Une journée qui commence bien, mais
qui se termine avec un petit défi pour nous aujourd’hui. Notre
plan de match ne fonctionne pas aussi bien que prévu, mais ce n’est
pas grave… On ne peut jamais être mal pris avec tous nos
équipements… Le camping ou la cuisine, rien ne peut nous
restreindre dans notre liberté de choisir.
Après une petite conversation avec la
proprio de la casa de Pilon et ses recommandations pour les
prochaines casas disponibles pour nous; soit à Media Luna,
Manzanillo ainsi que Niquero. Elle a pris les devants de les appeler
même si nous disons que nous n’avons aucune idée d’où nous
nous arrêterons ce soir.
Elle nous dit également qu’il y a
quelques casas à Las Coloradas et pas seulement le camping. Ça nous
rassure.
On part de Pilon et dès le départ
c’est la grosse montée, on monte à environ 280 mètres, mais
c’est sur 4 km, donc Maryse pousse son vélo alors que Dany
réussit à rester sur son vélo. Bon à une vitesse piétonne et
certainement en donnant un peu de misère au vélo, mais on y arrive
tous les deux. Malheureusement, encore une fois le mauvais état de
la route nous empêche de bien profiter de la descente.
À la jonction, on décide que nous
irons vers Niquero, au lieu de passer droit et prendre la direction
de Bayamo. On a du temps, il nous reste plus de 3 mois donc on en
profite.
On passe devant Niquero, ensuite, on
continue vers Las Coloradas, on a le vent dans le dos et il y a des
nuages aujourd’hui une bonne partie de la journée. Une fois sur
place à Las Coloradas, on voit bien que ce n’est pas si joli, mais
on s'en attendait. On va voir pour le campismo, mais le gardien dit
que tout est plein et que de toute façon il ne prend pas les
étrangers, pourtant nous avons selon le site officiel que c’est OK
pour les étrangers… Bon, on va voir pour les casas, nous en avons
vu deux : une est, semble-t-il, louée par des Canadiens et
l’autre casa bleue, je la visite la chambre, mais c’est
franchement médiocre et je préfère dormir en tente plutôt que de
payer pour ce taudis à 15 CUC. Un autre homme de façon
illégale nous offre aussi un endroit un peu plus loin… Toujours
pas de porte qui barre, pas d’AC, pas de toilette dans la maison
(mais dehors) pas de douche... On est prêt au confort minimum sans
problème, mais pas à payer le prix fort pour ça. Il ne faut pas
oublier qu’une nuit dans ces chambres est le prix de 2 semaines et
parfois même 1 mois de salaire pour eux!
Comme il y a des casas bleus dans le
secteur, les nombreuses casas rouges ne sont pas prêtes à prendre
des étrangers avec raison.
On réfléchit en mangeant nos
sandwichs à l’ombre d’un arbre près du campismo. On regarde
pour aller au Cap Cruz, mais on doit payer l’entrée pour s’y
rendre. Dany casse le pied de son vélo; vraiment, c’est une
malchance, car il nous est très très utile. On verra pour le faire
réparer aussitôt que possible.
Le temps avance et la chaleur est
toujours bien présente. On prend le chemin inverse et nous
retournons à Niquero. On trouve une seule casa bleue. L’homme nous
dit qu’il nous attendait (c’est là qu’on se rend compte que
notre dame de ce matin a fait le tour de toutes les casas des villes
avoisinantes en leur disant de guetter des cyclistes et ça se
confirmera dans les autres endroits). On le trouve bien suffisant et
ça ne nous plait pas du tout. On décide donc d’aller voir
ailleurs… mais il n’y a pas d’ailleurs. On trouve une casa
rouge, mais ce n’est pas possible d’y rester pour la nuit. Il se
fait tard. On est un peu découragé d’encourager l’autre casa
qui ne nous a pas fait bonne impression, mais qui semble la seule en
ville. En reprenant le chemin pour cette casa, car nous n’avions
pas trouvé d’endroits intéressants pour le camping, on passe
devant un grand hôtel. Je vais y jeter un œil… On sait jamais.
Les prix sont affichés en gros ! 18 CUC la nuit pour deux
personnes; spécial du Nouvel An.
Notre hotel de la chaine Islazul; Hotel Niquero
Pourquoi pas! La chambre est immense !
Avec petit coin salle à manger. Ça nous permettra de ne pas aller
rejoindre à reculons la seule casa trouvée. On s’installe. C’est
Dany qui a le gros du travail, car il monte les 2 vélos en haut et
bagage pendant que je guette le reste dans l’entrée.
La journée, a été très chaude,
plusieurs km de parcourus donc encore une fois on est bien heureux
d’avoir une chambre. Si l’on regarde de près, on voit que
l’hôtel manque beaucoup d’amour, mais on peut deviner qu’il
était bien classe il y a des années. * il est très mal coté dans
les guides de voyage Hotel Niquero.
On part à la recherche de notre
souper.
Ensuite, on ne se fait pas prier après
cette journée épuisante et à 19 h s’est dodo!
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Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde de 4 ans et autres aventures à travers le monde.
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)
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