), mais nos prochains bus seront de ce quartier-ci. On va voir un premier hôtel, il est propre, la chambre est bien aérée et la douche est privée. Tout juste en face pour 200 lempiras (12 $ CAN) c’est le San Miguel, avec salle de bain dans la chambre et eau chaude, c'est 250 lempiras. On va ensuite voir l'hôtel et restaurant Nankin les chambres pour une personne commencent au prix de 185 lempiras. Nous continuons plus à l'Est, l'hôtel Tegucigalpa nous offre une chambre à 150 lempiras (9 $). La chambre est d'une propreté moyenne, sans prise électrique (pour recharger nos batteries), la salle de bain est commune laissant à désirer, pas de ventilateur, une fenêtre donnant sur la rue bruyante. Ce n'est pas grave, ce sera parfait pour ce soir. La dame fournit l'eau pour boire avec un 5 gallons au premier étage. Petite surprise du côté des salles de bain, pas d'eau pour une grande partie de la journée. En fait, la capitale a quelques problèmes d’approvisionnement d'eau. On a donc de l'eau quelques heures le matin et 1 heure le soir. D'autres hôtels ont prévu le coup et ont des réserves sur le toit, mais pas les hôtels à bas prix. Nous allons voir le Cosmopolitan qui est au même prix que le nôtre et dans la même condition.

Maintenant, il est temps d'aller se chercher quelque chose à manger. On regarde quelques restos, mais ils sont tous assez chers, incluant les restos chinois. On se rabat dans un mini-marché qui est sur le point de fermer. L'homme nous offre l'Almuerzo à 35 lempiras (2 $). Le plat du jour est poulet, riz blanc, tortillas, fève et salade de chou. Le plat est très petit et nous terminons en ayant encore faim. J'espère que ce ne sera pas toujours comme ça au Honduras. Comme au Nicaragua, pour les almuerzos on a le choix, entre un plat ou une soupe, mais pas les deux. Fini les repas immenses du Pérou et de la Bolivie où nous avions soupe, plat principal et jus pour 1 $ ou deux.


Le temps passe vite, on est fatigué et l'on veut se coucher tôt. Dany demande à la dame où prendre le bus demain pour Jutiapa, pour le parc La Tigra. Elle va avec lui, car c'est juste en face. Le bus direct est à 9 h 20 demain. Un peu trop tard à notre goût. On verra ça demain.

En tous les cas, les gens nous auront fait une première bonne impression. Tout le monde voulait nous aider, ils sont tous très serviables et honnêtes. Certains se cherchaient même une raison pour nous parler. Comme cette dame qui voulait absolument savoir ce que nous cherchions. On lui dit un petit resto et elle nous énumère quelques endroits à différents prix et nous explique en quoi consiste le menu de chacun. Pleins de gentillesse, pourtant, nous n'étions pas dans un petit village perdu où personne ne passe. On ne sait pas trop.

Ça nous fait une drôle d'impression, un pays pauvre, mais aussi envahi de chaines américaines, l'écart entre les pauvres et les riches doit être énorme. Surtout lorsque nous voyons les prix pratiqués dans les supermarchés, dont le Dempasa Familiar (un Wal-Mart camouflé), mais où tous semblent aller. La nourriture est vraiment chère. Les chambres nous paraissent chères pour ce qu'elles sont et les repas aussi, mais ce n'est qu'une première impression. Elle changera surement en cour de route.

Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)

Notre carnet de route en odre chronologique du Mexique, Yucatan et Chiapas.

CARNET DE ROUTE EN ORDRE CHRONOLOGIQUE


TRAVERSÉE DE FLORES AU GUATEMALA À BONAMPAK AU MEXIQUE PAR LA TECNICA

Frontière pour le Mexique Bethel ou La Tecnica?

Pour le dernier mois et le dernier pays, nous avons pensé déroger à nos habitudes et pensé à prendre un shuttle pour nous simplifier la vie. Comme toujours, à une frontière, nous sommes un peu vulnérables aux arnaques pratiquées par les officiels. Nous avons lu dans nos guides de voyage et sur le net plusieurs histoires sur cette frontière. Premièrement, on dit que c'est difficile, fastidieux de passer par la frontière La Tecnica. Ensuite, on dit que c'est très cher en indépendant de passer par Bethel, car on doit payer la traversée de 40 minutes. Celle-ci coûte environ 500 quetzales le bateau (60 $) et l'on doit donc trouver d'autres passagers pour partager les frais et ça semble difficile. De plus, les douaniers demandent une taxe illégale de 40Q pour avoir droit à notre tampon de sortie. Ça, c'est ce que nous avions entendu. Aussi, on sait qu'ici (au Guatemala, mais surtout près de Flores), il faut négocier avec tous les bus et c'est ce qui nous énerve aussi.

Nous allons donc voir les shuttles, ils demandent 265Q (230Q négociés) pour le trajet Flores — Palenque. On décide au dernier moment de s'arrêter à Bonampak et la compagnie San Juan (la compagnie de shuttle) nous demande pratiquement le même prix et l'on n’a pas pu descendre à moins de 220Q pour le trajet Flores — San Javier. Nous avons aussi le choix de prendre le circuit Flores — Bonampak — Yaxchalan — Palenque pour 110 $ US. C'est trop et comme notre trajet n’est pas direct Flores — Palenque (qui est le meilleur rapport qualité-prix), nous décidons donc de faire le trajet par nous-mêmes.

Nous allons donc voir au terminal, nous allons voir Fuente del Norte qui nous dit très honnêtement que le prix est de 35Q PPP pour Flores — Bethel. On trouve le prix très attrayant. Avec Fuente del Norte, il y a un bus à 6 h, 7 h et 11 h. Nous allons voir pour un 2e avis. On demande à un homme qui nous conduit à une agence de voyages (le terminal est rempli d'agences de voyages). Il nous offre le prix de 70Q et nous explique qu'il vaut mieux aller à La Tecnica plutôt qu'à Bethel (ça, on savait déjà). On sort donc sans réserver malgré l'insistance de l'agence. L'homme qui nous y a conduits nous fait un signe discret et nous dit à l'abri du regard de l'agence de venir à 5 h, que le prix est de 30Q pp. Quelle gentillesse surprenante, de celui qui nous a emmenés à une agence!

Décidés, le lendemain matin nous partons de notre hôtel vers 4 h 30 pour le terminal. Nous voulions prendre un tuk-tuk (pour une fois, on les aurait encouragés), mais aucun n'est là. Seuls quelques shuttles se promènent. On marche donc peu rassuré jusqu'au terminal (on conseillerait aux autres de réserver un tuk-tuk la veille pour le matin). On arrive au terminal juste avant 5 h. On nous dit qu'il n'y a pas de bus à 5 h, on doit donc attendre celui de 6 h. hé surprise à 5 h 5, un colectivo arrive. On prend place, on demande si c'est bien 30Q, le gars dit non, c'est 50Q. On réplique qu'hier un gars de Fuente del Norte nous a dit 35Q pp. Il dit donc OK pour 35Q. Par contre, pour une fois, on pense que nous avons payé moins cher que certains locaux! En fait 35Q, c'est pour Bethel probablement et c'est peut-être un peu plus pour La Tecnica.

On part donc, vers La Tecnica, le trajet est beaucoup plus long que ce que nous pensions. Enfin, nous arrivons à Bethel. Nous descendons avec d'autres pour notre sortie du Guatemala. On a lu, sur le net, qu'ici (comme plusieurs endroits) demander le reçu est une astuce qui fonctionne. Par contre, ici plus qu'ailleurs, il est mieux de le faire avec une extrême gentillesse qui cache le doute que nous avons que ce soit illégal (il ne faut pas qu'il perde la face). Il nous donne notre tampon et ensuite, il nous demande la taxe de 20Q pp. (moins cher qu'avec les shuttles, car on a entendu des gens qui ont payé 40Q pe). On fait les surpris, « Ah oui, eh, mon ambassade m'a dit… eh... OK (en fouillant dans notre portefeuille), mais nous avons besoin d'un reçu officiel » il nous dit d'attendre un peu plus loin. Il fait passer les autres. Lorsque la régulation des passeports des autres est faite, le chauffeur nous demande pourquoi nous restons à l'écart. On lui dit que nous attendons le reçu officiel. Le douanier nous fait revenir et s'excuse, il est à court de reçus, « allez y passez » nous dit-il (sans que nous ayons besoin de payer!) Tout le monde garde la face. Une dame nous offre l'échange de nos quetzales à 1,40. Les autres disent que nous pourrons avoir un meilleur taux plus loin. On attend donc à La Tecnica. Les changeurs nous offrent le taux 1,45 (1,45 peso pour 1 quetzal). On ne veut pas courir le risque et l'on change le reste de nos quetzales (par chance, car on ne voit pas de changeurs du côté mexicain).

On descend du bus juste à côté du débarcadère. Avant d'aller plus loin, nous demandons à un passager de notre bus le prix pour la traversée, 10Q ou 15 pesos. Nous allons tout de suite voir la lancha (long bateau à moteur) qui nous dit que le prix est de 25 quetzales soit 35 pesos. On reprend place sur des sièges. On se fait dire bienvenu au Guatemala. On rectifie tout de suite, nous ne venons pas d’arriver, mais attendons qu'une lancha nous fasse un prix honnête. On voit un groupe qui demande le prix pour eux, 10 quetzales par personne répond le proprio de la lancha. On se dit qu'il voudra peut-être nous faire le prix à plusieurs. Dany va donc le voir alors que les 5 passagers ont déjà pris place. Il demande si le prix est bien à 10 quetzales. « Non, c'est 25Q », les autres qui s'inquiètent demandent à nouveau combien est le prix, il leur a dit 10Q et non 25Q, Dany répond à la place du gars : « Non, pour vous c'est 10 quetzales, 25 quetzales, c'est un prix exclusif pour nous » Dany reprend place à côté de moi, on est tous les deux frustrés. Les Guatémaltèques, à qui nous parlions, trouvent très étrange que, malgré le groupe, nous ne puissions pas payer le bon prix, alors que nous le connaissons. On parle un bon moment avec eux. Un ami du proprio de la lancha nous demande QUI vous a dit le prix, il est fâché, et cherche quelqu'un à chicaner. Est-ce le changeur d’argent? Non, non! c'est les aimables passagers, donc tu ne peux pas te venger sur personne!


La traversée de La Tecnica est de 5 minutes, on voit bien de l'autre côté les nombreuses lanchas qui sont en territoire mexicain. Qu’elle chance, une lancha arrive, elle transporte deux passagers du côté mexicain vers nous. Dany va vite à sa rencontre et pas besoin de négocier, la dame est bien contente d'avoir deux passagers pour le retour. Aussitôt l'accord fait, le premier proprio de lancha descend à la course les marches (moi resté en haut, je me dis que Dany a réussi a avoir le bon prix). Il menace la dame et son mari et dit qu'ils n'ont pas le droit de nous prendre à 10 quetzales et que nous sommes CES clients et que, s'ils ne veulent pas de problèmes, ils doivent nous laisser ici. La dame s'excuse à Dany, elle ne veut pas de problèmes. (C'est très petit comme village La Tecnica). On entend la dame répliquer (lorsque Dany est plus loin) qu'elle a besoin d'argent pour manger et pourquoi elle ne prendrait pas d'étrangers? Dany est en furie et moi, aussi. Qu'il ne veut pas nous prendre à un prix local, passe encore, mais menacer les autres qui sont prêts à nous prendre, c'est poussé trop loin! Là, pas question, on ne lui donnera jamais un peso! On explique ce qui s’est passé à nos « amis » guatémaltèques qui sont bien tristes pour nous... Pour satisfaction personnelle, le voyant nous regarder avec son sourire malicieux, je le prends en photo en lui disant que je veux garder un souvenir d'une personne aussi aimable. Les autres Guatémaltèques sont morts de rire!

Nous les saluons en leur disant que nous chercherons ailleurs. On demande donc pour une lancha, lorsque l'on nous indique le débarcadère, on explique la raison, pourquoi nous ne pouvons pas y aller. On voit sur le bord de la rivière une lancha et des femmes qui font leur lavage juste à côté. On s'informe, elles sont prêtes à nous traverser, mais elles ne savent manoeuvrer la barque. Elles envoient une jeune fille chercher quelqu'un. On voit notre « méchant » lanchero de l'autre côté, il vient tout juste de traverser nos « amis » guatémaltèques. Il vient dans notre direction. On se dit : pas encore!!! Eh non, il nous fait signe de venir le voir, il semble vouloir nous faire le bon prix, mais on le regarde à peine et on lui fait signe que l'on veut ne rien savoir de lui. Aurait-il pilé lui-même sur son orgueil, où les autres lui ont dit qu'il n'avait pas de sens? En tous les cas, on est plus orgueilleux que lui. On regrette un peu notre choix, lorsque la jeune revient en nous disant que la personne pouvant nous conduire n'y est pas.

La chance nous sourit, un homme en lancha nous remarque (on est pas très discret : deux blancs, avec sac à dos fluo sur le bord de la rivière à 300 mètres du débarcadère) et vient dans notre direction. Le prix est tout de suite le bon et nous traversons enfin, satisfaits!

Le montant pour lequel nous nous obstinions est ridiculement bas, mais c'est plutôt par principe. Surtout lorsque quelqu'un se mêle d'une discussion que nous avons avec un autre!

Nous arrivons côté mexicain. On tamponne notre passeport. Le tampon est à peine visible, mais les douaniers ne semblent pas vouloir en faire une 2e, c'est toujours comme ça, nous répondent-ils. Le douanier nous donne aussi un papier avec un montant, surement le montant que nous devrons payer à notre sortie, mais pour l'instant rien à payer, par chance car nous avons peu de pesos.

Nous prenons notre premier colectivo mexicain. Une grande vannette, confortable et avec un maximum de personnes! Un par siège et pas plus, déjà on voit une différence avec le Guatemala. Le prix nous semble cher, mais tous paient le même prix. C'est 100 pesos pour Palenque et 30 pesos pour San Javier (la jonction pour Bonampak).

Ça y est, nous sommes au Mexique, dernière étape pour nous pour ce périple.


BONAMPAK RUINE MAYA ET PEINTURES


Site de Bonampak


Vendredi 7 mai 2010


Une fois la frontière traversée, nous continuons notre route pour San Javier. Nous prenons un colectivo qui nous coute 30 pesos PPP pour le trajet entre la frontière et San Javier. De San Javier, nous devons marcher un 3 km pour nous rendre à l'endroit où l'on peut prendre un transport pour Bonampak.

Vidéo de Bonampak



Nous choisissons de laisser nos sacs à une auberge-camping en face de la coopérative de taxi. On laisse donc nos sacs à dos là et nous regardons pour un taxi pour les ruines. Pas de négociation possible; c'est une coopérative et tous sont au même prix. Nous prenons le taxi. C'est très cher (70 pesos par personne pour l'aller-retour). Nous prenons place, l'entrée au site est de 41 pesos pp. Les groupes de tours organisés arrivent en même temps que nous. Nous regardons l'heure, on a oublié de la changer, nous avons 1heure de plus ici côté mexicain que du côté guatémaltèque.

Nos photos de Bonampak
Site de Bonampak
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Nous avons donc 1 h 30 pour visiter le tout avant que le site ferme ses portes. En fait, il n'y a qu'un bâtiment, la particularité de ce site est la « salle des peintures ». Quelques peintures sont bien conservées et c’est très intéressant. La visite est courte et, par la suite, nous retournons pour installer notre tente. On se prépare un souper, nous sommes affamés, car nous n’avons rien avalé de la journée.

Le camping nous coûte 30 pesos PPP et l'emplacement est peu intéressant. On est bien fatigué de cette longue journée, le sommeil vient rapidement malgré la chaleur.

Site de Bonampak

Site de Bonampak





PALENQUE, RUINES MAYA ET VILLE


Palenque_0116


Samedi 8 mai 2010


Le matin, on se réveille tôt. Les fourmis ont été très voraces et nous ont bien attaqués durant la nuit. On range la tente, on refait nos sacs et l'on arrive juste à temps pour attraper le seul bus de la journée qui passe dans le village. Il est 6 h et le bus demande 70 pesos pe pour nous rendre à Palenque un trajet de 150km.

Vidéo de Palenque

Une fois arrivé, on cherche une chambre. On en trouve une à 100 pesos pour les deux. Nous nous achetons un 20 litres d'eau que nous buvons en deux jours; il fait tellement chaud! Ensuite, nous allons gouter aux tacos faits dans la rue. Palenque est une ville qui semble accueillir beaucoup de touristes, autant mexicains qu'étrangers. On est surpris de voir que les prix sont affichés pour plein de choses; c'est agréable de sentir que c’est le même prix pour tous.

repas mexicain
repas mexicainnourriture mexiquenourriture mexique


Dimanche 9 mai 2010

Le matin, nous prenons un colectivo pour les ruines de Palenque. Le colectivo coute 10 pesos pp. Nous devons payer une première entrée pour le parc à 25 pesos pp. Ensuite, nous attendons l'ouverture du site à 8 h et payons notre entrée à 51 pesos pe incluant le musée. Il y a un prix pour les caméras vidéo de 41 pesos supplémentaire, mais on ne nous demande rien donc on ne pose pas de question. (On pense qu'ils regardent plus les personnes en groupe).

Palenque

On apprend qu'aujourd'hui, dimanche, c'est gratuit pour les Mexicains! Nous sommes surpris par le nombre de vendeurs qui s'installent. Entre les ruines, le long des sentiers, il y a des dizaines et dizaines de vendeurs qui vendent plus ou moins la même chose. Le site est agréable et joli. Il y a des détails intéressants. Ensuite, nous allons au musée, là aussi il y a plein de petites choses intéressantes. On trouve par contre très bizarre qu'ils fassent tout un cinéma avec une réplique d'un tombeau. Il est dans une pièce à température contrôlée, avec un maximum de personnes qui ont droit d'entrer à la fois..., et tout ça, pour une réplique!!?!

Nos photos de Palenque
Palenque_0115
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musée
Le musée des ruines de PalenqueLe musée des ruines de PalenqueLe musée des ruines de Palenque

Par la suite, on reprend un transport à 10 pesos pour retourner en ville. On se trouve quelque chose à manger. Pas de doute, la nourriture à plus de saveur qu'au Guatemala. Nous allons voir les transports pour Ocosingo. Que ce soit avec les colectivos ou avec un bus 1ere classe le prix est le même! On trouve ça très bizarre et l'on se demande si quelqu'un essaie de nous arnaquer... En tout cas, pour le même prix, on prendra le bus avec AC demain matin.

Palenque_0052




RUINES MAYA TONINA PRES D'OCOSINGO

Ocosingo, les ruines Tonina


Lundi 10 mai 2010


Une nuit encore très chaude, le bus avec AC nous enchante. Nous prenons le premier bus qui nous coute 55 pesos PPP de Palenque à Ocosingo. Avec la compagnie ADO, c'était le double du prix.

Le bus est lent et vide à notre grande surprise. Une fois à Ocosingo, nous cherchons une chambre. On se trouve quelque chose sans vraiment chercher à 120 pesos pour deux avec salle de bain privé.

Vidéo d'Ocosingo et ruines Tonina


À Ocosingo, on cherche le bureau d'info, mais il est fermé. Les policiers nous donnent l'info, le musée du site est ouvert aujourd'hui comme tous les jours. On pose la même question à une autre personne, qui nous répond aussi que le musée est ouvert aujourd'hui. On décide donc d'aller visiter le site aujourd'hui plutôt que d'attendre demain. (On apprend par la suite que TOUS les musées du Mexique sont fermés le lundi SANS exception).

Ocosingo, les ruines Tonina

On avale un quart de poulet délicieux avec riz pour 14 pesos. Nous prenons un colectivo pour les ruines à 10 pesos PPP pour 14km. Une fois sur le site, l'entrée est à 41 pesos pp. (il y a encore un prix d'affiché pour les caméras vidéo de 41 pesos supplémentaires, que nous évitons)

Nos photos des ruines Tonina
Ocosingo, les ruines Tonina
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Peu de détail sur le site, le musée est peut-être intéressant! Ce qui est différent ici, c'est que le site est fait tout en hauteur. La visite prend peu de temps, mais le site est intéressant par sa différence. Retour à Ocosingo, un peu déçu d'avoir manqué le musée. Nous reprenons du poulet pour le souper, il est vraiment délicieux et à un prix défiant toute concurrence! 45 pesos pour le poulet complet servi avec riz. On peut compléter avec des tortillas à 10 pesos le kilo.

Ocosingo, les ruines Tonina





VILLE COLONIALE DE SAN CRISTOBAL ET CAMPECHE


San Cristobal


Mardi 11 mai 2010


Aussitôt réveillés, nous allons à la recherche d'un bus pour San Cristobal. Nous quittons donc Ocosingo pour faire les 90 km qui nous séparent de notre prochaine destination. Les colectivos demandent 40 pesos pour le trajet, les bus aussi, mais il n'y en a pas en ce moment. On trouve bizarre que le prix soit le même, car le bus est bien plus confortable, mais les colectivos sont plus rapides et fréquents. On voit que les Mexicains paient le même prix que nous. Les topes, nous mettent à bout de nerfs. On arrive enfin à San Cristobal après 154 topes (et je ne dois même pas exagérer). Les topes, sont des bosses faits exprès sur la route pour obliger à ralentir (comme ce que nous avons aux stations-service). Ils sont beaucoup plus efficaces que les nôtres.

Nos photos de San Cristobal
San Cristobal
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On sent tout de suite qu'il fait plus frais ici. Nous sommes à plus de 2,000 mètres d'altitude. On cherche un moment pour une chambre. Nous allons voir une auberge de jeunesse listée, mais les prix à 100 pesos le dortoir et l'accueil très froid nous fait vite faire demi-tour. Nous tombons par hasard sur Hostal Don Luis sur la rue 5 mayo, un peu au nord de 20 agusto. Nous avons une chambre pour deux avec salle de bain commune douche chaude, cuisine, salon, WiFi et le tout pour 100 pesos pour les deux. Parfait, on s'installe.

Vidéo de San Cristobal et Campeche


La température en soirée et la nuit baissent jusqu'à 15C et les couvertures de laine sont bienvenues. Nous décidons de profiter un peu de la fraicheur et restons quelques jours dans la ville. Vers 14 h nous avons toujours droit à une averse qui se continue jusqu'en fin d'après-midi.

San Cristobal est une ville coloniale vivante. Il y a plein de marchands de tacos près des parcs et autres vendeurs de nourriture en tout genre. Le marché est vivant et les prix pratiqués pour les étrangers corrects. Ça fait bizarre de ne pas avoir besoin de négocier! On écoute les Mexicains faire et ils négocient peu eux aussi, si le prix ne leur convient pas, ils vont tout simplement voir le vendeur d'à côté!

San Cristobal
San CristobalSan CristobalSan Cristobal

On profite de l'endroit avant de retourner à la chaleur. Nous cherchons un bus 2e classe pour Campeche, mais il semble n'y avoir qu’ADO qui fait la liaison. Tant pis, ce sera la première classe. On a peu de temps au Mexique et comme c’est la dernière étape de notre voyage, on s'en fait un peu moins avec notre budget.

San CristobalSan CristobalSan Cristobal

Le bus San Cristobal Campeche coute 372 pesos pour 12 heures de route et près de 500 km. Le bus est confortable, depuis le Pérou, que nous n'avions pas pris de bus de nuit!



San Cristobal


Campeche ne fut qu'un très court arrêt, nous y sommes arrivés le matin, nous y avons passé une nuit puis le lendemain matin départ pour Merida avec un arrêt à Uxmal. La ville de Campeche nous a peu charmés, les rues étroites et colorées sont jolies mais pas assez pour nous retenir plus longtemps.

Nos photos de Campeche
Campeche
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SITE MAYA UXMAL

Site maya Uxmal


Lundi 17 mai 2010 ruine Maya d'Uxmal


Le matin, nous prenons le premier bus de Campeche pour Uxmal 85 pesos par personne alors que le trajet Campeche Merida est de 98 pesos!!! Nous arrivons sur le site à 9 h 30. Nous payons notre entrée de 116 pesos par personne (ce n'est pas donné) pour avoir droit de profiter du site (le billet d'entrée inclut le spectacle, son et lumière en soirée). Nous laissons nos sacs à dos en consigne (par chance inclus avec l'entrée) et nous allons à la découverte du site. Comme le voyage s'achève, nous ne regardons pas trop la dépense et allons voir plusieurs sites, par contre, si le voyage continuait pour plusieurs semaines, nous aurions fait des choix. Le site d’Uxmal est un des sites très intéressants du Mexique.


Vidéo de Uxmal


Nos photos d'Uxmal
Site maya Uxmal
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Comme il est encore tôt (et peut-être parce qu'il est lundi), nous sommes tranquilles sur le site.

Site maya Uxmal

Nous nous attardons aux détails des frises qui sont bien jolis et nombreux. Nous croisons quelques groupes à notre sortie du site et les vendeurs sont maintenant tous bien installés et nous proposent des souvenirs pour la belle-mère à 1 $.

Site maya UxmalSite maya UxmalSite maya Uxmal

Nous reprenons nos sacs et allons attendre sur la route un bus pour Merida. Le bus nous coute 50 pesos par personne. Nous sommes dans un bus 2e classe comme ce matin et avons l'air conditionné qui est bien apprécié.


Site maya Uxmal





VILLE COLONIALE DE MERIDA

Nos photos de Merida
Merida
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Lundi17 mai 2010 Mérida


Nous arrivons à Merida après avoir pris un bus de Campeche et visité Uxmal en route. Nous avons des auberges de listées, mais, comme partout, les dortoirs sont souvent plus chers qu'une chambre privée dans un hôtel non listé. On part donc à la recherche d'un hôtel. Nous commençons notre recherche près du terminal où une dame nous propose une chambre avec salle de bain privé à 100 pesos pour les deux. Elle semble un peu chaude et nous décidons d'aller voir s'il y aurait mieux ailleurs. Nous voyons une annonce qui propose une chambre pour deux personnes avec salle de bain privé pour 80 pesos.

Vidéo de Merida


Nous nous dirigeons vers cette adresse lorsqu'un homme nous aborde en anglais et nous propose une chambre. Il nous dit qu'il fait un prix très intéressant, car c'est un nouvel édifice, le « Zocalo 2 ». Il commence à 250 puis termine à 150 pesos pour deux, mais avec tous les services, piscine, déjeuner complet, salle de bain privé, eau chaude, grande chambre, cuisine, TV et WiFi. Nous allons jeter un coup d'oeil et l'on se laisse convaincre. C'est dire que la fin du voyage approche, car nous n’aurions jamais pris cette chambre lorsque nous pouvons avoir à moitié prix ailleurs malgré le confort proposé. Tant pis pour la dépense...

MeridaMeridaMerida

On reste donc quelques jours dans cette ville. Nous avons droit à un petit déluge qui nous surprend. Nous sommes avec nos imperméables jetables, dehors détrempés, à traverser les rues avec de l'eau aux genoux. Remarquez que les gens sont tous pieds nus. L'eau avait déjà baissé, mais je ne pouvais pas sortir mon appareil photo avant.

Merida

Merida est une ville coloniale pas désagréable et bien située pour ceux qui préfèrent faire des aller-retour pour visiter les sites environnants. Les vendeurs de hamacs sont nombreux dans la ville et à la recherche de nouveaux arrivants. Nous parlons avec un « jeune universitaire qui donne des informations touristiques » et qui nous dit que nous avons une chance incroyable, car nous sommes dans le festival maya qui se déroule une fois au deux ans. Comme ça fait deux personnes qui nous parlent du festival maya (l'autre, c'était un serveur dans un resto, qui voulait nous vendre un verre), nous le croyons. Il poursuit en nous disant que la coopérative de fabrique de hamacs fermera ce soir dans 1heures, et ce, pour 1 semaine due au festival... Là, on commence à avoir des doutes. Par curiosité, nous allons tout de même voir la coopérative. Leur « joke » préférée ici, c'est de dire qu'il y a la mauvaise qualité pour les Américains (États-Unis) et le bon stock au bon prix est pour les autres.... Bien sûr, ils nous demandent notre nationalité avant... Pour les Européens, c'est la mauvaise qualité pour les Américains, suivis du cheap pour les Canadiens et les bons produits sont pour les Européens... Il nous explique tout de même un peu la fabrication des hamacs avant de nous lancer les prix : 2000 pesos le hamac! 170 $ canadiens!!!

Merida Merida

On s'informe de nouveau sur le fait qu'il sera fermé pour une semaine. On lui dit que nous repasserons peut-être, car nous revenons à Merida dans quelque temps. Il est un peu emmerdé, mais nous laisse aller après nous avoir dit qu'il sera peut-être fermé 10 jours et qu'ailleurs les prix sont bien plus élevés.

Le lendemain, on se fait un plaisir d'aller lui dire un petit bonjour en lui demandant pourquoi il n'est pas fermé pour ce festival SI important! Il est intéressant de l'entendre balbutier des raisons tout aussi farfelues, c'est à cause de la forte pluie d'hier, etc.. On lui fait un grand sourire et nous continuons notre route.

Prochaine destination : Cancún en passant par le site Chichén Itzá, site très achalandé.





SITE MAYA DE CHICHÉN ITZÁ

site maya Chichen Itza

Vendredi 21 mai 2010 Chichén Itzá

Départ le matin de Merida, nous prenons le premier bus pour Chichén Itzá (66 pesos pe 120km). Nous arrivons sur le site à 9 h, et contrairement à ce dont nous nous attendions, le site est tranquille et seuls les très nombreux vendeurs qui s'installent sont présents, mais ils ne sont pas trop dérangeants, ils doivent attendre les groupes. On se délaisse de 116 pesos PPP pour l'entrée du site.

Nos photos de Chichén Itzá
site maya Chichen Itza
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Comme sur la plupart des blogues, on voit pratiquement toujours la grande pyramide et peu de détails, on s'attendait à un site un peu désagréable ne vivant que pour les nombreux touristes de Cancún. Eh non, le site est intéressant et plein de détails. Nous avons même failli le délaisser, après les nombreux autres sites mayas visités.

Vidéo de Chichén Itzá


Comme on ne s’attendait à pas grand-chose, nous avons été agréablement surpris. Nous avons même pu en profiter presque seuls. Il est un peu dommage que les sites ne soient accessibles que de loin. Impossible de grimper sur les pyramides et aussi impossible de voir certains détails (comme les milles colonnes), de plus près.

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On a compris pourquoi à notre sortie, des tonnes de bus bien rempli faisait leur entrée, du rarement vu pour nous. Un vrai bain de foule pour réussir à sortir du site.

Par la suite, nous avons attendu sagement le bus Oriente (moins cher qu’ADO) et avons pris notre ticket pour Cancún 114 pesos (quand même!) pour les 200 km restants.


site maya Chichen Itza


Pour profiter du lieu il ne faut pas arriver trop tard, sinon c'est la foule
site maya Chichen Itza






DE CANCUN À ISLA HOLBOX


Isla Holbox


Vendredi 21 mai 2010


Nous arrivons à Cancún de Mérida avec un arrêt pour visiter Chichén Itzá. Il est en fin d'après-midi et nous cherchons un endroit pour dormir, pas trop cher et surtout qui pourra garder un de nos sacs pour la prochaine semaine. Les endroits listés en dortoirs sont tous + — à 130 pesos par personne, on trouve ça un peu exagéré. On tombe sur une toute nouvelle auberge, ça sent encore la peinture. Elle fait ses dortoirs à 75pesos par personne. On prend une place. Nous restons deux nuits et nous lui laissons un de nos sacs à dos.

Isla Holbox

Ensuite, but à 7 h 30 le matin pour Isla Holbox (ou plutôt Chiquila) 76 pesos pe pour 170km. On poursuit avec un ferry des « 9 hermanos » 60 pesos l'aller pp. Il y a un ferry toutes les deux heures, c'est un catamaran avec AC et confortable, sinon les lanchas font le même prix si vous êtes six, nous préférons le ferry.

Isla Holbox

Une fois sur l'ile, on regarde pour un camping ou un dortoir pas cher. Difficiles, nous sommes dimanche et les proprios des deux endroits où nous allons sont absents. Les prix que nous indiquent les gens sur place sont de toute façon trop élevés. Dormir dans un dortoir en hamac à 100 pesos PPP et même chose pour le camping! Il faudrait voir avec le proprio et attendre, mais on ne veut pas perdre trop de temps, la journée est belle.

Nos photos de Isla Holbox
Isla Holbox
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On se trouve une chambre confortable pour 250 pesos pour deux en face du zocalo; la posada Raza. Pour 2 $ de différence, vaux mieux la chambre que le hamac! On cherche peu et il doit être possible de trouver un meilleur prix.

On passe trois jours tranquilles à Isla Holbox. Le soleil est toujours au rendez-vous et la plage presque déserte. Le seul point faible est que les restos sont tous assez chers. Pas de problème pour nous, on termine la canette de gaz et l'on se cuisine pour quelques repas pour la dernière fois avant notre retour. La vraie arnaque est pour l'eau. Les 4 litres sont à 25 pesos, les 1L à 10 pesos, pour économiser il faut absolument acheter un 20L pour 12 pesos. On paie une consigne que le commerçant nous redonne lors du retour du contenant (demandez un reçu)

vidéo de Isla Holbox


Il n'y a pas grand-chose à faire sur l'ile, se promener, se baigner et profiter du moment.

Sur l'ile, les guides de voyages et les blogueurs aiment dire qu'il n'y a pas de voitures... seulement des scooters, motos et cars de golf... Premièrement, dans le centre les cars de golf sont tellement nombreux, que c'est désagréable, deuxièmement il y a des exceptions, camion de police, grosses machineries, les camions de livraison (Bimbo, Eau purifiée, Coke...) et les hôtels qui considère avoir besoin d'un camion (ou assez riche pour en avoir un) ce qui fait que dans le village c'est assez chargé. Par contre, c'est vrai, on n’a pas vu de voitures;) Sur les petits chemins secondaires, on est bien tranquille par contre.


Isla Holbox





RIVIERA MAYA; PLAYA DEL CARMEN ET ISLA MUJERES

Playa del Carmen
Playa del Carmen


Mercredi, 26 mai Playa del Carmen


Le matin, nous prenons le premier ferry à 5 h 30 à 60 pesos pp. Un bus attend de l'autre côté et nous nous rendons à Cancún avant de prendre un autre transport pour Playa del Carmen. Nous cherchons peu et prenons une chambre à 200 pesos.

Playa del Carmen
Playa del Carmen

Il y a beaucoup plus de monde ici qu'à Isla Holbox. Il y a plusieurs hôtels du type tout inclus. L'eau est turquoise et invitante. Nous allons aussi sur la grande rue piétonne, mais les nombreux rabatteurs la rendent moins agréable. Sur cette rue, nous retrouvons toutes les babioles souvenirs qui peuvent exister... Le fait que nous sommes en basse saison nous permet de profiter de la plage non surpeuplée. On a lu qu'à Cancún il y avait 27,000 chambres et 25,000 à Playa del Carmen! Ça fait du monde!

Photos de Playa del Carment
Playa del Carmen
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Malheureusement, nos derniers jours au Mexique ne seront pas très gastronomiques. Il est plus facile de trouver un fast food, qu'un vrai petit resto mexicain, à prix mexicain... Ce n'est pas grave, on se rabat sur les sushis du Wal-Mart!

vidéo de Riviera Maya

Vidéo de Playa del Carmen et Isla Mujeres


Vendredi 28 mai 2010 Isla Mujeres


Nous partons de Playa del Carmen et prenons le bus pour Cancún à 26 pesos pp. Les vendeuses de tickets font toutes pour que nous prenions ADO à 40 pesos, mais nous insistons.

De Cancún, nous devons prendre un petit colectivo pour le port Juárez à 4km du centre. Un gros 5,5 pesos pour le trajet. Par la suite ferry pour Isla Mujeres. On pense avoir pris le ferry le plus cher, il doit bien en avoir un autre plus économique. Le trajet nous a couté 70 pesos pp. Nous arrivons sur l'ile après 15 minutes de trajet. Nous allons dans la rue piétonne et un homme nous offre une chambre avec Ac et salle de bain pour 250pesos, pourquoi pas l'AC pour une fois!

Nos photos de Isla Mujeres
Isla Mujeres
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Nous restons deux jours sur l'ile et partons à sa découverte à pied. Nous nous rendons facilement à Playa Rancheros (environ 5km) en marchant côté ouest et faisons le retour du côté est. Les restos semblent d'un mauvais rapport qualité-prix et nous décidons donc de nous cuisiner pour la dernière fois.

Isla Mujeres
Isla Mujeres

L'endroit n'est pas désagréable, mais, pour nous qui n'aimons pas faire la crevette sur la plage, il manque un peu de choses à faire.

Nous prenons donc le ferry du retour, nous resterons quelques jours à Cancún avant de prendre l'avion du retour.

Isla Mujeres
Isla Mujeres





NOTRE FINALE À CANCÚN

À VENIR