Ascension du volcan Santa Ana à partir du Cerro Verde et vu du volcan Izalco au El Salvador

Parque los Volcanos, Cerro Verde, Santa Ana, Izalco

Lundi 8 mars 2010 : Le Volcan de Santa Ana

Le matin, nous allons prendre un bus pour le Cerro Verde (vallée des volcans). Le départ est à 8 h et ce terminal est juste à côté de notre chambre. Nous achetons notre ticket à 0,90 $ par personne.

En bus, nous avons une belle vue sur le lac Coatepeque. Nous arrivons après 2heures de route et 30 km. Nous payons notre première entrée 1 $ par personne. Ensuite, nous devons payer un guide 1 $ par personne obligatoire pour monter sur les volcans. Nous avons le choix entre le volcan Izalco sans frais supplémentaire ou le Santa Elena avec 7 $ de plus. Le proprio de Casa Frolaz, nous avait conseillé le Santa Ana, et ce matin, lorsque nous avons demandé au policier à l'entrée il nous a aussi dit que le Santa Ana était bien plus joli. Les guides, deux filles, nous disent que la vue est semblable de l'un ou de l'autre. De toute façon, nous disent-elles encore, il y a peu de chance pour qu'aujourd'hui il y ait une montée au Santa Ana par manque de monde. On attend que 10 h arrive pour savoir ce qu'il en sera. On regarde le volcan Izalco que nous voyons bien et qui a l'air peu intéressant à monter avec sa rude pente sans végétation. Nous retournons voir les guides et insistons sur le fait que nous voulons aller au Santa Ana. (On comprendra plus tard qu’une des guides aurait aimé prendre ça relax aujourd'hui et rester à l'entrée.)

Nos photos de notre ascension
Parque los Volcanos, Cerro Verde, Santa Ana, Izalco
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À 11 h, le groupe pour Santa Ana est formé de 8 personnes, un groupe de 6 personnes et nous. Nous suivons la guide et la marche se referme par un policier (obligatoire). La marche est un peu rapide au début, on doit descendre le Cerro Verde où nous sommes avant d'entamer la montée sur le Santa Ana. Durant la montée, la guide peu en forme ralentit et le policier prend les devants. Nous fermons la marche avec la guide à notre grand bonheur. On prend le temps de faire quelques clichés de la végétation surprenante, il y a deux arrêts pour payer les droits d'entrée sur le terrain privé et une « donation » au parc! Pour un total de 7 $. La montée se fait bien, nous zigzaguons doucement, en moins de 2 h nous sommes au sommet.


Parque los Volcanos, Cerro Verde, Santa Ana, Izalco

Une fois en haut, la vue sur la lagune intérieure du volcan est superbe. Le policier, pas très bon pour les photographies, en a pris trois dont seulement une est acceptable faute de mieux. Nous y passons un temps raisonnable à notre grande surprise (avec les groupes, on se sent toujours à la course habituellement). Par contre, nous serions bien restés tout l'après-midi, mais on doit redescendre avec notre guide et le policier. On voit d'autres groupes et l'on demande à notre guide pourquoi, car pour les visites nous n'avions le choix qu'à 11 h seulement. Elle nous explique que si nous engageons notre propre sécurité (un policier) nous pouvons y aller à l'heure qui nous plait.

Vidéo de la ville de Santa Ana, du volcan et du Lago de Coatepeque



La descente se fait rapidement, surtout par le groupe de 6 qui semble pressé d'arriver au stationnement. Nous essayons de prendre quelques photos. Après la descente, la montée, on doit remonter le Cerro Verde pour arriver à l'entrée. Il est 14 h 30 lorsque nous arrivons. Nous nous informons sur les possibilités de camping (pour nos lecteurs, car, nous, nous ne sommes pas partis avec notre équipement, car nous n'avions pas d’infos). On peut camper pour 10 $ la tente. Assez cher tout de même.

Il y a un bus à 15 h à ce qu'il parait, nous l'attendons, mais il ne vient pas. Le dernier bus est celui de 16 h, mais il ne va qu'à El Conga et de là nous devons changer de bus. C'est un peu ennuyeux, mais pas le choix. Sur la route du retour, on voit des policiers avec des radars pour la vitesse, ça fait longtemps que nous n'avons pas vu ça!!!

On se prend un rapide truc à manger pour le souper et rentrons à notre chambre.

Parque los Volcanos, Cerro Verde, Santa Ana, Izalco

Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage sac à dos Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)
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Salvador ,ville de Santa Ana et la Casa Frolaz

Samedi 6 mars 2010 Santa Ana

Le matin, nous attrapons un bus de Suchitoto pour San Salvador, c'est la façon la plus facile pour rejoindre Santa Ana. Sinon, pour épargner quelques kilomètres, nous aurions pu passer par Aguilares, mais nous ne sommes pas certains qu'il y a des bus ensuite par ce chemin. On prend donc le bus vers 6 h à 0,70 $ par personne pour 34 km

Ensuite, nous devons passer du terminal Oriente à l'Occidente. On prend le bus no 7 pour 0,20 $ par personne. Nous enchainons immédiatement avec le bus pour Santa Ana, le bus économique coute 0,85 $ par personne. Au Salvador, aucun changement pour les bus, ce sont toujours les anciens bus scolaires américains, par contre, ils ont l'air moins en ordre que dans d'autres pays. Nous avons vu beaucoup de pannes. Comme toujours, le trajet est lent et long.

Ville de Santa Ana

Nous entrons en ville, il est près de midi, nous voyons les affiches de McDo, Pizza Hut et d'autres chaines en cours de route. Une fois à Santa Ana, nous prenons une adresse listée dans notre guide. En fait, il y a peu d'hôtels backpacker au Salvador, dû au fait qu'il y a peu de backpackers! Il est donc aussi difficile d'avoir de l’info et c’est ce que nous pensons aller chercher à cet endroit. Le bus nous descend au marché et nous prenons donc la direction de la Casa Frolaz. Nous avons l'adresse, mais comme à Suchitoto, avec la Casa Rubia, il n'y a pas d'affiches, il y a même des gens de la rue voisine qui ne savent pas qu'il existe. Nous y arrivons tout de même.

C'est le proprio qui nous accueille et nous annonce le prix de 7 $ par personne en dortoir. Un peu cher, pensons-nous, il nous montre le dortoir pour deux personnes, il est magnifique. Nous pouvons aussi choisir le dortoir de quatre si nous ne voulons pas être seuls, nous dit-il. On choisit la tranquillité et nous serons justes nous deux dans cette chambre. Nous signons le registre, surpris, nous sommes les seuls depuis 1 semaine! L'endroit est superbe et raffiné, tout le contraire d'un hébergement backpacker. Nous avons l'eau chaude (et même pour faire la vaisselle!), une belle cuisine à disposition, WiFi, la télévision, une série de films..., tout y est. Nous nous informons pour les bus, le volcan, et plein d'autres questions sur le pays en général. Nous complétons nos recherches pour le trajet à venir, avec des recherches sur internet.

Casa Frolaz

Ville de Santa Ana Ville de Santa Ana Ville de Santa Ana
Ville de Santa Ana Ville de Santa Ana Ville de Santa Ana


Nous ne résistons pas à l'appel de la pizza, la grande est à 5 $ en promotion. Ensuite, retour au calme de notre hébergement, nous jasons avec trois voyageurs qui sont arrivés en après-midi. Nous allons aussi au supermarket et l'on trouve la marque maison du commerce (la marque cheap) DANY! On voit même une pharmacie à son nom.

Ville de Santa Ana Ville de Santa Ana


Nous faisons ensuite le tour des hôtels, pour trouver moins cher pour demain. Dans le quartier, il y a plusieurs hôtels de passe, mais pourvu que ce soit propre et un tant soit peu tranquille ça ne nous dérange pas outre mesure. Nous demandons les prix à quelqu'un, 3 $ de l'heure ou 8 $ pour la nuit. Demain, nous choisirons. Le soir en y repensant, on a des doutes... est-ce comme à Quito? Si l'on veut la chambre pour la nuit, elle nous appartient seulement à partir de 18 h le soir jusqu'à 7 h le matin et ce n'est pas un jour entier?

Nos photos de la ville de Santa Ana
Ville de Santa Ana
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Dimanche 7 mars 2010, Santa Ana


Le matin, nos doutes seront confirmés. Ils ne veulent même pas faire de prix pour 24 h. Nous allons au centre et regardons quelques hôtels, mais tout est cher. On en trouve un à 8 $ pour 24 h (ça ne ressemble pas à un hôtel de passe), mais il est complet. Nous continuons nos recherches, et tombons sur l’El Faro (aussi listé dans certains guides). La petite chambre est à 9 $ la nuit pour deux. Il loue aussi des chambres à l'heure, nous n'avons pas vraiment le choix en fin compte, car durant notre séjour de 4 jours ici, nous serons les seuls à prendre la chambre pour la nuit entière. (Il en loue très peu à l'heure aussi, on se demande comment il fait pour être rentable.) L'avantage, ici c'est que nous sommes à quelques rues du terminal.

L'hôtel El Faro
Ville de Santa Ana Ville de Santa Ana

En fin de matinée, nous allons voir la cathédrale. Nous rencontrons en chemin un homme et deux femmes très sympathiques qui font un bout de chemin avec nous et nous parlons. Les femmes sont bien contentes de pouvoir me parler en espagnol, mais l'homme qui parle à Dany s’entête à parler en anglais, Dany lui répond en espagnol. Ils ont de la famille à Montréal et lui a déjà été en Alaska!!! Ça ne ressemble pas à une histoire inventée, de toute façon qui inventerait d'avoir été en Alaska? Nous parlons avec eux un moment.

Dans notre chambre nous avons la télévision, nous regardons les nouvelles, mais ça fait peur. Il y a beaucoup de crime ici. Surtout le soir de ce que nous en comprenons aux nouvelles. Ici, comme au Honduras d'ailleurs chaque commerce, pharmacie, hôtel, compagnie de bus, camion de livraison de pain ont leurs gardes de sécurité bien armés d'un fusil à pompe. Pas toujours rassurant!

VIDÉO DANS LE PROCHAIN MESSAGE, cliquez ici



Ville de Santa Ana


Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage sac à dos Tour du monde 2006-2010
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Suchitoto, village colonial tranquille et le lago Suchitlan au El Salvador.

Suchitoto, El Salvador et le lac Suchitlan

Vendredi 5 mars 2010, Suchitoto

Le matin, après notre nuit au Casa Rubia, Dany ne se sent pas bien, notre montée en bus d'hier et la rapide descente lui ont bouché les oreilles. Je le laisse dormir et je pars à la recherche d'une chambre moins chère. J'en vois peu, et je me dis que, s'ils n'ont pas d'affiche comme à la Casa Rubia où nous sommes, il est normal que je ne les trouve pas.

Suchitoto, El Salvador et le lac Suchitlan

Je tombe finalement sur l'Hôtel Vista del Lago, qui a comme son nom l'indique une vue sur le lac. Elle me fait visiter une des quatre chambres. Celles-ci sont très très sommaires, mais ça nous ira. Je reviens à la chambre, on fait nos sacs et profitons un peu d'internet WiFi qui est disponible.

Nos photos de Suchitoto
Suchitoto, El Salvador et le lac Suchitlan
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Après avoir pris place dans notre nouvel hôtel, nous allons au marché, on prend un repas et l'on poursuit avec une descente vers le lac. On fait nos lâches et pour remonter nous prenons le bus qui passe régulièrement et qui ne nous appauvrit que de 0,25 $.

Suchitoto, El Salvado, cascada Los Tercios; formations de roches étranges

Ensuite, nous allons marcher sur la route qui mène à la cascade Los Tercios. La formation de roche est très intéressante, mais il n'y a aucune eau à cette saison. Après avoir fait tout ça et marché dans quelques rues du village, on décide que notre départ sera pour demain. Ce village nous laissera une impression de tranquillité avec le peu de voitures qui y circulent et les eaux calmes du lac.

Vidéo de Suchitoto


Demain, nous prendrons donc un bus pour San Salvador suivi d'un autre pour Santa Ana. Passer par la capitale nous fait faire plusieurs kilomètres inutiles, mais c'est, la façon la plus facile nous dit, le proprio de l'hôtel.

Suchitoto, El Salvador et le lac Suchitlan

Par Maryse Guévin et Dany Thibault
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Arrivé au Salvador, douanes faciles et long trajet de bus suivi d'un peu d'auto stop

Jeudi 4 mars 2010, Suchitoto, El Salvador


Le matin, nous quittons notre chambre de Copan Ruinas au Honduras pour aller prendre le minibus. On hésitait à prendre un bus pour Entrada et ensuite en prendre un direct pour la frontière, mais on s'est dit que nous étions peut-être beaucoup mieux d'en prendre un direct pour Santa Rosa de Copan et de ce terminal, prendre le bus pour la frontière.

On prend donc le premier minibus pour Santa Rosa à 6 h 40. Le trajet est de 80 lempiras (assez cher). Deux autres touristes prennent place avec nous, on entend qu'ils vont au Salvador, surprenant, car il y a peu de touristes qui s'aventurent dans ce pays et nous serons 4 à traverser en même temps. Une fois sortis du minibus, tous nous indiquent comment se rendre à la frontière, il y en a même un qui reste avec nous pour nous montrer où sera le bus. On se méfie on dirait des gens qui voudraient nous escroquer de quelques lempiras. On essaie d'aller chercher des infos par nous-mêmes, mais on reçoit les mêmes. On parle un peu avec les deux Hollandais en attendant le bus. Ils ne savent pas exactement où ils vont aller et décident à la dernière minute de se rendre à Suchitoto. Nous aussi, après hésitations nous choisissons La Palma.

Le bus arrive enfin, il y a des gens qui font le trajet depuis une autre ville. On prend place, les sacs au-dessus de notre tête. Le transport coûte 70 lempiras de Santa Rosa de Copan à Nuevo Ocotepeque. Après avoir fait quelques kilomètres en s'arrêtant tout le temps, il décide que nous changerons tous de bus! Nous venons tout juste de payer. Toujours un peu sur nos gardes, Dany prend la peine de spécifier à notre nouveau chauffeur en discussion avec notre ancien chauffeur que nous avons payé et que nous n’avons pas eu de billets. Pas de problème, répondent les deux chauffeurs. Les autres passagers ne font pas de cas du changement de bus.

Ensuite, le gars du nouveau bus demande aux gens de payer. Il passe par certains qui lui répondent qu'ils ont payé dans l'autre bus, mais ils n'ont pas de billets, tout comme nous. Il répond que sans billet, c'est comme s'ils n'avaient pas payé. Tous se plaignent un peu, pour nous il passe droit (il nous a surement déjà vu parler aux chauffeurs) et demande la même chose aux autres touristes qui n'ont pas de billet pour preuve. Il laisse tomber, mais lorsque nous arrivons près de notre destination et qu'il reprend possession des billets, nous lui disons d’aller parler avec le chauffeur, nous sommes en règle. Il laisse vite tomber.

Une fois à Nuevo Ocotepeque, un taxi nous offre le prix de 14 lempiras pp. Le chauffeur d'un minibus nous dit de prendre SON transport, mais commence au même prix!!! Il finit par baisser son prix à 10 lempiras par personne, mais, pour une fois, on prend le taxi pour économiser du temps avec les deux Hollandais. Pour une fois, on a un chauffeur qui n'essaie pas de nous arnaquer, même au contraire, il nous donne plusieurs conseils et prix pour les bus publics du Salvador. Il nous dit de faire attention, il y a un bus qui est deux fois plus cher juste parce qu'il est un peu plus vite. Vraiment, c'est rare de voir autant d'honnêteté de la part d'un chauffeur de taxi et, en plus, près d'une frontière!!! En plus, il nous conduira directement jusqu'au terminal du côté salvadorien. On passe la douane comme si l'on passait sur une route normale, pas de taxe de sortie pour le Honduras, pas de taxe d'entrée au Salvador (on pensait qu'en tant que Canadien, on devait payer une carte touristique). Il n'y a qu'un douanier qui prend en note nos numéros de passeport.

Nous décidons d'aller manger un peu avant de prendre un bus et nous disons au revoir au couple voyageur. Nous trouvons un petit repas composé de riz, chou-fleur, frijoles et tortillas à 1,60 $. Eh oui, nous sommes avec les $ US maintenant, le Salvador ayant pris cette monnaie depuis quelques années seulement.

Après le repas, on change le reste de nos lempiras en $ US. Ensuite, nous retournons au terminal. On doit prendre le bus pour Alguilares, qui est l'endroit où l'on doit changer de bus pour Suchitoto.

Là, pas de chance, le bus tombe en panne à Ignacio, on ne sait pas pourquoi, mais le moteur s'est arrêté et ils n'essaient même pas de le redémarrer. On attend donc un autre bus avec une dame, il en passe un, mais c'est un bus pour La Palma. Il ne va pas plus loin, nous dit-elle. On attend, un autre bus arrive. On se dit que nous allons arriver bien tard. Le bus se remplit comme on a rarement vu et, pourtant, on en a vu!!!

Là que se passe-t-il, le bus plus que surchargé? Une crevaison. Le bus fait quelques kilomètres de plus avant de changer le pneu. Et où est le pneu de secours? Sous tous les bagages dans le fond du bus où nous sommes! Quel temps perdu! Par la suite, où va le pneu fumant encore graisseux? Eh bien, presque sur les genoux de Maryse, sur nos sacs et bagages des autres passagers. Maryse doit se faire très petite pour ne pas être brulée par ce pneu. La route continue, on ne voit pas le temps où nous arriverons. Nous parlons avec des gens, disons où nous allons, Maryse s'informe si nous arrivons bientôt, non, non, c'est encore plus loin (on croirait les Schtroumpfs).

On laisse passer le temps, mais à un certain moment on a un doute, car nous apercevons une affiche qui annonce le village de Suchitoto, à travers le peu d'espaces libres à la fenêtre. Je demande au gars du bus lorsque je le peux si nous sommes près ou non, et il nous engueule presque après parce que nous l'avons dépassé! Comme si l'on pouvait savoir nous! Pourtant, on lui avait bien dit! On devrait se rendre à la capitale selon lui, une dame dit que nous sommes proches et qu’il devrait nous laisser descendre ici... On ne sait plus quoi penser, mais on suit la dame qui descend. Elle nous indique la direction et l'on entame la marche. Quelle mauvaise journée de transport! En plus, il est près de 17 h, le soleil se couchera bientôt et l'on sait qu'à cette heure il y a moins de transports. Lorsque nous arrivons à la petite route, nos craintes augmentent! Qui passe par ici?

On tente de faire de l'auto-stop, quelle chance, en très peu de temps une jeep s'arrête et nous embarque. C'est un journaliste accompagné d'un caméraman qui nous prend. Ils vont faire un reportage sur un incident qui s’est passé à Suchitoto. Habituellement, nous prenons la route qui part de la capitale, nous disent-ils. On parle un moment, c'est bien intéressant. Aussi au lieu de prendre 1 h pour la vingtaine de kilomètres avec un bus, nous arrivons en ville en peu de temps.

Nous avons encore la lueur du soleil pour faire la recherche d'une chambre. Mais nous sommes trop épuisés pour chercher. On prend donc la chambre que la première dame nous propose et allons au Casa Rubia. Impossible de trouver seul, car il n'y a aucun insigne qui indique que c’est un hébergement. On espère que ce n'est pas toujours comme ça. On prend la chambre qui est grande même si assez basique pour 14 $ US. De toute façon, nous sommes épuisés et nous nous installons tout de suite au lit après avoir mangé un bol de céréales pour souper.

Résumé en tableaux détaillés du Honduras.

Budget de 13,04 $ canadiens par jours par personne pour nos 27 jours au Honduras
Honduras budget

Voici les distances parcourues
Honduras distances

Tous les endroits où nous avons dormi et l’itinéraire
honduras-carte

Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage sac à dos Tour du monde 2006-2010
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Résume de nos impressions du Honduras.

Copan Ruinas


RÉSUMÉ DU HONDURAS



Nous y sommes restés 27 jours au total.


Notre itinéraire en gros : nous avons traversé la frontière Nicaragua – Honduras par Los Manos. Nous nous sommes tout de suite dirigés vers Tegucigalpa, la capitale. Ensuite, nous avons pris la route vers Juticalpa puis Trujillo. Nous sommes passés droit sur les iles Utila et Roatan. Nous avons plutôt continué vers Tela où nous avons eu quelques jours de pluie. Ensuite, la lagune Yojoa suivie de Gracias et Copan Ruinas. Après les ruines de Copan, nous nous sommes dirigés au El Salvador.




NOS IMPRESSIONS GÉNÉRALES DU HONDURAS

À notre arrivée, nous avons été surpris par le cout de la vie élevé (comparé à des pays au même niveau de vie). L'accueil des gens a été plus que chaleureux, ça nous a un peu fait penser à la Colombie surtout dans les endroits moins touristiques. Peu de voyageurs malgré tout, dans l'ensemble du pays.

Trujillo au nord du Honduras


CE QUE NOUS AVONS AIMÉ DU HONDURAS

La gentillesse des gens.
Ruines de Copan et les nombreux oiseaux (même si certains sont nourris)
nourriture de Copan Ruinas
Honnêteté, la majorité du temps (prix locaux pour les bus locaux, sans même négocier).
Les baleadas.
Nelson du bureau d'info de Trujillo
Notre liste n'est pas longue, mais en général nous avons aimé le Honduras même si rien ne nous a marqués particulièrement.

Trujillo, Honduras, le parc national Capiro-Calentura


CE QUE NOUS AVONS « DÉTESTÉ » DU HONDURAS

Les prix relativement chers.
La nourriture en générale.
L’eau n'est pas potable partout.
Les nombreuses tiques.
Prix élevé du bateau pour Roatan (et donc, nous n'y sommes pas allés).
Absence de gares routières centrales dans la majorité des villes.
Lenteur des bus.
La propreté des chambres économiques est vraiment limite (le rapport qualité-prix moins bon que dans d'autres pays).
Près de Copan, les chauffeurs de bus ont tendance à vouloir nous demander plus que le prix.
Peu d'animaux dans les parcs ou sinon, ils sont très discrets.
Comme au Nicaragua, plusieurs ont une arme.
Les mauvaises informations dans les bureaux touristiques.

Juticalpa, honduras, le parc El Boqueron


CE QUI NOUS A SURPRIS DU HONDURAS

Certains produits assez chers pour le niveau de vie.
Peut-être la monnaie qui est surévaluée??!!
La quantité de fast food américain et leurs pubs.
Autant de pluie en février sur les Caraïbes.
Grande quantité de melons et fraises.
Beaucoup de Québécois et Nord américains sur la cote des Caraïbes.
Le pays est montagneux.
Portions énormes des restos chinois.
Encore les anciens bus scolaires américains pour le transport public.
Quelques heures d'eau courante seulement dans notre hôtel en plein centre de Tegucigalpa.
Comme au Nicaragua, plusieurs ont une arme.

Honduras, Santa Lucia, pres de Tegucigalpa, ville coloniale


Résumé en chiffre :


112 090 km carrés.
Capitale : Tegucigalpa.
Monnaie : lempira (HNL)
Langue espagnole.
Frontière avec Nicaragua, El Salvador et Guatemala.
Population : 7 883 796 (juillet 2009).
Population urbaine : 48 % (2008).
Religion : catholique à 97 %, protestant à 3 %.
Type de gouvernement : république.
Indépendance le 15 septembre 1821.

Tela, les caraibes



NOURRITURE


Plusieurs fast foods américains dans les villes. Nous avons presque toujours mangé dans les comedores (restos économiques). Beaucoup de restos chinois, les prix semblent assez chers, mais une portion est assez grande pour deux. Pour les repas plus typiques, les prix commencent à 30 lempiras pour le plus économique, mais souvent autour de 40 HNL (lempiras). Nous avons du riz blanc, des fèves rouges, de la salade de chou et le choix entre poulet, boeuf, porc ou poisson. Pour le petit déjeuner, il y a les baleadas, tortillas de maïs garnis de purée de fève et crème. Beaucoup de salade de fruits en vente dans les rues à 10 lempiras, ainsi que plusieurs petits trucs à grignoter selon les régions, mais les tortillas de maïs sont roi. Pour les repas, nous les avons trouvés généralement pas exceptionnels. Dans les restos chinois, les portions sont bonnes pour 2 à 3 personnes.



Breuvage : l'eau du robinet n'est pas toujours potable, il faut bien se renseigner avant de la boire.



Météo :

Au mois de février, nous devions être dans une saison stable, mais nous avons eu quelques jours de pluie dans les Caraïbes. Pour le reste du pays, un temps assez clément et chaud.


FAUNE :

Les animaux ont joué à cache-cache avec nous, sauf les nombreuses tiques. Même les oiseaux n'étaient pas toujours au rendez-vous. Par contre beaucoup d'oiseaux sur le site de Copan (ils les nourrissent) et plusieurs papillons à El Boqueron.



Électricité : 120 prises américaines



Internet; partout, parfois assez cher. Jusqu'à deux dollars. En moyenne 10 à 15 lempiras de l'heure. Peu de WiFi.



Banques ATM dans toutes les petites, moyennes et grandes villes.


Pena Blanca sur les rives de la lagune Yojoa


TRANSPORTS


Les autobus, comme dans plusieurs pays d'Amérique centrale, sont d'ancien bus scolaire nord-américain. Nous les appelons les chicken bus. On paie le montant du trajet à un gars une fois à bord. Certaines régions sont plus honnêtes que d'autres. On sent que dans le secteur nord-ouest (le plus touristique) ils ont tendance à nous demander plus. Plusieurs villes n'ont pas de terminal central, on doit donc s'amuser entre les gares routières de chaque compagnie pour comparer. Il est parfois difficile de trouver les bus les moins chers. Mais il est facile d'éviter certaines compagnies hors de prix tel que Hedman Alas ou King Quality. Dans les bus économiques toujours vérifiés comment paient vos voisins.



SANTÉ

Aucun problème pour nous sauf avec un melon qui nous a rendus malades pendant quelques heures. Pharmacies très nombreuses. Attention tout de même aux nombreuses tiques dans les forêts, les moustiques sont aussi très présents et dans certaines régions porteurs de malaria. Les moustiques de Celaque sont particulièrement affamés.

Copan Ruinas, Ruines Maya de Copan


SÉCURITÉ

Nous nous sommes toujours sentis en relative sécurité, par contre les gens du pays nous avertissaient toujours sur leur propre ville. Plusieurs ont des armes et s'en servent facilement, nous dit-on. On sortait peu après le coucher du soleil. La nuit, plusieurs villes semblent abandonnées et les seules personnes qui restent en dehors des maisons fermées à double tour sont peu recommandables. (Comme partout en fait.) Comme au Nicaragua, chaque commerce, pharmacie, supermarché, magasin de meuble et bien sûr banques sont gardés par un ou deux gardiens armés postés devant la porte. Presque toujours avec de grosses armes, certains se prennent plus au sérieux que d'autres. Ça fait des gens relativement de confiance pour demander notre chemin, une adresse, un renseignement et ils prennent habituellement un grand plaisir à nous répondre.


HÉBERGEMENTS

Les auberges de jeunesse sont peu présentes. Les chambres économiques sont souvent d'un mauvais rapport qualité-prix, mais elles existent. Nous avons payé entre 100 et 150 lempiras (6 $ et 9 $) pour les deux pour une chambre. À ce prix, la salle de bain est commune avec douche froide. Le camping est possible dans certains parcs. Il y a plusieurs hôtels loués à l'heure, s'agit d'en trouver un avec des murs assez insonorisés ou aller ailleurs. Par contre, ces derniers (les hôtels à l'heure) sont parfois plus propres que les autres et avec salle de bain privé pour le même prix.



POSTE

Timbre à prix abordable 15 lempiras pour une carte postale envoyée au Québec

Parc Cerro Azul Meambar

Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage sac à dos Tour du monde 2006-2010
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Copan Ruinas, site archéologique et ruines maya au Honduras

Copan Ruinas, Ruines Maya de Copan Copan Ruinas, Ruines Maya de Copan Copan Ruinas, Ruines Maya de Copan Copan Ruinas, Ruines Maya de Copan


Samedi 27 février 2010


Nous partons du camping Don Thomas au parc Montana de Celaque à pied pour Gracias. Nous marchons notre 9 km. Ensuite, on prend nos sacs à l'Hôtel Erik, on essaie de tout rentrer rapidement dans notre sac à dos et nous prenons un bus pour Santa Rosa de Copan à 40 lempiras. Ensuite, nous avons le choix entre un « Rapido » pour Copan Ruinas à 80 l’empiras qui part dans 1 heure ou un bus indirect en passant par Entrada à 30 l’empiras. D’Entrada, on ne trouve pas mieux qu'un chicken bus à 45 lempiras ou un directo à 50 lempiras. On pense que le chicken bus nous faisait un prix spécial touriste. On choisit donc le directo et tous paient le même prix que nous.


Nos photos des ruines de Copan et les oiseaux

Copan Ruinas, Ruines Maya de Copan
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Arrivés à Copan Ruinas, deux rabatteurs se battent pour nous avoir. Ils sont tous les deux à 5 $ la nuit par personne soit 100 lempiras par personne. On va chacun de notre côté pour aller voir les deux. Ils ne sont pas tout à fait satisfaits de notre façon de fonctionner. Dany, par donc avec le proprio de l'Hôtel Mar Jenny et Maryse avec un rabatteur pour l'Hôtel Castillo. Tous les deux près de l'Hôtel Manzana Verde listé partout et à 7 $ maintenant. Le rabatteur de Maryse lui dit de bien remarquer les détails de la chambre pour bien expliquer à son chum (petit ami) que la chambre est superbe. C'est vrai que la chambre est très propre, confortable avec vrai matelas, télévision câblée, WiFi et surtout douche chaude. Celle que Dany va voir est moins propre, mais avec eau chaude et internet (pas WiFi) avec seulement 15 minutes gratuites. Il offre le transport pour les ruines gratuitement, mais c'est à 1 km, nos pieds nous y mèneront facilement. Même si c'est notre chambre la plus chère du Honduras, on se laisse tenter. Le rabatteur de Maryse nous propose aussi une chambre à 150 avec salle de bain commune et service minimum, mais on choisit le luxe pour une fois. En plus avec le WiFi ça va vite se rentabiliser, car nous avons du retard dans notre blogue. Pour nous donner bonne conscience, nous allons faire un peu le tour des autres hôtels, presque toujours au-dessus de 200 lempiras pour une chambre et souvent moins confortables que la nôtre. En plus, nous avons l'eau purifiée à volonté. (on n’a même pas demandé si celle du robinet était potable)

Vidéo de Copan Ruinas



On reste quelques jours, nous allons visiter les ruines mayas le lundi plutôt que le dimanche pour éviter la foule. Ce sont nos premières ruines mayas. Le site est intéressant et il y a de jolis détails sur les pierres. On passe un bon moment et nous poursuivons par la suite par le site des sépultures qui est moins impressionnant. Nous passons aussi un long moment sur le site principal à regarder tous ces oiseaux. En fait, ils nourrissent les Aras (Macaw, sorte de gros perroquets de couleurs) qui attirent les visiteurs. Mais en regardant de plus près, c'est des dizaines d'autres oiseaux qui en profitent. Au moins, ceux-ci sont en liberté et même si ça crée une mauvaise habitude de nourrir les oiseaux, on les admire un bon moment. Nous, qui avons visité quelques parcs pour en voir... on n’avait pas été très gâté. On regarde aussi les petits voleurs; agoutis et écureuils se régalent des restes.

les oiseaux du site
Copan Ruinas Copan Ruinas Copan Ruinas

Copan Ruinas Copan Ruinas Copan Ruinas
Copan Ruinas Copan Ruinas Copan Ruinas

Les profiteurs
Copan Ruinas Copan Ruinas


Dommage que la majorité ne regarde que les Aras, il y a vraiment plein d'oiseaux de toutes les couleurs. Ils sont peut-être tous ici maintenant et c'est pourquoi nous ne les avons pas vus dans les parcs!!!

Nous nous trouvons même un comedore qui sert des Almuerzos et Cena délicieux pour pas cher à 25 lempiras, est-ce un présage de la nourriture du Guatemala (nous sommes à 12 km de la frontière)? Super, si c'est le cas ou peut-être n'avons-nous pas eu de chance avant? On se régale du riz, des fèves et les tortillas de base et la dame fait une salade de chou digne du St-Hubert (resto au Québec) et je trouve une pâtisserie, une sorte de renversées à l'ananas délicieux (elle le fait aussi à la banane tout aussi bon).

On passe donc du temps à faire des recherches pour l’El Salvador (pas facile de trouver de l'info pertinente) et Dany prend une journée de repos pour faire passer la grippe. Nous travaillons aussi très fort sur le blogue (ça ne paraît pas toujours, mais ça prend du temps à faire tout ça).

Maryse profite grandement de la douche chaude. On s'est habitué depuis le temps que nous prenons des douches froides, mais ici au Honduras, certaines villes se surpassent. Par moment, les douches sont tellement froides que les pieds nous picotent.

Bon, ce n'est pas tout, on se prépare le 4 mars au matin, on part pour El Salvador!

Copan Ruinas, Ruines Maya de Copan

Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage sac à dos Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)
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