Résume de nos impressions du Honduras.

Copan Ruinas


RÉSUMÉ DU HONDURAS



Nous y sommes restés 27 jours au total.


Notre itinéraire en gros : nous avons traversé la frontière Nicaragua – Honduras par Los Manos. Nous nous sommes tout de suite dirigés vers Tegucigalpa, la capitale. Ensuite, nous avons pris la route vers Juticalpa puis Trujillo. Nous sommes passés droit sur les iles Utila et Roatan. Nous avons plutôt continué vers Tela où nous avons eu quelques jours de pluie. Ensuite, la lagune Yojoa suivie de Gracias et Copan Ruinas. Après les ruines de Copan, nous nous sommes dirigés au El Salvador.




NOS IMPRESSIONS GÉNÉRALES DU HONDURAS

À notre arrivée, nous avons été surpris par le cout de la vie élevé (comparé à des pays au même niveau de vie). L'accueil des gens a été plus que chaleureux, ça nous a un peu fait penser à la Colombie surtout dans les endroits moins touristiques. Peu de voyageurs malgré tout, dans l'ensemble du pays.

Trujillo au nord du Honduras


CE QUE NOUS AVONS AIMÉ DU HONDURAS

La gentillesse des gens.
Ruines de Copan et les nombreux oiseaux (même si certains sont nourris)
nourriture de Copan Ruinas
Honnêteté, la majorité du temps (prix locaux pour les bus locaux, sans même négocier).
Les baleadas.
Nelson du bureau d'info de Trujillo
Notre liste n'est pas longue, mais en général nous avons aimé le Honduras même si rien ne nous a marqués particulièrement.

Trujillo, Honduras, le parc national Capiro-Calentura


CE QUE NOUS AVONS « DÉTESTÉ » DU HONDURAS

Les prix relativement chers.
La nourriture en générale.
L’eau n'est pas potable partout.
Les nombreuses tiques.
Prix élevé du bateau pour Roatan (et donc, nous n'y sommes pas allés).
Absence de gares routières centrales dans la majorité des villes.
Lenteur des bus.
La propreté des chambres économiques est vraiment limite (le rapport qualité-prix moins bon que dans d'autres pays).
Près de Copan, les chauffeurs de bus ont tendance à vouloir nous demander plus que le prix.
Peu d'animaux dans les parcs ou sinon, ils sont très discrets.
Comme au Nicaragua, plusieurs ont une arme.
Les mauvaises informations dans les bureaux touristiques.

Juticalpa, honduras, le parc El Boqueron


CE QUI NOUS A SURPRIS DU HONDURAS

Certains produits assez chers pour le niveau de vie.
Peut-être la monnaie qui est surévaluée??!!
La quantité de fast food américain et leurs pubs.
Autant de pluie en février sur les Caraïbes.
Grande quantité de melons et fraises.
Beaucoup de Québécois et Nord américains sur la cote des Caraïbes.
Le pays est montagneux.
Portions énormes des restos chinois.
Encore les anciens bus scolaires américains pour le transport public.
Quelques heures d'eau courante seulement dans notre hôtel en plein centre de Tegucigalpa.
Comme au Nicaragua, plusieurs ont une arme.

Honduras, Santa Lucia, pres de Tegucigalpa, ville coloniale


Résumé en chiffre :


112 090 km carrés.
Capitale : Tegucigalpa.
Monnaie : lempira (HNL)
Langue espagnole.
Frontière avec Nicaragua, El Salvador et Guatemala.
Population : 7 883 796 (juillet 2009).
Population urbaine : 48 % (2008).
Religion : catholique à 97 %, protestant à 3 %.
Type de gouvernement : république.
Indépendance le 15 septembre 1821.

Tela, les caraibes



NOURRITURE


Plusieurs fast foods américains dans les villes. Nous avons presque toujours mangé dans les comedores (restos économiques). Beaucoup de restos chinois, les prix semblent assez chers, mais une portion est assez grande pour deux. Pour les repas plus typiques, les prix commencent à 30 lempiras pour le plus économique, mais souvent autour de 40 HNL (lempiras). Nous avons du riz blanc, des fèves rouges, de la salade de chou et le choix entre poulet, boeuf, porc ou poisson. Pour le petit déjeuner, il y a les baleadas, tortillas de maïs garnis de purée de fève et crème. Beaucoup de salade de fruits en vente dans les rues à 10 lempiras, ainsi que plusieurs petits trucs à grignoter selon les régions, mais les tortillas de maïs sont roi. Pour les repas, nous les avons trouvés généralement pas exceptionnels. Dans les restos chinois, les portions sont bonnes pour 2 à 3 personnes.



Breuvage : l'eau du robinet n'est pas toujours potable, il faut bien se renseigner avant de la boire.



Météo :

Au mois de février, nous devions être dans une saison stable, mais nous avons eu quelques jours de pluie dans les Caraïbes. Pour le reste du pays, un temps assez clément et chaud.


FAUNE :

Les animaux ont joué à cache-cache avec nous, sauf les nombreuses tiques. Même les oiseaux n'étaient pas toujours au rendez-vous. Par contre beaucoup d'oiseaux sur le site de Copan (ils les nourrissent) et plusieurs papillons à El Boqueron.



Électricité : 120 prises américaines



Internet; partout, parfois assez cher. Jusqu'à deux dollars. En moyenne 10 à 15 lempiras de l'heure. Peu de WiFi.



Banques ATM dans toutes les petites, moyennes et grandes villes.


Pena Blanca sur les rives de la lagune Yojoa


TRANSPORTS


Les autobus, comme dans plusieurs pays d'Amérique centrale, sont d'ancien bus scolaire nord-américain. Nous les appelons les chicken bus. On paie le montant du trajet à un gars une fois à bord. Certaines régions sont plus honnêtes que d'autres. On sent que dans le secteur nord-ouest (le plus touristique) ils ont tendance à nous demander plus. Plusieurs villes n'ont pas de terminal central, on doit donc s'amuser entre les gares routières de chaque compagnie pour comparer. Il est parfois difficile de trouver les bus les moins chers. Mais il est facile d'éviter certaines compagnies hors de prix tel que Hedman Alas ou King Quality. Dans les bus économiques toujours vérifiés comment paient vos voisins.



SANTÉ

Aucun problème pour nous sauf avec un melon qui nous a rendus malades pendant quelques heures. Pharmacies très nombreuses. Attention tout de même aux nombreuses tiques dans les forêts, les moustiques sont aussi très présents et dans certaines régions porteurs de malaria. Les moustiques de Celaque sont particulièrement affamés.

Copan Ruinas, Ruines Maya de Copan


SÉCURITÉ

Nous nous sommes toujours sentis en relative sécurité, par contre les gens du pays nous avertissaient toujours sur leur propre ville. Plusieurs ont des armes et s'en servent facilement, nous dit-on. On sortait peu après le coucher du soleil. La nuit, plusieurs villes semblent abandonnées et les seules personnes qui restent en dehors des maisons fermées à double tour sont peu recommandables. (Comme partout en fait.) Comme au Nicaragua, chaque commerce, pharmacie, supermarché, magasin de meuble et bien sûr banques sont gardés par un ou deux gardiens armés postés devant la porte. Presque toujours avec de grosses armes, certains se prennent plus au sérieux que d'autres. Ça fait des gens relativement de confiance pour demander notre chemin, une adresse, un renseignement et ils prennent habituellement un grand plaisir à nous répondre.


HÉBERGEMENTS

Les auberges de jeunesse sont peu présentes. Les chambres économiques sont souvent d'un mauvais rapport qualité-prix, mais elles existent. Nous avons payé entre 100 et 150 lempiras (6 $ et 9 $) pour les deux pour une chambre. À ce prix, la salle de bain est commune avec douche froide. Le camping est possible dans certains parcs. Il y a plusieurs hôtels loués à l'heure, s'agit d'en trouver un avec des murs assez insonorisés ou aller ailleurs. Par contre, ces derniers (les hôtels à l'heure) sont parfois plus propres que les autres et avec salle de bain privé pour le même prix.



POSTE

Timbre à prix abordable 15 lempiras pour une carte postale envoyée au Québec

Parc Cerro Azul Meambar

Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage sac à dos Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)
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