Los Antigos vers Chile Chico, Coyhaique, la Carretera Austral au Chili

NOUS AVONS PASSÉ UN PEU DE TEMPS EN ARGENTINE (allez voir le carnet argentin) : USHUAIA — EL CALAFATE — PERITO MORENO — EL CHALTEN ET TOUTE LA ROUTE SUR LE POUCE (EN AUTO-STOP) POUR SE RENDRE JUSQU'À LOS ANTIGOS ET TRAVERSER LA FRONTIÈRE DE DE L'ARGENTINE VERS LE CHILI POUR ENTAMNÉ LA ROUTE AUSTRALE.



25 février 2009 de LOS ANTIGOS Argentine à CHILE CHICO Chili

On retourne au Chili. On passe la frontière de sortie de l'Argentine de los Antigos à pied car elle n'est qu'à 1 km de notre camping. Entre 9 et 12 km séparent les deux frontières et nous commençons à faire le trajet à pied lorsqu'une vieille dame nous propose de prendre place dans sa voiture sans même que nous ayons fait du pouce. Elle nous dit qu'il y a beaucoup de km. Elle avance à 25-30km heure mais c'est plus vite qu'à pied. On fait les derniers 3km à pied (de la frontière à la ville) car la dame passe rapidement la frontière alors que nous, nous devons faire vérifier nos sacs. Pas le droit d'avoir de fruits, légumes et de fromage. On dit que nous n'avons pas de lait et ils nous disent que ce n'est pas interdit. Dire que nous l'avons jeté ce matin! La température est encore bonne. Le camping qui nous semblait intéressant selon notre guide ne loue que des chambres maintenant!


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On demande de l'info aux gens que nous croisons pour savoir où se trouve l'autre camping. On a l'adresse. Le premier nous dit que la rue est juste là!? Pourtant, on voit bien le nom de la rue sur le coin qui n'est pas du tout celui que nous lui montrons. Peut-être a-t-elle deux noms? On prend donc la rue et ne demandons à une autre personne car on est sceptique. Elle confirme que nous sommes sur la bonne rue (malgré le fait que ce n'est pas le nom qu'elle porte) mais nous dit qu'il n'y a aucun camping sur cette même rue. Nous voilà pas très avancés. Elle se donne la mission de nous aider et nous propose de nous conduire jusqu'au bureau d'information touristique. En chemin elle demande à un hôtel s'ils connaissent le nom du camping en leur donnant l'adresse mais ils n'en savent rien. Elle demande à des travailleurs de ville. Un deux lui indique que la rue que nous voulons n'est pas du tout ici et il y a bien un camping sur la rue demandée. Il indique le chemin et la dame nous conduit.

On arrive au camping, déception, ce n'est pas très agréable comme endroit et ambiance mais ça fera l'affaire pour une nuit et on profitera du BBQ et des quelques fruits dans le jardin.

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Ce qui est surprenant c'est qu’à Chile Chico et à Los Antiguos il fait bien chaud. Les deux villes bénéficient d'un micro climat. Donc on peut y voir pousser des cerises, prunes, poires, pêches et beaucoup d'autres.

26 Février 2009 Coyhaique Chili

Nous partons de notre camping en fin d'avant midi pour prendre le ferry de 13 h. Pour nous un ferry est un service nécessaire et il ne nous est jamais venu à l'idée de réserver des places! Pour les véhicules OK mais pour les passagers! On demande notre ticket et la dame au guichet nous dit qu'il y a de la place dans 4 jours seulement! Après avoir continué de lui poser des questions même si elle daignait à peine nous répondre, elle finit pour nous dire d'aller voir le capitaine. On va à l'entrée du ferry et on se fait tout de suite retourné par l'employé, il nous dit qu'il n'y a rien à faire. On retourne sur terre ferme et on regarde les gens qui nous entourent. On remarque que certains n'ont pas de tickets et semblent attendre là. On fait comme eux. Les passagers avec ticket embarquent, les voitures par la suite, ça prend une bonne heure pour faire le casse-tête pour entrer les voitures. C'est un tout petit ferry. Certains demandent aux voitures de les prendre pour pouvoir passer sans le ticket. C'est vraiment ridicule lorsque nous voyons une minuscule voiture affirmer qu'ils sont 9 dans la voiture!!! Les gens suivent à côté mais pas besoin de réfléchir bien longtemps pour se rendre compte que c'est impossible que tous ces gens entrent là dedans. On continu d'attendre bien patient. Le capitaine sort enfin on est 11 passagers sans ticket. Il semble hésiter et nous fait signe de prendre place dans le ferry. On se trouve une place assise, facile il doit bien y a voir 15 sièges de libres!!! C'est quoi l'affaire!? Bon on est dans le traversier est c'est le plus important. Le capitaine nous demande notre passeport, comme à notre habitude, on donne la photocopie plastifiée qui fait l'affaire. On paie pour notre ticket 4500 pesos chiliens par personne pour un trajet de 2 h 30.

On arrive à Ibanez, un petit village juste à la sortie du ferry. Il y a même 2 campings d'indiqués. On prend la route et marchons un 3-4km pour sortir de la ville complètement. On est suivi par un Chilien en voyage dans ce coin de pays. Il était à notre camping ce matin et a pris le ferry en même temps que nous. On commence à faire du pouce mais peu de voitures passent. L'attente est longue mais une camionnette rouge s'arrête. Nous prenons place et le Chilien qui est quelques centaines de mètres plus loin prend place dans la boite avec tous les sacs. Il venait tout juste de démissionner et était en train de faire chemin inverse pour la ville.

Nous arrivons à Coyhaique plus facilement que prévu. Une fois arrivées, les choses se compliquent. Le seul camping en ville que nous avons est fermé, la maison a soit été vandalisé ou brulé. On se rend au bureau d'info qui vient tout juste de fermé. Par chance, il laisse une liste complète de tous les hébergements disponibles en ville. Les campings sont assez chers à 5,000 par personne. On en voit seulement un dans le centre et c'est le moins cher à 3500 pesos par personne. On s'y rend. On se sent bousculé par l'homme qui nous montre son minuscule jardin avec une cuisine à l'extérieur qui n'a rien à envier à notre camping gaz car le tout est crasseux. Il y a une douche chaude aussi sale que la cuisine et ce n'est certainement pas parce que nous sommes plusieurs : nous sommes seuls et à voir la pelouse ça fait un bon bout de temps que personne n'a planté sa tente ici. Il commence à faire noir et nous n'avons aucune envie d'aller à l'extérieur de la ville donc on s'installe. On va se cherche quelque chose a manger à l'épicerie, et croule sous le sommeil rapidement.

Le lendemain, nous n'avons aucune envie de partir la journée même pour refaire du pouce. On est pas encore certain de la route que nous voulons faire. Mais on ne veut pas rester dans ce camping non plus. On retourne au bureau d'info qui est maintenant ouvert. Elle nous indique un seul autre camping dans le centre. Nous allons le voir. C'est dans un jardin plein de fruits, il y a un petit bâtiment avec salon et cuisine. La dame est bien sympathique et nous accorde un petit rabais sur son prix régulier. Nous avons donc le tout avec douche chaude pour 2,500 par personne, une super aubaine pour ici en comparaison des autres.

point de vue de la ville de Coyhaique

Ville de Coyhaique et rivière Coyhaique

ET voici le visage de l'Indien... avec un peu d'imagination...

La face de l'indien


On profite bien des fruits du jardin : prune, groseille, pomme et cerise qui de toute façon seront gaspillées autrement car on dirait bien que les gens en ont trop et laisse les fruits mûrs pourrir au sol. On ramasse donc plusieurs fruits et on se fait même une confiture.

Même nous, nous ne pourrons pas tout manger les fruits mûrs dans les arbres dommage autant de gaspillage. Au marché c'est l'abondance et les prix sont au plus bas.

Fruits à notre camping Fruits à notre camping
Fruits à notre camping

Fruits à notre camping Fruits à notre camping

On passe quelques jours ici à Coyhaique. Rien de spécial dans la ville, un petit parc national, quelques beaux points de vue mais la ville n’est calme et nous profitons de l'endroit un peu.

Vidéo de Dany et Gato


Par la suite nous continuerons sûrement par le nord en passant par Puerto Cines. On verra bien où notre pouce nous mènera.

Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)

El chalten en Argentine avec une semaine de pluie suivi d'un micro climat à Los Antigos et traverse de la frontiere pour le Chili

18 février 2009 Retour de El Chalten et le parc de Fitz Roy Argentine

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Le 10 février nous partons sur le pouce de El Calafate à El Chalten. Nous pensions que se serait difficile car le chemin est surtout fréquenté par les touristes soient en bus ou en voitures de location et ils sont rares à prendre des auto-stoppeurs avec eux. La chance est avec nous car trois Brésiliens, le père et ses deux fils nous prennent. Les femmes sont restées à l'hôtel ce qui fait deux places de libres. Un des fils revient d'un séjour de deux ans à Londres pour apprendre l'anglais. Par chance, car on ne comprend rien du Portugais. Son père lui pose plein de questions qu'il doit nous traduire. Le trajet passe rapidement.

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On s'installe dans le camping gratuit de la ville. Il y a plusieurs tentes d'installées malgré le fait qu'il n'y ait aucun service (pas de douche, pas d'abris, pas de toilette...) On comprendra plus tard pourquoi, c'est que les campings sont ici hors de prix sans aucune raison. Pour une simple douche et toilette les prix vont jusqu'à 30 pesos par personne!

Dès le lendemain, nous partons sous le soleil pour la montagne. Le premier campement est à moins de 2 h de marche et l'autre 1 h de plus. L'entrée du parc et les campings sont gratuits. Nous devons seulement en échange ne pas jeter nos déchets dans le parc et tout rapporter en ville à notre retour. Malheureusement, ça semble difficile pour certains qui laissent leurs déchets un peu partout... dommage!

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Nous arrêtons au premier campement car la pluie commence... Ce que nous ne savions pas c'est que cette pluie durerait pendant 8 jours!!! quelque minutes de soleil, et une journée nous avons eu 2 heures sans pluie! On était décidé à rester quelques jours pour profiter des beaux points vus qu'il y a dans les sentiers. On s'est donc armé de patience. Après 2 jours, deux Français sont arrivés en nous disant que la météo annonçait du soleil pour les 3 prochains jours. On est donc resté 3 jours de plus en attendant le soleil, eux sont restés deux jours. Ensuite une éclaircie de nuit (on voyait les étoiles) nous a donné un espoir. Le matin, nous avions une vue sur les montagnes à moitié dégagées et pas de pluie. On en a vite profité pour aller au camping plus loin pour se rapprocher du point vu. Le temps de démonter la tente que la pluie recommençait. 

Vidéo de notre semaine sous la tente



On s'installe au 2e camping... On attend. Le lendemain deux Français arrivent la même journée que nous à ce camping avec la météo! Ils annoncent que du soleil pour le lendemain. On pensait partir aujourd'hui car là on a une écoeurite aiguë! Mais comme ils annoncent beau demain.

Sommeil dans la tente
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Vidéo de El Chalten et du parc Los Glaciar



Eh oui, le 8e jour le soleil sortit en fin de matinée après une longue pluie... et un bel arc en ciel.

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On prend quelques photos mais on n’a même pas eu le courage d'aller au point de vue plus haut. On a vite démonté notre tente au sec et on est redescendu. On voulait prendre un camping mais vu les prix pratiqués on a laissé tomber.

Photos du parc de Fitz Roy

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On a essayé de faire du pouce (auto-stop) et au moment où on était pour laisser tomber et prêt à aller installer notre tente au camping municipal, un camion s'arrête nous conduit jusqu'à El Calafate. On est bien content de notre choix de ne pas rester dans la montagne malgré le soleil du matin car le ciel commence à se couvrir et le conducteur nous dit que selon la météo, c'est de la pluie pour les prochains jours. Il nous conduit jusqu'au camping et nous donne un gros 2L de boisson gazeuse! Un surplus de sa livraison! On a enfin une douche (chaude en plus) et l'endroit est pratique.

Les deux jours suivants, nous en profitons pour faire de la lessive... pas juste la lessive normale mais un gros ménage du printemps... (c'est l'automne qui va commencer mais disons que nous sommes sur l'horaire du Québec) On lave la tente, les matelas, les sacs de couchage... Tout. On profite du soleil de El Calafate. Et on mange différemment! Pendant notre semaine à El Chalten, nous n'avions que des pâtes et de la sauce au lait (champignons, Alfredo, asperges, fromage...) mais ça revient tout au même!
Prochaine destination Los Antiguos et Chile Chico. Il aurait été plus court de prendre la route 40 directe de El Chalten mais notre intuition nous disait qu'il valait mieux faire un détour (de 1,000 km tout de même) et prendre des routes plus fréquentées et surtout pavées.

On part donc une fin d'après-midi de El Calafate pour la jonction de Rio Gallegos. Un camionneur nous prend et nous descend dans un arrêt pour camion près de la jonction. On installe notre tente un peu plus bas car il est déjà 20 h.

Le lendemain, on se fait vite prendre, une fois par un couple, l'autre par un policier. Les deux fois les km passaient vite (la vitesse moyenne était de 150 km heure) sur une belle route. C'est donc très tôt que nous sommes arrivés à Caleta Olivia 1000 km plus loin. Le policier nous a montré les deux seuls attraits de la ville de San Julian (en passant devant) une reconstitution d'un navire espagnol et un vrai jet durant les affrontements Argertins — Anglais.
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Durant le trajet on a parlé des lois du pays et de celles de chez nous. Les différences sont très marquées surtout au niveau de la sécurité routière, nous en avons discuté un long moment.

On réussi à faire un autre bout jusqu'à Las Heras 200 km plus loin, un village essentiellement de travailleurs pour le pétrole. Personne ne semble continuer plus loin et on décide de rester là pour aujourd'hui, on installe notre tente juste à côté de la station-service après leur avoir demandé.

Le matin suivant, aussitôt la tente démontée, nous retournons à notre poste faire de l'auto-stop. Après 2heures d'attente on se décourage un peu. Il ne passe que des petites camionnettes blanches et ceux-ci sont des travailleurs pour une compagnie de pétrole donc ils ne se rendent pas très loin. On décide d'aller voir pour les bus. Les prix nous insistent à continuer à faire du pouce. Un petit repas préparé acheté à Lanonima et on retourne à notre poste. Un camion à sable nous propose de nous déposer à une vingtaine de km plus loin. De cette façon notre direction sera claire et on fera un peu pitié au milieu de nulle part. Il nous dépose près d'un pit de sable où il va se charger. En plein dans la pampa, le soleil frappe fort. Une seule voiture nous passe devant sans nous prendre. Le 2e véhicule qui passe (2heures plus tard!) nous prend. Super il se rend jusqu'à Los Antiguos!

La chaleur commence à se faire sentir depuis Las Heras et ça n'a rien pour nous déplaire. Dans le sud, il commence à faire trop froid. Une vague de froid d'automne surement. Il était temps pour nous de remonter au nord pour la chaleur. Notre tente et nos sacs de couchage ne sont pas très confortables lorsqu'il fait moins de 3 degrés C.

23 février 2009 LOS ANTIGUOS Argentine

Une grande partie des fruits a déjà été récoltée dans la région surtout les cerises et les petits fruits. Il en reste un peu dans certaines Chacras (ferme de fruit). On profite du climat. On a vite fait le tour de la ville et vu le mirador.
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On achète une confiture à un artisan sur sa Chacras. Quelle déception de voir qu'il y ajoute de la pectine! Mais ça reste très bon, les liqueurs font maison aussi.

25 février 2009 CHILE CHICO Chili

De retour au Chili. On passe la frontière de sortie de l'Argentine à pied car elle n'est qu'à 1 km de notre camping. Entre 9 et 12 km séparent les deux frontières et nous commençons à faire le trajet à pied lorsqu'une vieille dame nous propose de prendre place dans sa voiture sans même que nous ayons fait du pouce. Elle nous dit qu'il y a beaucoup de km. Elle avance à 25-30km heure mais c'est plus vite qu'à pied. On fait les derniers 3km à pied (de la frontière à la ville) car la dame passe rapidement la frontière alors que nous, nous devons faire vérifier nos sacs. Pas le droit d'avoir de fruits, légumes et de fromage. On dit que nous n'avons pas de lait et ils nous disent que ce n'est pas interdit. Dire que nous l'avons jeté ce matin! La température est encore bonne.

Par Maryse Guévin et Dany Thibault
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Le glacier Perito Moreno près de El Calafate en Patagonie Argentine

Mardi le 9 février 2009 El Calafate et Perito Moreno

Nous avons longuement réfléchi et hésité sur le fait d'aller voir le Perito Moreno. Les raisons qui nous ont fait hésité sont : le cout d'entré 60 pesos argentins par personne, le prix du bus 80 pesos par personne, le fait qu'il était impossible maintenant de dormir sur place contrairement à il y a quelque années. Ils ont décidé d'abolir les campings pour préserver le site par contre l'hôtel hors de prix et le restaurant à quelques mètres du glacier, eux, y sont toujours. On a bien pensé faire du pouce, mais peu de voitures passent et celles qui passent sont presque toujours complètes. Si on a la chance de s'y rendre... Il faut bien revenir. Du coup on aurait du apporté la tente et tout avec nous. Car on sait que c'est possible de se cacher et de faire du camping sauvage. Ceux qui ont leurs vélos le font facilement. On a aussi regardé pour louer une voiture qui est à 225 pesos la journée. Par contre les km sont limités et on aurait pu aller au glacier seulement. L'avantage de la voiture, c'est qu'en partant tôt, on ne paie pas l'entrée du site... Plusieurs le font. Le fait de se retrouver en gros groupes ne nous plaisait pas vraiment. On s’était aussi fait dire que le Grey (glacier de Torres del Paine) était presque aussi beau que celui-ci. Et comme nous voyageons longtemps; il faut faire des choix et on ne peut pas tout voir surtout en tour organisé, sinon on va rentrer dans 1 mois;))

Photo du Glacier Grey à Torres del paine
Pantagonie Chilienne Parc Torres del Paine

Bon après hésitation, on a décidé d'y aller. On a fait quelques recherches sur le net avant. On attendu une journée où il ne faisait pas si mal. (il pleut souvent près du glacier et les montagnes sont presque toujours dans les nuages). On a pris le bus à 8 h 30 pour 1 h 30 de route environ. On a observé, écouté le glacier pendant quelques heures avant de reprendre le bus à 15 h 30 pour arriver à El Calafate à 17 h.

Vidéo du Glacier Perito Moreno


Photos du Perito Moreno
LE glacier Perito Moreno
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Le glacier est magnifique, les morceaux tombent fréquemment mais c'est difficile de les prendre en photos et vidéos. Dany a réussi à en avoir quelques exemples. Malheureusement le plus beau que nous ayons vu est tombé avant même que nous arrivions sur la passerelle.

Le glacier Perito Moreno
Il y a beaucoup de monde, mais comme on s'y attendait ça a bien passé. On ne regrette pas d'y être allé, le glacier est vraiment impressionnant.

Le glacier Perito Moreno

Donc départ pour nous demain pour El Chalten sur le pouce on espère que la chance sera encore avec nous.


Par Maryse Guévin et Dany Thibault
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Sur le pouce ( Auto Stop) de Ushuaia en Argentine à Punta Arenas au Chili.

1 février 2009 de Ushuaia à Punta Arenas

Nous sommes arrivés de Punta Arenas à Ushuaia sur le pouce un dimanche... comme ça semble avoir été chanceux, c'est un dimanche que nous repartons de la ville. Il fait froid, il pleut mais on fait tout de même nos sacs. On marche le 4 km pour se rendre dans le centre-ville et prendre le bus à 1,80 peso qui nous emmènera à la sortie de la ville près du terminus. Le bus arrive à 8 h seulement alors que la personne de l'information touristique nous avait dit 7 h 30... Encore une mauvaise info. On fait le long trajet et on arrive enfin sous une fine pluie. On s'installe sur la route pour le stop. On a les pouces qui gèlent tellement le vent est froid. On doit surveiller de baisser notre pouce lorsque les bus passent. On commençait à désespérer lorsqu'un chauffeur livreur de journaux s'arrête. Il se prend pour un pilote de formule 1 et fait plusieurs arrêts en route pour vérifier les pneus... Il économise plusieurs km à couper les virages... Maryse est assise à l'arrière sur les journaux, Dany a la pleine vue sur la route qui défile vite. Il fait un court arrêt à Tolhuin et nous conduit jusqu'à Rio Grande.

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De là un peu de marche pour nous rendre à la jonction pour la prochaine destination : San Sebastien, la frontière Chili — Argentine. On prend le temps de manger nos sandwichs dans une station-service. On attend peu de temps pour continuer notre route jusqu'à la frontière de l'Argentine. Le gars fait un court arrêt dans une rue à proximité. On passe le contrôle et là personne ne veut nous prendre jusqu'à l'autre côté de la frontière, pour passer côté Chilien. On ne veut pas passer une nuit entre le Chili et l'Argentine en camping sauvage de peur que ça cause un problème le lendemain au contrôle. On décide donc d'entreprendre à pied le 15 km car il est déjà 18 h.

Enfin, après peu de temps, quelqu'un nous offre la boite de la camionnette comme transport; super on économise nos semelles...

On voit un camping juste passer la frontière. On décide que c'est assez pour aujourd'hui. En fait ce n'est pas tout à fait un camping mais un resto-motel qui laisse les gens planter leur tente gratuitement.

2 février 2009

On est sur la route à 8 h pour tenter le coup en direction de Rio Gallegos ou de Porvenir, les premiers qui s'arrêtent pour une de ces deux directions sera la nôtre. Comme hier, les gens ne semblent pas intéressés de nous prendre ou leur voiture est pleine. Il y a encore un bon vent frais et on décide de marcher les 500 m qui nous séparent du contrôle que nous avons passé hier. Il reste une camionnette qui passe les contrôles, on leur demande leur direction, ils nous disent Porvenir. Ce n'était pas notre premier choix car cela nous fait faire un grand détour mais après hésitation on embarque.

On arrive à Porvenir après avoir beaucoup discuté. On se dirige vers le ferry, on a déjà tout prévu dans notre tête, le restaurant ce soir, et demain tôt sur la route pour le nord. Eh bien non, pas de ferry le lundi... On doit attendre demain. On se promène un peu en ville. Ça ressemble presque à une ville désertée! Mais quelques jolies maisons.


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Il y a quelques hôtels, quelque camping mais on décide de faire du camping sauvage. On a remarqué lorsque nous nous dirigions vers le ferry des remises abandonnées. On y installe notre tente, ça aura l'avantage de nous protéger du vent. En plus nous avons un surveillant. En fait, un petit chien y a élu domicile et jappe à chaque passant donc on saura si quelqu'un arrive! On le nourrit un peu en échange.

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Lendemain à 13 h, on prend le ferry pour Punta Arenas où on y passera une nuit.
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4 février De Punta Arenas à El Calafate

Encore le lendemain matin départ pour El Calafate. En étant réaliste, on avait prévu au moins 2 jours pour relier la ville. On attend donc sur le bord de la route à 8 h. On fait les premiers km rapidement. Ensuite une gentille dame et son fils nous ont prennent pour encore quelque km et ils ont insisté pour que nous prenions le café dans la cabane à pêche avec son père qui est pêcheur. Ceci fait, nous retournons sur le bord de la route et voyons un bus qui s'arrête. On lui fait signe que non, on ne veut pas de bus mais il nous dit de prendre place, il n'y a pas de passagers et nous avons tout le bus pour nous tout seul. Il nous fait descendre à 12 km de la frontière.

On a le même problème qu'à la Terre de Feu. Près de la frontière personne ne semble intéressé à nous prendre. On prend donc notre diner près de la route et un gars s'arrête et nous propose les 12 km mais pas plus nous dit-il. On prend place et une fois passé la 1ere frontière il nous fait signe de reprendre place avec lui. On passe la 2e frontière et il nous fait encore signe de prendre place avec lui. IL nous fait faire finalement 85 km! On est maintenant sur la jonction pour El Calafate on a dépassé Rio Gallegos, on y croit déjà presque pas lorsqu'un camionneur s'arrête pour nous prendre. IL se rend directement à El Calafate. La chance est vraiment avec nous aujourd'hui. En plus ce camionneur plus que sympathique nous fait le cadeau de 2 cd de musique traditionnelle d'Argentine, le maté et un gros sac de biscuits qu'il insiste pour que nous apportions avec nous. On6 est tout gêné d'autant de générosité, déjà de nous conduire jusqu'au centre de El Calafate en était beaucoup pour nous. Une superbe rencontre, un 300km qui aura passé bien vite. On se trouve un camping surpeuplé mais bien aménagé à deux pas de la ville. Le camping municipal à 15 pesos par personne.


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On reste quelques jours dans le camping à mettre de l'ordre dans notre carnet et à trouver un moyen d'aller au Perito Moreno à moindre cout. En fait, on pensait aller au camping qui se trouvait à 7 km de celui-ci mais il a été fermé comme tous les autres. Maintenant il ne reste que l'hôtel super cher! On réfléchit à faire du pouce et du camping sauvage... On hésite, on ne sait pas, on se laisse quelques jours pour y penser.



Par Maryse Guévin et Dany Thibault
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