C’est après un bon déjeuner dans
notre tout-inclus que nous quittons La Florida en direction de Ciego
de Avila. Il y a achalandage… nous sommes 6 personnes !!! Nous
avons vu que le stationnement dès 7 h était presque vide, une
seule voiture immatriculée « T » était dans le stationnement.
Ce qui nous a surpris du déjeuner c’est qu’après avoir eu droit
à un café au lait, nous avions droit à un café! Est-ce leur
habitude de prendre un café au lait suivi d’un café ? Un café
au lait ça ne compte pas comme un café !? On laisse tomber pour
le café expresso. Ce n’est pas tout : nous avons de la
route à faire soit 70 km, avant que la pluie soit de retour.
Les routes sont pas toujours douces assis sur notre vélo.
Nous arrivons à Ciego de Avila vers
midi. On doit faire 2 casas pour trouver au prix de 15 CUC. Nous
aurons tout l’étage pour nous. Le vieux couple est particulier.
Lui est extrêmement sympathique ce qui fait contraste avec la dame
qui nous regarde à peine, assis dans sa chaise berçante.
Notre Casa, juste au coin. On doit dire que les calèches étaient plus matinal que nous!
Notre Casa, juste au coin. On doit dire que les calèches étaient plus matinal que nous!
On se rend au centre. Comme toute
ville qui se respecte, il y a une rue piétonne. Une belle rue
piétonne pour cette petite ville. On décide de prendre 2 nuits sur
place pour pouvoir aller visiter un peu autour de la ville le
lendemain, car l’endroit semble intéressant.
Près du centre de la ville, il y a un
parc avec un lac qui n’est pas si esthétique finalement. On marche
pour faire le tour. Il y a de l’art tout le long du sentier. Des
animaux exotiques faits de ferraille. Aussi, qu’un resto dans un
vieil avion, il y a plein de cantines fermées actuellement, mais
certainement animées les fins de semaine.
Il y avait des tonnes d'animaux fait de récupération de ferailles, en voisins quelques uns.
Plus loin, d'anciennes locomotives
On tombe également sur le resto Canada
où ils vendent burger et spaghetti très cubain et prix cubain
également. Nous nous y arrêterons!
On adore les villes avec un parc
central. Ça manque un peu chez nous. On voit les enfants s’amuser
avec la location de patin à roues. Des vendeurs de collation, de
glace ou de petits trucs circulent. Il est toujours intéressant de
prendre une pose et de voir la vie aller. À Cuba, c’est ces parcs
où nous aimerons prendre un arrêt pour voir la vie locale à défaut
d’avoir des marchés nombreux et achalandés.
On trouve également notre spaghetti le
moins cher de Cuba ! Le resto est Rapipizza : assiette de
spaghetti criolla à 1,60 CUP !!! Déjà, c’est rare de voir des
fractions dans les CUP. 1,60 CUP = 0,08 $ CA oui 8 cent!
Habituellement, c’est plutôt entre 6 et 10 CUP pour une assiette
de spaghetti. Pour une petite portion de spaghetti au jus de tomate
(bien oui, criolla c’était juste du jus de tomate, mais à ce prix
on aurait essayé n’importe quoi).
Comme la portion n’est pas suffisante
pour Dany et que le resto a fermé juste après notre commande, on va
à la recherche d’un autre truc pour terminer notre souper. On fait
quelques restos. Pénurie un peu partout. Les casse-croutes n’ont
presque rien à offrir : seulement des boissons, tout le reste a
été vendu.
Regardez bien... Tous les gens jusqu'à dépassé la batisse blanche, attendent pour une place dans la Coppelia (crème glacé) on est très patient et nous avions tout notre temps, mais là c'est trop! Pas de crème glacé à Ciego de Avila pour nous.
On se prendra des petits gateaux d'un marchand ambulant.
On finit par trouver un casse-croute
qui fait des boulettes, mais il n’a pas de pain. Bon, on prend le
risque, nous avons vu du pain à 1 km d’ici. Le pain est
souvent rare. On s’y rend et l’on réussit à acheter des petits
pains. On va ensuite voir l’homme qui vend des boulettes de porc
cuites à 1,60 CUP la boulette. L’attente est très longue. Pas que
la file soit si énorme; il doit y avoir pas plus de 10 personnes
avant nous, mais chacun prend 25 boulettes !!! J’imagine que le
prix est bon ! Les boulettes cuisent sur la plaque à 10 de la
fois. Bon comme souvent, malgré le temps minimum de cuisson, c’est
ailleurs que le temps se perd. On est patient et l’on espère
seulement qu’il restera quelques boulettes lorsque ce sera notre
tour.
On finit par y arriver ! On prend nos
boulettes que nous mettons dans notre pain. Les autres clients nous
voyant faire nous disent que nous sommes bien débrouillards avec un
clin d’œil.
On refait le plein d’eau pour être
prêt pour demain, ils ont une réserve de cruche. On ne comprend pas
trop d’où vient cette eau, mais pas du robinet en tout cas on
imagine que c’est un marchand qui passe remplir la réserve des
gens, un mystère pour Ciego de Avila, mais il ne faut pas boire
l’eau du robinet selon les proprios. Si eux ne le font pas, on ne
le fera pas non plus.
Récit de nos 5 mois à vélo à Cuba 2018-19
Récit de notre voyage de 3 mois en Birmanie 2017-18
Récit de notre voyage en Thailande 2017-18
Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde de 4 ans et autres aventures à travers le monde.
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)
Voyage Tour du monde de 4 ans et autres aventures à travers le monde.
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)