David, Boquete, le sentier de Los Quezales et la pluie au Panama

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2 novembre 2009 David

Nous arrivons dans la ville de David. C'est une ville tout de même assez grosse avec environ 150,000 habitants, mais pratiquement aucun bâtiment ne dépassent 2 étages et de chaque coté des rues, il y a des arbres, on croirait presque que nous sommes dans un village.

Par contre, l'air est humide et la pluie fréquente. Nous allons au Purple House et comme le nom l'indique tout est mauve, maison, murs, ustensiles de cuisine, divan... On y reste deux nuits à prendre des informations, car il y a une bibliothèque d'info formelle et/ou laissée par des voyageurs. Le dortoir est à 7,70 $ par personne. Malheureusement pour moi, je me rends compte à la seconde nuit qu'il y a des puces de lit trop tard, le mal est fait, j'ai des dizaines et dizaines de piqures sur le corps. C'est la bestiole qui me fait le plus de réactions, les piqures sont enflées et douloureuses.


14 novembre 2009 Boquete

On quitte donc la ville de David le 14 au matin, car de toute façon il n'y a rien à y faire. On prend le bus pour Boquete en espérant une température meilleure.

Rien n'y change, la pluie est toujours aussi présente. Au moins, il fait plus frais. Nous dormons au Nomba hostal dans un dortoir de 6, nous sommes seuls et nous avons WiFi comme dans toutes les auberges jeunesse (ou presque) du Panama. Comme il y a toujours de la pluie, on y va de la facilité et ne cherchons plus les hostals locaux pour avoir un prix plancher (et l'on a presque des doutes que ces hostals existent ici au Panama à l'exception de Panama City, mais ils sont plus ou moins recommandables). On a donc depuis le début les services qui vont avec les auberges de ce type, internet, information (pas toujours fiable), cuisine et même petit déjeuner!

Vidéo de la ville de Panama et de Boquete

Une des raisons principales de notre séjour à Boquete est d'aller dans le sentier des Quezales lorsque le temps le permettra. On attend donc deux jours puis on se décide. On prend un colectivo, il nous descend devant un panneau indiquant le sentier et commençons notre balade. On se rendra compte plus tard que ce n'est pas le bon. Après beaucoup de boue et de montée, on rebrousse chemin.


Une fois à l'hôtel on reprend des infos et l'on n’a effectivement pas pris le bon. Nous allons aussi voir au bureau d'information et la dame nous dit que le sentier est officiellement fermé et qu'il est interdit d'y aller. Et si nous y allons, un garde parc nous interdira l'accès. C'est bien la première fois en trois jours ici que nous entendions une telle chose. On dit le tout à notre hôtel, mais la fille nous dit qu'elle ne sait rien de ça, que oui le sentier est fermé, mais sur la 2e moitié seulement.

Le lendemain matin, comme il y a une éclaircie on décide d'en avoir le coeur net, nous prenons un taxi pour le sentier (qui est à 5 km d'où le transport nous a descendus hier)

Nos quelques photos de Boquete
Village de Boquete
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On commence le sentier et l'on comprend vite pourquoi il est fermé. C'est impraticable et l'on rebrousse vite chemin. Au moins, on saura qu'il n'y a pas de garde parc pour nous interdire l'entrée, mais il devrait y en avoir un... Au retour comme hier, on se fait prendre en auto-stop, ils sont sympas ici. Nous trouvons sur internet un message officiel (en espagnol) comme quoi il est illégal d'aller au sentier des Quezales, il y a bien juste les villageois qui ne sont pas au courant?! Pour faire de l'argent surement! Car c'est l'attrait principal.

Nous serons venus ici pour rien ou presque, la pluie nous suit toujours et commence à faire tomber le moral.

Nous retournons trois jours à David au Bambu octal cette fois-ci. Nous sommes dans un dortoir de 8, mais seul dans celui-ci. On hésite, devons-nous aller rapidement au Nicaragua pour éviter la saison des pluies? Nous trions nos photos en prévision de la fin d'année et avons droit à une journée de soleil qui nous convainc de terminer le Panama malgré la pluie. Nous irons donc à Bocas del Toro dernière destination du Panama.

Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)

Panama city, le déluge à notre arrivée.

Panama City


Vendredi le 6 novembre 2009 Panama City

Nous quittons enfin Puerto Lindo, la fête est terminée. On arrive sous la pluie à Panama City. On prend un autobus de ville à prix fixe soit 0,25 $ pour tout trajet dans les limites de la ville (et elle est grande). On se rend au Voyager hostal, un hôtel listé dans les guides que nous a réservé la dame a Puerto Lindo. On ne voulait pas arriver dans cette grande ville sans avoir un lit de réservé. Durant notre trajet de bus on voit défiler les McDonald, Pizza Hut, PFK et toutes les grandes chaines américaines suivies de grandes épiceries et de centres commerciaux. Nous savions que c'était la saison des pluies, mais nous pensions que ça ressemblerait à l'Indonésie ou la République dominicaine, chaude, humide et une énorme averse en fin de soirée ou le matin. Là, on voit la pluie qui se déchaine, durant notre trajet d'autobus on voit certaines rues qui sont infondées, les voitures ont de l'eau jusqu'aux phares. Par chance, la pluie cesse un instant lorsque nous sortons du bus. Mais elle reprendra bien vite.


Arrivé à l'hôtel, tout semble bien désordonné. Nous attendons un peu et l'on nous dit que nous serons dans un autre bâtiment. La propriétaire Guadalupe nous emmène avec deux autres filles au nouvel hôtel. C'est en fait une grande maison dans un quartier résidentiel, tout près de grand supermarché. Nous prenons place, mais l'ambiance n'y ait pas. Aucune personne responsable ne reste ici. Nous sommes donc seuls avec les deux filles et une famille colombienne réfugiée. Pas de livres, peu de meubles, ils installent internet en soirée. La propriétaire doit aller chercher les draps à l'autre hôtel qui est à une bonne distance en voiture. Notre chambre est agréable, privée avec air conditionné et salle de bain commune avec douche chaude. On a accès à une cuisine, mais une chance que nous avons nos ustensiles pour nous cuisiner, car il n'y a que quelques bols et deux chaudrons. Le lendemain, quelqu'un vient faire le ménage et nettoient les ventilateurs, qui ont une bonne épaisseur de poussière.

Kunas
Panama City

On aime bien la tranquillité de ce lieu même s'il n'y a aucun service. On demande donc un prix pour quelques jours, son meilleur prix est à 15 $ la chambre avec déjeuner pour nous deux. On paie donc pour 5 jours. Durant ce temps, nous voulons vérifier la meilleure option pour nous après avoir vu les pluies ici et à Puerto Lindo. Nous hésitons à prendre un bus tout de suite pour le Nicaragua et ainsi passer par-dessus le Panama et le Costa Rica (nous y reviendrions plus tard) ou faire le chemin logique et remonter en visitant les pays dans l'ordre. Décisions difficiles.

Le lendemain, on regrette un peu d'avoir payé pour plusieurs jours, car on ne voit plus la proprio, et les deux nouveaux occupants en profitent le soir pour faire leur commerce. L'un deux, Américain du Texas, voyageant depuis 5 ans explique à Dany que pour financer sont voyage, il vend de tout et il lui énumère tout ce qu'il a en sa disposition... Ça nous énerve un peu de voir les acheteurs venir à l'hôtel (ou plutôt à la maison), la mère de famille colombienne (qui est celle qui sort le pain et les confitures le matin) n'a pas l'air dérangée par ce trafic. Par chance, nous avons notre petite chambre privée. Au moins, ils ne sont pas trop bruyants.

Nos photos de Panama City
Panama City
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Nous rencontrons un autre Américain, plus straight celui là qui nous fait jasette un petit bout de temps. Il nous donne aussi très gentiment un guide de voyage le Rough guide 2009 sur l'Amérique centrale. Ce livre nous sera d'une grande aide pour choisir nos destinations et avoir une idée des prix.

Un autre matin, deux gars viennent cogner à la porte, nous ouvrons, il est 11 h et donc bien sûr nous sommes les seuls debout. Ils nous annoncent que le compte d'eau n'a pas été payé depuis 5 mois pour un montant total de 85 $ et que s'il n'est pas payé immédiatement, ils coupent l'eau. Nous n'avons pas de téléphone et donc nous ne pouvons pas appeler la proprio. Il a l'air d'avoir un peu pitié de nous lorsque nous lui disons que nous ne faisons que louer une chambre ici et que nous avons payé pour une semaine. Il nous dit de faire vite et de nous remplir des cruches d'eau.

Nous réussissons à appeler la dame de l'hôtel avec notre Skype (internet) et elle fait venir un des ses gars pour nous rembourser... On lui dit que nous aimerions mieux qu'il règle le problème plutôt que de nous envoyer comme ça à la recherche d'une autre chambre. Rien à faire, il paraît que c'est fête (et c'est vrai), mais s'ils peuvent couper l'eau aujourd'hui, ils peuvent certainement la remettre??? On ne se casse pas trop la tête et allons dans un autre hostal pour touristes le Zuly' s backpacker. Ici pour plus cher nous sommes en dortoir, pas d'eau chaude, pas de déjeuner, mais quelqu'un à la réception et de l'info. On ne peut pas tout avoir.

Panama City

On parle avec un français qui arrive tout juste du Nicaragua et du Costa Rica. Il a aussi visité un peu le Panama. On échange quelques adresses, en fait on repartira nous avec très peu d'adresses, mais l'échange est agréable. Il se dirige en Amérique du Sud par la suite.

Comme on hésite encore, on se dit que nous allons prendre un bus pour David et de là on verra bien si nous continuons ou si nous sautons au Nicaragua.

Nous avons tout de même un peu visité la ville, mais à part le canal et la vieille ville il y a peu à faire et avec toute cette pluie, nous sommes sortis avec nos appareils que pendant une demi-journée à la vieille ville. Les trois fois que nous sommes sortis en ville, on s'est senti surveillé, non libre de nos mouvements et l'on a même cru qu'ils en mettaient un peu trop... (On se rendra compte que plus on avance plus le sentiment d'insécurité s'intensifie). Première sortie près de la vieille ville, deux hommes nous disent de ne pas nous diriger vers là : et changer de direction. Ils nous miment que nous allons nous faire égorgés, sympa. Deuxième sortie : nous allons au bureau d'immigration (pour avoir l'info pour notre visa d'entrée), nous prenons l'arrêt de bus le plus près, marchons 2 rues, et nous voyons le bureau fermé. Nous décidons donc de prendre la direction de la vieille ville. À peine deux rues de marché que deux policiers nous sifflent et nous demandent où nous allons. On explique pourquoi nous sommes ici (immigration) et est assez gentils pour nous donner l'info dont nous avions besoin, mais pas question que nous continuions à pied. Bon s'ils le prennent comme ça! Nous lui promettons de prendre le bus et l'on se dirige vers l'arrêt de bus qui est maintenant à 4 rues de nous. Pas question d'y aller seul, ils nous escortent tous les deux et pas juste à l’arrêt de bus, ils attendent le bus avec nous et donne notre direction au chauffeur! On se fait descendre dans la vieille ville quelques rues plus loin. On prend une direction, qui se trouve à être la mauvaise, car un chauffeur de taxi nous indique de prendre l'autre direction, c'est dangereux par là. Il n'insiste même pas pour nous prendre, il ne veut juste pas que nous allions de ce côté. Ça nous énerve beaucoup et ça donnera le ton pour les prochaines grandes villes de l'Amérique centrale.

Vite que nous arrivions à David.


Vidéo dans le prochain message

Panama City

Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)

San blas Caraïbes, notre traversée entre la Colombie et Panama en voilier.

Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.


Comment passer de la Colombie au Panama en passant par les San Blas.


Nous sommes à la recherche d'une solution pour passer du côté panaméen.
Peu de choix s'offrent à nous. La première idée était de passer par Capurgana en prenant un bateau qui nous ferait passer par les San Blas en évitant la haute mer. Javier (Xavier) le capitaine d'un bateau offre 4 jours 3 nuits et rejoint Carti du côté panaméen d'où l'on pourrait prendre un 4 x 4 pour rejoindre Panama City. Au moment où nous décidons de prendre ses services, il nous annonce avoir des réservations jusqu'à décembre ce qui nous ennuie, nous ne pouvons pas attendre aussi longtemps.

Une autre solution serait de rejoindre tout de même Capurgana, de passer la frontière à Puerto Obaldia puis de prendre un avion pour environ 100 $ ce qui serait moins cher que de le prendre de Cartagena même en incluant tout les transports pour si rendre (L'avion de Cartagena est d'environ 300 $). Le problème c'est que nous passerions rapidement sans voir les San Blas.

Une autre solution, serait de passer par Capurgana et la frontière pour ensuite prendre de petits bateaux et passer de village en village avec l'aide des Kunas ou encore avoir de la chance et attraper un transport qui nous amènerait directement à Carti, ou autres lieux près des San Blas. La pluie en cette saison est abondante et avec notre tente qui prend maintenant l'eau nous ne sommes pas convaincus, d'autant que les petits bateaux prennent souvent l'eau, un problème pour nos sacs à dos.

notre bateau le Tango
Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes. Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.
Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes. Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.

La décision est donc prise, ce sera de Cartagena que nous prendrons un bateau pour lier Panama. Nous vérifions avec différents hôtels, cafés internet pour y voir les offres. Un Capitaine espagnol (Bruno) vient à la rencontre des voyageurs pour essayer d'avoir quelques passagers, mais après deux jours de tentative sans succès il décide d'annuler. Pour nous, c’était de toute façon trop rapide, nous n’avions pas encore eu le temps de visiter et d'apprécier la ville de Cartagena.

Nous trouvons finalement notre capitaine, un Français établi à Cartagena, David Lemoine qui nous offre la liaison Cartagena — Puerto Lindo une liaison intéressante puisqu'elle nous permettra par la suite de prendre un autobus directement de ce village pour Panama pour environ 5 $, mieux pour nous que de passer par Carti ou d'avoir comme point final une Île sur les San Blas. Que David parle français offre certains avantages bien que nous parlions mieux l'espagnol qu'à notre départ le fait de parler notre langue pour comprendre les directives et avoir quelques discussions nous plaît bien.


Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.

Samedi 31 octobre 2009

Notre départ devait se faire le vendredi, mais le jeudi, lors de notre rencontre avec notre capitaine « David Lemoine », il semblait lui rester des choses à faire sur le bateau et il cherchait désespérément d'autres passagers. On lui a donc laissé une journée de plus pour se préparer. À ce moment précis, le jeudi matin, lorsqu'il nous a annoncé qu'il avait mal au dos et que son bateau n'était pas prêt, nous aurions tout de suite annulé si nous avions pu, mais on avait déjà tout réglé.

Le vendredi matin, on se rend à une agence pour les passeports (habituellement, c'est le capitaine qui s'en occupe, mais c'est la porte voisine de notre hostal). On remet donc nos passeports, c'est notre capitaine qui viendra les chercher samedi. Nous serons donc 5 jours hors de tout pays, sorti de la Colombie, mais non entré au Panama... Bizarre.

Le samedi matin, on dort autant que l'on peut, notre départ est à 14 h. On se rend à l'avance au bateau, David Lemoine (le capitaine) est à l'heure. On prend place un à la fois (car avec les gros sacs ça fait du poids) dans une petite barque qui ressemble a une pataugeuse pour enfant. Une fois sur le bateau, on place les sacs et l'on est bien content de n'être que tous les deux, car l'espace est rare. À 15 h, on est sur le départ, on voit la ville de Cartagene qui s'éloigne.

L'eau turquoise des San Blas et nos photos des San Blas
Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.
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Les premières heures sont calmes (en fait tout le trajet selon le capitaine). À l'heure du souper, le mal de mer commence pour moi et Dany et ça dure pendant les 48 h de haute mer! Une fois allongé, ça passe un peu, mais aussitôt que nous nous levons, ou encore pire, essayons de faire quelque chose de précis, on court le sceau. Par contre, comme nous sommes que trois, nous devons nous partager le tour de garde pour la nuit. Durant les 2 premiers jours et nuits, nous avançons continuellement. Le pilote automatique est en marche et le moteur aussi par manque de vent, mais une personne doit rester éveillée pour surveiller les bateaux que nous pourrions croiser et surveiller le vent dans les voiles. Au départ, nous devions être les deux ensembles pour surveiller, mais en étant que trois (dont nous deux malade), il nous laisse faire nos tours de garde un à un. Maryse fait donc un 2 heures tandis que Dany dort et à son réveil, il se sent en forme et se tape un 6 h de garde. C'est David qui est content le matin, il a dormi 8 h alors qu'il nous avait demandé 4 h!

Vidéo de notre traversée

Nous dormons une bonne partie de la journée suivante, de toute façon, il n'y a rien à voir en haute mer autre que de l'eau. Maryse reste couchée, c'est la seule façon pour moins vomir. Elle passe donc 48 h sans manger, sans boire et presque sans bouger sauf pour le tour de garde. Dany lui bouge un peu plus, et profite des bons repas de notre capitaine.

En plus, nous avons de la chance, il n'y a pas de vent, donc pas de vagues (mais nous on les sent tout de même) par contre nous devons utiliser le moteur continuellement.

Nous voilà chacun sur notre petite ile déserte...
Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.
Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.

Le 2 novembre 2009
À 8 h du matin, nous arrivons au San Blas, la mer est très tranquille, on accoste, on prend rapidement la petite barque de plastique et nous allons sur la terre ferme. On pense se sentir mieux, mais non, la terre bouge aussi (c'est l'impression que ça nous donne). On achète une noix de coco au Kuna de l'ile, sur la demande de notre capitaine pour préparer le repas du midi. On fait le tour de la petite ile et retournons sur le bateau pour le repas.

Il y a de toutes petites iles
Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.
Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.
Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.

Le reste de l'après-midi, on se promène sur quelques iles, ce qui est bien en étant que deux, c'est que nous pouvons faire ce qui nous plait. Pour la nuit, on accoste entre deux iles avec plein d'autres bateaux, on fait la connaissance d'un Français, parti pour un tour du monde il y a 6 ans, mais qui est resté ici aux San Blas avec son voilier depuis tout ce temps. On rencontre aussi un Argentin qui vient tout juste d'acheter un voilier à 1,800 $. Il fera la navette avec des passagers bientôt. C'est toute une petite communauté celle des capitaines. On ne se fait pas prier pour dormir, notre capitaine termine la soirée et la bouteille de rhum sur un autre bateau.

Et il y a des iles beaucoup plus peuplées
Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.

Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.

Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.

Le lendemain, nous devions aller à El Porvenir, mais notre capitaine apprend que c'est fêté et que le bureau des douanes est fermé. On passe donc toute la journée à sauter d'une ile à l'autre. Après avoir vu plusieurs petites iles tranquilles, on visite quelques iles vraiment surpeuplées. Il est incroyable de voir toutes ces petites habitations sur des iles aussi petites et de constater que tout ça tient encore malgré le peu de terre qui les soutient. On se sent un peu mal à l'aise dans ce petit village, nous sommes plusieurs touristes à descendre sur ces iles fortement habitées, à regarder leur mode de vie, mais ça leur apporte peu. Les Kunas des iles peu habitées, avaient l'air plus intéressés à nous parler, ici on se sent de trop. On retourne rapidement au bateau, la nuit approche et avec le vent, les vagues, notre petite barque arrive à peine à nous tenir tous les quatre. Nous partirons demain à quatre, nous prenons un kuna avec nous pour la dernière partie. La pluie se fait entendre toute la nuit, on a eu de la chance d'avoir quelques éclaircies de soleil durant la journée pour prendre quelques clichés.

Le 4 novembre en fin d'après-midi nous arrivons à Puerto Lindo, nous nous installons à l'auberge conseillée par David. 11 $ par personne pour un semblant de lit entre 4 murs illusoires et un soi-disant déjeuner le matin. Bon, disons que ce n'est pas ce à quoi l'on s'attendait. Le Kuna qui nous accompagnait a trouvé un emploi immédiatement à cette auberge (il faut dire qu'il y a faire). Le soir, le capitaine revient avec notre passeport soi-disant en règle. Le douanier trop saoul (c'est fêté pour 3 jours) a mis deux fois l'entrée dans le passeport de Dany et il n'est pas capable de nous dire si l'on peut rester 30, 60 ou 90 jours. On devra donc regarder ça à Panama City pour en être certain.

Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.

Le lendemain, nous allons voir pour changer d'habitation, mais au village tout est plus cher (du a la fête peut être). Et comme les bus aussi, on fait relâche, nous restons une nuit au même endroit. Notre capitaine lui fait une bonne affaire, il va partir dans 3 jours avec 7 passagers (alors qu'il n'y a que de la place pour 6). Il se présente complètement ivre, en balbutiant un peu pour expliqué la traversée aux futurs passagers, non c'est certain, à le voir ainsi, nous nous ne l'aurions jamais choisi. On confirme à deux futurs voyageurs que le capitaine ne boit pas pendant la traversée de 44 heures en haute mer, mais seulement lorsqu'il ancre le bateau en zone sure. En tout les cas à 7 personnes ils vont se piler sur les pieds. Quelle chance nous avons eue!

Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.

La pluie est toujours aussi présente et c'est sous cette averse que nous prenons notre transport de Puerto Lindo à Colon 2,5 $ suivis tout de suite par un super bus avec AC, de Colon à Panama 2,5 $ pp. Nous avions réservé notre hostal à Panama, mais une petite surprise nous attend.

Pour les prix les bateaux de Cartagena sont tous plus ou moins a 400 $ canadiens pour le trajet nourriture incluse et aucuns frais surpris. (Une chance a ce prix!)

Et voici une carte pour avoir une petite idée des distances

Cliquez sur les cartes pour les agrandir
sanblas1

san blas archipel1


Notre traversée entre la Colombie et Panama par les Caraibes.

Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
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Notre carnet de route du Costa Rica.

CARNET DE ROUTE EN ORDRE CHRONOLOGIQUE



ARRIVÉ À LA DOUANE QUELQUES PROBLÈMES AVEC LE DOUANIER
Bocas del Toro, Isla Colon, Panama
Bocas del Toro

Mercredi 25 novembre 2009, traversée du Panama au Costa Rica

Le matin, on se lève très tôt. Pour la première fois, il fait soleil! Tant pis, notre décision est prise, on quitte Bocas del Toro aujourd'hui. On prend donc un premier bateau de l'ile de Bastimentos vers Isla Colon, puis un bateau de Isla Colon à Almirante, sur la terre ferme.

De là nous attrapons un bus pour une grande ville puis un autre pour la frontière Sixaola. De là nous sortons sans problème, mais il nous est plus difficile d'entrer du côté costaricain. Nous faisons la longue file sous le soleil pour enfin voir le douanier après plus d'une demi-heure d'attente. Le douanier nous demande si nous avons un billet de sorti (avion ou bus) et on lui répond que non, nous voulons continuer jusqu'au Nicaragua puis traverser plus tard en bus. Il nous refuse l'entrée, et il nous dit d'aller voir à la pharmacie la dame qui vend des billets de bus et d'y acheter un retour pour le Panama. (Ce qui lui conviendrait comme preuve de sortie même si on lui dit que nous ne l'utiliserons pas). Plusieurs pays demandent aux voyageurs d'avoir un billet d'avion ou d'autobus qui prouve la sortie éventuelle du pays, mais très peu l'applique pour les voyageurs qui utilisent les voies terrestres. Au pire, ils demandent d'avoir des fonds suffisants ce qui se résume souvent à une carte de crédit. (Il est plus souvent exigé à l'arrivée à l'aéroport) en 40 mois de voyage, nous n'avons jamais eu un douanier aussi catégorique sur ce point. Nous allons donc à la pharmacie de ce minuscule village. La dame (que nous soupçonnons d'être sa femme) nous propose un ticket de San Jose à Panama City. On lui demande si elle n'a pas plus courte comme trajet, elle nous dit non. On lui demande alors pour une autre destination et ce n'est toujours pas possible.

On décide alors d'utiliser internet et de se créer un pré achat de ticket électronique. Nous imprimons le bon de commande en français en nous disant que le douanier n'y verrait que du feu. Nous retournons à la douane, nous refaisons la queue, après une trentaine de minutes, nous revoyions le même douanier, il nous demande si nous avons nos billets d'avion ou bus pour la sortie, on lui répond que oui et il ne daigne même pas regarder ledit papier... On s'est donc donné tout ce mal pour rien. À croire qu'il essayait juste de faire faire de l'argent à la dame de la pharmacie. En plus, après avoir entrée officiellement au Costa Rica, on s'aperçoit qu'il y a un petit terminal de bus qui aurait certainement pu nous vendre un ticket pour moi cher que celui de la pharmacie. Mais bon, tout est réglé maintenant et à moindre cout. Au moins, le soleil est au rendez-vous maintenant, souhaitons que ce soit le début de la saison sèche pour notre séjour au Costa Rica. Nous arrivons en fin d'après midi à Puerto Viejo de Talamanca du côté des Caraïbes.

Puerto Viejo de Talamanca,Punta Uva, Costa Rica
Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes




PARC DE CAHUITA À PUERTO VIEJO DE TALAMANCA CARAIBES


Parc  National de Cahuita


Mercredi 25 novembre 2009 Puerto Viejo de Talamanca et Cahuita


Nous arrivons en fin d'après-midi dans le village de Puerto Viejo, le soleil y est resplendissant. Nous cherchons un endroit pour poser notre tente. Nous avions vu une annonce dans un hostal de Boquete. Nous arrivons donc au Sunrise Backpacker où nous installons notre tente au 2e étage de l'hostal. Il y a une grande pièce avec plusieurs tentes à louer et quelques endroits de libre pour installer de nouvelles tentes. Nous avons accès à une cuisine et avons un toit. Ce sera le camping parfait pour notre tente capricieuse. Ça nous coute 2,000 colones par personne, 4 $ et nous sommes mieux que dans les dortoirs qui sont plus chers. Nous nous installons et une grosse averse commence. Camper à l'intérieur ne sera pas du luxe. Malgré le beau soleil il y a quelques instants, maintenant il tombe des cordes.

Vidéo de Cahuita
Nos photos de Cahuita
Parc  National de Cahuita
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Nous décidons un jour d'aller au parc de Cahuita, à 15 km au nord-ouest. À l'entrée principale, on doit s'acquitter d'un montant de +-10 $, mais en passant par le village, le prix d'entrée est sous forme de donation volontaire. Les villageois ont fait pression pour que le prix d'entrée soit aboli, car ça nuisait au tourisme de la ville. La seule plage près du village est dans le parc. Il faut dire qu'ici au Costa Rica, les parcs sont très lucratifs, les prix d'entrées sont très chers et calculés par jour. Si l'on peut camper dans certains parcs, ils demandent toujours la cotisation du parc par jours passés à l'intérieur en plus du prix du camping. Ça prend tout un budget pour aller visiter plusieurs parcs. Nous devrons donc choisir.

des singes hurleurs
Parc  National de Cahuita Parc  National de Cahuita


les capucins
Parc  National de Cahuita Parc  National de Cahuita


Et les oiseaux
Parc  National de Cahuita Parc  National de Cahuita


le fameux papillon bleu du film québécois, difficile à photographier
Parc  National de Cahuita Parc  National de Cahuita


Au moins, nous pouvons économiser en passant par le village et nous y retournons deux jours de suite. Nous y voyions de nombreux papillons bleus, les Morphos, mais ils sont difficiles à photographier. Soit ils bougent sans arrêt, soit ils ont les ailes fermées. Nous faisons la belle rencontre d'une vipère jaune, un bébé qui est soi-disant plus venimeux qu'adulte.

vipère
Parc  National de Cahuita

Parc  National de Cahuita


Un autre serpent nous rend visite, on ne se méfie pas, on le prend en photo, en prenant garde de ne pas l'offusquer tout de même. Nous allons par la suite montrer notre photo au Garde parc qui nous dit que celui-ci est venimeux aussi! On voit aussi un paresseux et Bernard l'Hermite, un crabe qui squatte les coquillages.

Bernard Lermitte
Parc  National de Cahuita

Parc  National de Cahuita

En route, nous trouvons deux noix de coco mures à point, Dany sort le couteau suisse, et réussi à nous les découper. La noix est épaisse et nous en aurons pour quelques jours. Dany a l'habitude maintenant de découper l'épaisse écorce avec le petit couteau, c'est difficile, un peu long, mais tellement bon. Le couteau a pris quelques mauvaises courbures, mais il tient toujours le coup. Il y a aussi en grande quantité les noix de coco qui sont plus pour l'eau que la noix. Dany en profite, mais Maryse préfère la noix à l'eau.

Parc  National de Cahuita


En fin de journée, c'est les singes qui s'éveillent. Les singes hurleurs se font un festin dans les fruits sauvages et les feuilles bien vertes, tandis qu'un capucin a volé une noix de coco à un touriste. Il a l'air de bien se régaler. Les deux jours passés dans ce parc nous ont enchantés. Chaque nuit nous les passions à Puerto Viejo qui n'est qu'à 30 minutes de bus pour les 16km et 560colones (1 $). Les bus entre Puerto Viejo et Cahuita sont fréquents.

les fourmis au travail
Parc  National de Cahuita

Parc  National de Cahuita

Parc  National de Cahuita



PUERTO VIEJO DE TALAMANCA SUR LE BORD DES CARAIBES


Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes


Du 25 novembre au 4 décembre 2009 Puerto Viejo de Talamanca


Malgré les averses quasi quotidiennes, nous nous plaisons à Puerto Viejo. On nous raconte encore les nombreuses histoires de vols à main armée qui se passent sur le sentier de la plage en soirée. On évite donc de sortir le soir. Par chance avec ces averses que nous avons notre camping intérieur.

Notre camping intérieur au Sunrise backpacker
camping intérieur puerto viejo au Sunrise backpacker

Nous faisons de petites balades ici et là sur la route de Punta Uva. On part toujours pour une grande randonnée, on veut se rendre au bout du 15 km, mais les nombreux animaux nous occupent et nous ne terminons pas notre marche. Le 4e jour, pourtant, nous réussissons à nous rendre au fameux Punta Uva d'où nous pouvons profiter de la mer des Caraïbes.

Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes

Sur la route nous voyons de nombreux paresseux, les tridactyles et les didactyles. Le poil et différend et leurs visages aussi. Les singes hurleurs se font entendre ainsi que les nombreux oiseaux. Enfin, nous sortons nos appareils photo qui ont peu servi les dernières semaines. On se régale.

Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes

Se balader seul à notre rythme c'est vraiment le bonheur. Nous avons droit à une averse presque tous les jours, mais nous avons amplement le temps de profiter du soleil après ou avant l'averse. Dany se fait une spécialité de trouver les paresseux immobiles et bien camouflés dans la cime des arbres. Il en aura débusqué 11!

Nos photos de Puerto Viejo de Talamarca
Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes
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paresseux
Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes

Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes


Comme nous restons un moment, nous décidons de bien nous installer, et pourquoi pas acheté un 18L d'eau! Pour une fois, nous ne boirons pas de l'eau chlorée!

Le camping intérieur nous évite beaucoup de soucis, nos sacs restent sec, notre nourriture et nous aussi. Quel bonheur! On se cuisine des pâtes et des pancakes que nous dégustons avec du lait condensé sucré, un vrai délice. Nous restons ici tellement longtemps que nous avons même pris la carte de fidélité de supermercado principale de la ville, le MegaSuper. Cette carte gratuite nous permet de faire des économies jusqu'à 50 % sur les fruits et légumes.


la lune de jour et de nuit
Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes Puerto Viejo


Nous faisons la rencontre de plusieurs voyageurs, mais seul un autre couple nous accompagnera dans le secteur tente de cet hostal. Plusieurs voyageurs sont surpris du nombre d'animaux que nous avons réussi à voir, mais plusieurs d'entre eux s'allongent sur la plage, bière ou autre en main en attendant que ceux-ci viennent à eux... Un seul regret, nous avons vu à deux reprises un joli toucan, qui a été trop rapide pour se laisser photographier correctement, Dany, lui, a réussi à le prendre en vidéo. On se reprendra.

Vidéo de Puerto Viejo de Talamanca

Comme toute bonne chose à une fin, nous prenons le bus de 5 h 30 le 5 décembre pour Limon, suivi d'un bus pour San José. Nous nous dirigeons directement vers le Tranquilo backpacker à 11 $ par personne en dortoir, le lendemain nous changerons pour un hostal plus local, une chambre privée avec salle de bain douche chaude pour 14 $ pour les deux à quatre rues du tranquille. Nous inspectons les environs des terminaux de bus car malheureusement, ici à San Jose il y a plus d'un terminal. Le secteur craint un peu, plusieurs dorment sur les trottoirs.


les nombreux oiseaux
Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes

Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes

Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes

les singes
Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes


Nous resterons trois nuits à San José, même s'il n'y a pas grand-chose d'intéressant. Nous commençons par aller dans un grand centre d'achat où nous achetons quelques trucs particuliers qui nous manquaient. Un T-shirt super-léger pour Dany et des sandales North Face pour Maryse. Ensuite, nous allons à la recherche du centre d'information pour les parcs nationaux. Difficile à trouver, lorsque finalement nous arrivons après la 3e tentative à un bureau à deux rues de notre hostal... Bon! On aura fait de l'exercice. La dame, Daniela, a été très patiente avec nous. Elle nous a fait la réservation même si ce n'est pas vraiment son emploi de le faire. Nous aurions plutôt dû faire les appels nous même et nous débrouiller avec les nombreux transferts. Elle nous dit avec regret que nous devions réserver 1 mois d'avance, tout est complet. Déçus, nous la quittons et y retournons en après-midi en lui demandant les dates du 23-24-25 décembre. Qui va passer le réveillon dans un parc loin de tout? Bingo, nous avons notre place. Il ne reste plus qu'à recevoir le billet par courriel, ensuite faire le paiement à la Banque Nationale, et envoyer par fax le reçu de paiement, le tout est assez compliqué pour un voyageur qui n'est pas à la maison, mais Daniela de la Sinac nous a beaucoup facilité la tâche. Merci.


Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes

Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes




LA FORTUNA ET VOLCAN ARENAL

La Fortuna, volcan Arenal

Mardi 8 décembre 2009 La Fortuna et volcan Arenal.

Nous prenons le premier bus de San Jose vers La Fortuna à 6 h 30 du matin. Une fois sur place, deux hommes nous proposent des chambres à prix intéressant. On demande pour le camping, l'un demande 4 $ US par personne et l'autre 2 $ US pp. On choisit les moins chères cabinas Jerry à côté du terminal de bus. Nous avons le choix entre monter la tente dehors sur le parterre où dans une pièce adjacente aux chambres. On choisit la pièce avec la salle de bain juste à côté.

camping intérieur
La Fortuna, volcan Arenal

Bien sûr il nous propose ses tours organisés, mais on refuse. On rencontre ensuite quelques voyageurs qui restent eux aussi à l'hôtel et nous déconseille fortement les tours d'ici, car il demande deux fois plus cher qu'en ville.

nos compagnons à notre hostal camping
La Fortuna, volcan Arenal

La Fortuna, volcan Arenal


À La Fortuna, il y en a pour tous les prix, il ne suffit que de sortir le portefeuille. Le tour le plus populaire est l'observation de la lave de nuit, mais en ce moment, ce n'est pas très spectaculaire selon l'info que nous recevons des autres voyageurs. En plus, il y a les nuages qui semblent fixés au volcan.

fourmis et fleur
La Fortuna, volcan Arenal La Fortuna, volcan Arenal

Nous prenons une journée à nous balader près du volcan, sans entrer dans le parc Arenal (nous économisons l'entrée 10 $ US). Une autre journée, nous prenons la direction de la chute sans y entrer (encore 10 $ US). Difficile de trouver un sentier, un parc ou un endroit intéressant et gratuit au Costa Rica. Et ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère.

Nos photos de La Fortuna
La Fortuna, volcan Arenal
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La Fortuna, volcan Arenal

Nous réussissons à faire de jolies balades, et voyons de jolis oiseaux, singes, iguanes, paresseux, mais il nous manque toujours le toucan. Pour notre dernière journée à La Fortuna, le volcan se dégage complètement pendant quelques minutes. On prend quelques clichés.

Vidéo de La Fortuna



Ensuite, nous prenons la longue route de La Fortuna à Tilaran suivi d'un bus de Tilaran à Monteverde. Nous quittons La Fortuna à 8 h, arrivons à Tilaran à 10 h 30. Le seul bus pour Monteverde est à 12 h. Le tout nous coute 3,400 colons soit 7 $ canadiens. Plusieurs voyageurs choisissent le plus court et plus joli trajet Jeep, boat, jeep. Trois heures de trajet au total pour 16 $ US. Mais nous essayons de faire des économies, pour nos prochaines entrées de parc.

La Fortuna, volcan Arenal


La Fortuna, volcan Arenal

La Fortuna, volcan Arenal



SANTA ELENA, MONTEVERDE

MonteVerde, village Santa Elena

Vendredi 11 décembre 2009 Santa Elena, Monteverde

Nous arrivons après notre long trajet de bus au départ de La Fortuna. Nous n'avons pas à chercher longtemps pour une chambre, on se fait rapidement aborder par Montelena Tour qui nous offre une chambre à 5 $ PPP avec tous les services (WiFi, cuisine, douche chaude). Le camping sans toit (dans un autre endroit) nous aurait couté 4 $ pp.

Nos photos de MonteVerde
MonteVerde, village Santa Elena
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L'endroit ne nous charme pas trop. Nous restons tout de même quelques jours et nous songeons au fait d'aller ou non dans le parc de Montevede à 17 $US l'entrée. Le parc Santa Elena, lui est à 13 $US. Nous attendons que le soleil se pointe et nous nous rendons à pied pour une balade sur le chemin des tours de TV. On ne fait pas toute la balade, car la route est boueuse. Nous nous rendons jusqu'à l'entrée du parc et restons un long moment à observer les oiseaux-mouches au Café juste à côté du parc. Il y en a plusieurs différents et de toutes les couleurs.

MonteVerde, village Santa Elena MonteVerde, village Santa Elena MonteVerde, village Santa Elena MonteVerde, village Santa Elena
MonteVerde, village Santa Elena MonteVerde, village Santa Elena
MonteVerde, village Santa Elena MonteVerde, village Santa Elena

Une autre journée, nous prenons le bus tôt pour le parc et une fois sur place, avec la pluie qui tombe on change d'idée et nous n'entrons pas. On fait le chemin de retour à pied et nous trouvons en route un sentier bien intéressant. Nous y faisons la rencontre de notre premier agouti. Nous ne serons pas entrées dans ni l'un ni l'autre des deux parcs de la région, mais avons tout de même vu quelques animaux. Comme nous ne pourrons visiter tous les parcs, nous avons choisi de ne pas aller dans ceux-ci. La température a influencé notre choix et le prix du parc aussi. Par contre, nous aurions bien aimé voir un Quezal.

Vidéo de MonteVerde

De Monteverde, nous prenons un bus pour San Jose suivi d'un bus pour Quepos.

MonteVerde, village Santa Elena


QUEPOS ET LE PARC DE MANUEL ANTONIO

Parc de Manuel Antonio, Quepos

Mercredi 16 au vendredi 18 décembre 2009, Quepos, Manuel Antonio.

Nous arrivons en fin d'après-midi après un long trajet de bus. De Monterverde à San Jose et de San Jose à Quepos. Nous avions bien peur de ne pas trouver de logements et devoir faire du camping à Manuel Antonio, dans un camping peu sécuritaire selon les dires.

Vidéo de Manuel Antonio


Nous cherchons un peu et il est vrai que plusieurs hôtels sont complets et les prix élevés. Au tournant d'une rue, nous apercevons une annonce, dortoir a 7US $ pp. C'est le backpacker Gateway. Il nous laisse la chambre pour nous tout seul pour le prix du dortoir, super! Nous nous installons donc pour 3 nuits.

Parc de Manuel Antonio, Quepos

Dès le lendemain, nous profitons de la journée ensoleillée pour nous rendre dès l'ouverture au parc Manuel Antonio (entrée 10 $US). Nous choisissons d'aller sur le sentier Cathedrale (la plage) tôt le matin. Nous sommes pratiquement seuls et nous profitons de la tranquillité pour observer les animaux.

Nos photos de Manuel Antonio
Parc de Manuel Antonio, Quepos
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Nous marchons très lentement et à notre retour de la boucle, c'est noir de monde. Ils sont tous là à poser les singes et combles de tout, malgré les nombreuses indications, ils les nourrissent. Ce n'est pas des touristes conscients de la nature qui les entoure. La majorité ne semble pas surprise de voir les singes d'aussi près, comme s'ils étaient au zoo. Enfin... au moins ils étaient concentrés tous au même endroit. Voyez-vous les deux singes sur la photo!

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les singes aussi font de la plage
Parc de Manuel Antonio, Quepos

On quitte vite le secteur trop populeux pour nous et allons faire un tour dans les autres sentiers qui sont presque vides. Il y a peu de gens, ils sont tous sur la plage en ce début d'après-midi. Nous profitons encore une fois de la tranquillité des sentiers. Malgré le fait que ce parc est bien touristique, en faisant les sentiers tôt le matin près de la plage et les autres plus tard on se rend peu compte qu'il entre parfois jusqu'à 600 personnes par jour!

Agouti
Parc de Manuel Antonio, Quepos

Nombreux lézards et iguanes et un se permet de nous faire une grimace

Parc de Manuel Antonio, Quepos
Parc de Manuel Antonio, Quepos Parc de Manuel Antonio, Quepos
Parc de Manuel Antonio, Quepos Parc de Manuel Antonio, Quepos

Pour le retour, nous pensions passer par un endroit différent de notre entrée, mais surpris, on doit prendre un bateau. Comme il n'est pas question que nous payions plus pour ce parc, on rebrousse chemin rapidement pour se rendre à notre entrée du matin. Juste avant de sortir, nous voyons nos premiers singes-écureuils. Nous revoyons aussi les singes hurleurs. Par contre pas le temps de s'attarder, la fermeture du parc est à 16 h, nous sortons tout juste avant que le gardien ferme la clôture, 16 h 5.

singe-écureuil et singe hurleur et son bébé
Parc de Manuel Antonio, Quepos Parc de Manuel Antonio, Quepos

Il ne faut pas oublié les insectes tels araignées
Parc de Manuel Antonio, Quepos Parc de Manuel Antonio, Quepos

et plusieurs oubliés
Parc de Manuel Antonio, Quepos Parc de Manuel Antonio, Quepos

Le lendemain, c'est le déluge, on relaxe donc et nous mangeons une énorme pizza pour fêter Noel car nous passerons le temps des fêtes dans la jungle.
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Demain, départ à 5 h pour Puerto Jimenez en passant par San Isidro.



LE PARC DE CORCOVADO, SUR LA PENINSULE DE OSA PUERTO JIMENEZ


La famille singes-araignées
Parc Corcovado, secteur La Leona,  Corcovado Loge trail, avant l'entrée du parc

Le 19 décembre 2009, Puerto Jimenez

Nous prenons un bus au terminal de Quepos pour San Isidro. Pas le choix, le bus est à 5 h. On fait donc le trajet tranquille jusqu'à San Isidro en espérant trouver une liaison rapidement. Nous arrivons vers 9 h du matin et prenons un bus 1 h plus tard en direction de Puerto Jimenez. Après avoir étudié le billet que nous venons d'acheter, on s'inquiète, il est écrit « de pie » soit debout au lieu d'avoir un numéro de siège. La dame dit qu'il reste de la place, mais comme le bus arrive de San Jose, elle ne peut nous donner de numéros.

Le toucan
Parc Corcovado

Le bus arrive, il est bondé et nous ne sommes pas les seuls à le prendre d'ici. Le chauffeur nous interdit de mettre nos sacs en soute, car il n'y a plus de place d'après lui. Nous sommes donc dans un bus déjà maximisé par le fait que les sièges sont serrés et nous sommes plus de 20 debout à essayer d'avoir un espace vital vu la chaleur.

Le trajet est long, très long, 5heures debout dans le petit corridor avec les gros sacs à dos, suffisamment pour nous faire haïr les bus du Costa Rica. On arrive enfin à Puerto Jimenez, on se dirige vers notre hôtel que nous avons réservé, The Corner en dortoir à 8 $ US par personne. Aucun service, aucune cuisine, internet, interdiction de laver son linge, interdiction de cuisiner dans l'hôtel et douche froide... (Sauf si l'on trouve la salle de bain avec douche chaude qui est pour les chambres privées.) On prend tout de même le dortoir et il nous laisse le privilège de cuisiner avec notre gaz dans un coin de l'hôtel. Un vrai chialeux (détestable).

On regarde pour trouver autre chose pour les deux nuits à venir. Tout est assez cher ici. On trouve tout de même quelque chose d'intéressant, une dame de la Pension Quintero nous offre une chambre derrière sa maison pour deux nuits et pour 6 $ pe libre de tout et en chambre privée. Nous avons salle de bain privé et Air conditionné.

On prépare notre séjour dans le parc en faisant quelques courses dans le supermarché, achat de sac à poubelle en cas de pluie ou de marée trop haute.

Notre chambre à Puerto Jimenez
Puerto Jimenez

Du 22 au 26 décembre La Leona, parc Corcovado

Ça y est, on part enfin pour le parc réservé il y a 3 semaines. On part donc avec le bus de 6 h pour les 45km qui nous séparent de Carate, le point de départ pour aller à La Leona. Carate, c'est un resto et un camping rien de plus. Nous prenons le bus avec un groupe d'Américains. Une fois à Carate, nous n'avons même pas le temps de voir le chauffeur qu'il est déjà reparti (il est vrai qu'il a pris du retard, nous avons mis 3 h pour nous y rendre) et nous n'avons pas payé. Il doit avoir pensé que nous étions avec le groupe d'Américains (États-Unis). Ça nous fait un 4,000 par personne 8 $ PPP d'économisés.

Coati
Parc Corcovado

Le 3.5km qui nous sépare de la Station La Leona se fait bien malgré le soleil et la marche le long de la plage. C'est un petit avant-goût pour demain. À chaque pas, nous enfonçons dans le sable, il est difficile d'avancer. En plus, il doit faire 35C à l'ombre et aucune trace de nuage. Nous nous installons à La Leona et payons notre droit de camping de 4 $US par personne. Nous devons fortement spécifier que nous n'entrerons pas dans le parc aujourd'hui pour ne pas payer le frais d'entrée du parc de 10 $ PPP par jour.

Quelques oiseaux
Parc Corcovado Parc Corcovado Parc Corcovado


Nous allons marcher sur la plage et trouvons au hasard de jolis sentiers derrière le Corcovado Lodge. Celui-ci a élaboré plusieurs petites randonnées de 1 h ou 2 h pour un total de 5 h+— . On en fait une partie et nous ne sommes pas déçus. On y voit singes-araignées, coatis, oiseaux, capucins et grenouilles.

Nous parlons un peu avec le garde parc qui nous dit de ne pas passer la rivière à marée haute, celle-ci est à 40 minutes de la Leona en direction de La Sirena. La marée haute sera à 7 h demain. Il dit que nous aurons de l'eau sous les bras, d'attendre 8 h 30 pour de l'eau à la taille.

Les grenouilles
Parc Corcovado, secteur La Leona avant l'entrée du parc Parc Corcovado, secteur La Leona avant l'entrée du parc Parc Corcovado, secteur La Leona avant l'entrée du parc Parc Corcovado Parc Corcovado, secteur La Leona,  Corcovado Loge trail, avant l'entrée du parc Parc Corcovado, secteur La Leona avant l'entrée du parc


Le lendemain, on décide de partir à 6 h et l'on pense devoir attendre la marée basse près de la rivière. Nous arrivons à celle-ci en pleine marée haute, nous avons de l'eau jusqu'aux hauts des cuisses seulement. On passe donc, heureux d'être parti tôt. Nous pouvons donc faire les sentiers à notre rythme c'est-à-dire très lentement.

Parc Corcovado

Sur la route, nous voyons de nombreux coatis qui ne semblent pas dérangés par notre présence. La première partie du sentier est agréable et ombragé, la seconde moitié est en grande partie sur la plage. On avance donc plus lentement. On croise un couple qui a pris le bus avec nous hier, ils se sont rendus directement hier à La Sirena et maintenant ils sont sur le chemin du retour! Est-ce que ça vaut la peine de se donner tant de misère pour quelques heures dans le parc? Nous passons un moment avec un fou qui nous fait tout un spectacle.

Un fou nous a fait toute une démonstration
Parc Corcovado

Parc Corcovado Parc Corcovado Parc Corcovado


On fait une pause déjeuner, puis quelques pauses photo pour les oiseaux et animaux. On arrive à la grosse rivière; le Rio Claro est moins impressionnant que ce que nous avions imaginé. Nous sommes à marée basse. Nous traversons près de la plage et avons de l'eau aux cuisses, ont voit un groupe traverser avec leur guide à 200 mètres dans le bois qui eux ont de l'eau aux chevilles. On va savoir pour notre retour.

Vidéo du parc Corcovado


Arrivé au campement La Sirena, on mérite une bonne douche. On s'installe sous le toit sur un plancher de bois; gros confort. Nous cuisinons de bonnes pâtes et on se couche tôt. Nos 16 km de marche entre La Leona et La Sirena nous ont fatigués. Il n'y a pas de réchaud, mais il y a un bel espace pour cuisiner, des douches sommaires et des toilettes avec papier! Super équipé.

Nos photos du parc Corcovado
Parc Corcovado
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On passe finalement 3 nuits à La Sirena alors que nous avions réservé que 2 nuits. On demande au gardien une journée de plus, ce sera mieux pour l'heure de la marée (qui change chaque jour) et le 25 décembre, il n'y a pas de transport. Il accepte et oublie de nous faire payer... On ne le lui rappellera pas.

Le Rio La Sirena
Parc Corcovado

On passe ces quelques jours à faire des balades, on voit de nombreux animaux, mais malheureusement nous ne verrons pas le tapir, seulement ses nombreuses traces. Il y a donc les singes; capucins à tête blanche, singes-araignées et singes hurleurs. Il y a les nombreux coatis. On retrouve dans le parc une grande quantité d'oiseaux, dont les toucans et dindes sauvages. Nous avons aussi vu des pécaris une sorte de cochons sauvage. Nous ne sommes pas sorties de nuit pour ne pas faire la rencontre des nombreux serpents venimeux du parc, mais avons tôt le matin pu observer caïman et crocodile et il y en a même un qui nous a souri;)

Et les crocos et caïmans dans les rivières
Parc Corcovado


Parc Corcovado

Parc Corcovado

Nous avons bien aimé notre séjour, qui est passé bien vite, déjà nous devions prendre le chemin du retour chargé d'eau (7 litres pour les deux pour les 16km), car il fait très chaud. Nous avions trois jours de moins de nourriture dans nos sacs, mais tous les déchets d'emballage alimentaire. Car ici, on doit tout r' apporté avec nous. Malheureusement, ce n'est pas tout le monde qui le fait.

Les singes-araignées sont de vrais acrobates
Parc Corcovado, secteur La Leona avant l'entrée du parc

Parc Corcovado, secteur La Leona avant l'entrée du parc Parc Corcovado, secteur La Leona avant l'entrée du parc Parc Corcovado, secteur La Leona avant l'entrée du parc

De retour à La Leona, nous nous installons sous le toit près de la table de cuisine, nous avons le pressentiment qu'il va pleuvoir ce soir. En fait, la seule nuit où il n'a pas plu est celle de notre arrivée à La Leona il y a 4 jours. On est vite rejoint par d'autres campeurs. On a bien fait, la pluie commence tôt en soirée et il tombe des cordes durant la nuit. Le lendemain, nous restons (on doit bien être les seuls à rester aussi longtemps dans ce parc)

Coatis
Parc Corcovado

On ne paie pas d'entrée de parc par contre, on paie notre prochaine nuitée au garde parc qui est très sympa et allons dans les sentiers du Corcovado Lodge. Nous y allons au levé du soleil et y retournons en fin d'après-midi. Les sentiers sont agréables et l’on y retrouve plein d'animaux. Eux ne connaissent pas la « délimitation » du parc. On y rencontre donc de nombreux coatis, grenouilles, capucins, singes-écureuils, mais pas de crocodiles et pas encore de tapirs. Un puma se promenait dans les parages hier au dire des autres campeurs dans les longes.

Les oiseaux
Parc Corcovado, secteur La Leona avant l'entrée du parc

Ici à La Leona, il y en a pour tous les prix. Le camping à la station est a 4 $ pe, mais juste a coté il y a des tentes en locations pour 90 $ pe avec repas. Le resto près du Corcovado Logde sert des petits déjeuners très légers à 15 $ et les petites bières sont à 4 $ (le tout en $ US). Nous, nous étions autosuffisants. À La Sirena aussi il est possible de manger, mais il faut au préalable avoir réservé et ils sont très stricts sur les heures. La sirène retentit et les gens qui arrivent dix minutes plus tard, même s'ils ont réservé se voient refuser. Les prix pour les déjeuners 12 $US, diner (ou lunch) 15 $ et souper 17 $. Il y a de l'eau potable dans les stations, mais pas sur la route entre elles.

Les pécaris
Parc Corcovado

Parc Corcovado Parc Corcovado Parc Corcovado

Lundi 28 décembre 2009

Quelle belle fin d'année pour nous, nous avons passée près d'une semaine dans le parc Corcovado et ses alentours! Le matin, nous partons tôt pour prendre le transport qui nous emmènera à Puerto Jimenez. À 7 h 30 nous sommes à Carate après 4 km de marche sur la plage. Nous attendons le transport de 8 h 30, un autre arrive, Dany lui demande s'il se rend à Puerto Jimenez, il lui dit oui. Il demande pour prendre place et là c'est non. On doit attendre NOTRE transport, le colectivo. Lui n'est pas supposé prendre la place du colectivo. Les 4 locaux prennent place dans la boite de la camionnette, nous, nous attendons 1heure pour le colectivo. Un gros 4,000 colones par personne pour ce 43 km.

Singe-écureuil
Parc Corcovado

Arrivé, nous allons voir notre dame pour le logement, super, elle pourra nous louer la même chambre privée avec toilettes et AC pour 6 $ pp. On n’aura pas à aller au dortoir The Corner à 8 $ pp. On va chercher notre sac de surplus que nous avions laissé au The Corner et l'on passe la journée à recharger nos batteries (les nôtres et celles de nos caméras) en profitant de l'AC que nous avons rarement.

Le fou
Parc Corcovado



PÉNINSULE NICOYA, MONTEZUMA POUR LE NOUVEL AN
Montezuma sur la péninsule Nicoya


Le 29 décembre 2009


Le matin, nous allons au terminal pour le bus de 5 h que nous avions réservé hier. Par chance que nous avions réservée, car nous aurions fait le trajet debout. Nous nous installons dans nos sièges et pouvons même mettre nos sacs sous le bus. Ce bus sera plus confortable qu'à l'aller pour nous. Par contre, plusieurs touristes ont des places debout, ceux qui vont à San Isidro n'ont pas pu réserver.

Le trajet est long, plus de 8 h pour se rendre à San Jose. Une fois arrivés, nous sommes en terrain connu, nous retournons au même hôtel, le Galaab et prenons une chambre à 7,000 colones pour les deux. Nous allons manger un bon riz au resto et faisons le tour pour voir où aller avec le Nouvel An qui approche. On se décide pour Montezuma, chaudement recommande dans certains forums. On sait que la Pénisule Nicoya est très populaire et qu'il risque d'y avoir du monde, mais on se dit pourquoi pas. Au départ, nous regardions plutôt pour le côté de Brasilito, mais après quelques téléphones dans cette petite ville ainsi qu'à Tamarindo, on se fait toujours dire que tout est complet. Nous ne voulions pas passer le Nouvel An à San José, mais voulons un accès internet pour appeler notre famille.

écureuil et geai bleu
Montezuma sur la péninsule Nicoya Montezuma sur la péninsule Nicoya

On quitte donc le lendemain 30 décembre 2009 et prenons un bus pour Punta Arenas. De là, nous prenons un ferry 810 colones par personne pour un trajet de 1 h 15. Arrivé à Paquera, on prend un bus pour Montezuma 1500 colones. Enfin arrivé, nous allons voir quelques hostels, soient ils sont pleins, soit ils sont chers. On se rabat sur le camping dans la cour de Hotel Lys à 3,000 colones par personne, nous avons internet et accès à la salle de bain, mais ça reste très très basic. C'est la connexion internet WiFi illimité qui est attrayant pour nous. Il y a un autre camping au bout de la Playa Grande pour 2,000 pp. Au moins, on peut mettre nos sacs dans un local fermé à clé. Nous sommes directement sur la plage et plusieurs personnes circulent. On se dit à voir les proprios et les gens qui fréquentent l'endroit que ça va fêter. Eh non, on se trompe (pour le moment) à 20 h tout le monde est couché et la musique fermée.


VIDÉO DANS LE PROCHAIN MESSAGE TAMARINDO


Nos photos de Montezuma
Montezuma sur la péninsule Nicoya
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Le lendemain, 31 décembre, on fait nos appels, nous profitons d'internet. Nous avons marché dans les quelques rues du village, mais ça ne nous enchante pas. On ne se sent pas à notre place ici. Il y a beaucoup de Nord américains en voyage pour une semaine ou deux. Ce n'est pas tout à fait notre type d'endroit. Le soir, c'est la grosse fête, normal c'est le 31, c'est notre hôtel qui semble terminer le party pour tout le monde. C'est à partir de 3 h qu'il y a le plus de monde, ça se termine au lever du soleil. Le lendemain, c'est encore pire. On ne réussit pas à dormir pendant deux jours. Nous faisons quelques balades, mais rien ne nous enchante. Le tourisme ici est très différent, c'est vrai qu'après un parc tel Corcovado et arrivé en plein Nouvel An, le choc est peut être trop fort. En plus, on ne pensait pas se retrouver dans un cul-de-sac. On avait mal regardé les infos. On pensait pouvoir remonter la côte en transport public et NON! Pour se rendre à 40 km à l'ouest à Samara, on doit prendre le bus pour Paquera, le traversier pour Punta Arenas, ensuite un traversier pour Playa Najanjo et un bus pour Samara, un bon 11heures de transports... Avoir su, on ne serait pas venu.

Montezuma sur la péninsule Nicoya


Le 2 janvier, nous allons camper à 1 km plus loin, on a repéré que plusieurs locaux étaient installés ici. Il y a même les toilettes et une douche et tout ça gratuits!!!. On s'installe pour la nuit, demain nous prendrons le bus. On prend le premier bus à 5 h, le traversier est à 6 h, mais le bus prend 2heures pour le trajet! Le bus suivant est à 8 h, mais le traversier à 9 h! Super bien coordonné! Donc, nous arrivons à 7 h et devons attendre le traversier de 9 h. Arrivé à Punta Arenas, on marche jusqu'au terminal et attrapons un bus qui est sur le point de partir : direction Libéria. Arrivé à Libéria, nous attendons 15 minutes pour le bus pour Tamarindo, 118 km avec les détours, mais un bon 2 h de route. Après Montezuma on n'était pas certain d'aller ou pas à Tamarindo, mais on ne veut pas regretter d'être passé à côté. On a donc réservé à la Botella de Loches, notre dortoir le plus cher à 12 $ par personne, cela dit il est aussi très confortable. Et tout est cher à Tamarindo.





TAMARINDO, BRASILITO ET CONCHAL LES PLAGES

Tamarindo, Brasilito et la plage Chonchal, Costa Rica

Le 3 janvier 2010

Après un long trajet depuis Montezuma, bu, traversier, bu, bu nous arrivons à Tamarindo. Nous allons directement à Hostel La Botella de lèche où nous avions réservé. Le dortoir est confortable. À Tamarindo, il y a beaucoup de complexes touristiques très chers. On y trouve également les chaines telles Pizza Hut, Subway, Budget est, mais pas de McDo ou PFK!


Vidéo de Montezuma et Tamarindo


Nos photos de Tamarindo et les alentours
Tamarindo, Brasilito et la plage Chonchal, Costa Rica
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Il est en fin d'après-midi lorsque nous arrivons et nous profitons du calme du dortoir de 4 personnes pour prendre une longue nuit de sommeil.

Le lendemain 4 janvier, nous allons voir la plage à Tamarindo et poursuivons notre visite des plages. Nous prenons un bus pour Huacas suivi d'un bus pour Brasilito. Le tout nous coute 800 colones. La plage de Brasilito est de sable noir et juste à côté la plage de Conchal à 1 km de là est de coquillages tout blancs. La plage de Conchal est bien jolie et nous marchons jusqu'à son bout. Nous y passons un moment avec les nombreux pélicans qui pêchent de façon acrobatique.

nombreux pélicans
Tamarindo, Brasilito et la plage Chonchal, Costa Rica

Tamarindo, Brasilito et la plage Chonchal, Costa Rica Tamarindo, Brasilito et la plage Chonchal, Costa Rica Tamarindo, Brasilito et la plage Chonchal, Costa Rica
Accident en vue...
Tamarindo, Brasilito et la plage Chonchal, Costa Rica

Tamarindo, Brasilito et la plage Chonchal, Costa Rica

Sur le retour, nous voyons deux voitures dans la mer. On imagine selon le positionnement que la vannette tentait d'aider la jeep, mais n'a pas réussi. La marée monte ici et il ne faut pas laisser la voiture garée trop près de la mer. Donc, ont les voit tous les deux dans l'eau. La vannette menace de tomber sur le côté. Le problème est que la marée continue de monter et les vagues sont fortes. Une autre jeep, arrive à leur secours, elle réussira de peine et de misère à sortir la vannette, pour la petite jeep rouge, qui flotte maintenant, ce sera plus facile.

petit problème de marée
Tamarindo, Brasilito et la plage Chonchal, Costa Rica

Tamarindo, Brasilito et la plage Chonchal, Costa Rica


Ça nous a bien amusés, maintenant il est l'heure de rentrer, nous attrapons un bus pour Huacas et ensuite atteint. Nous attendons plus d'une heure et pas de bus pour Tamarindo. Ensuite, nous voyons un bus vide qui ne s'arrête pas pour nous, mais fait un arrêt au coin suivant. Et bien là, c'est trop. Nous nous postons à ce coin et faisons du pouce. En moins de 5 minutes, une voiture s'arrête. (Avoir su on aurait fait ça bien avant). Il nous conduit jusqu'à une intersection où il nous reste 4 km pour Tamarindo. Aussitôt descendue, une autre voiture s'arrête, c'est une Américaine avec passeport français qui vit maintenant à Tamarindo qui nous prend et nous mène directement à notre hostal, super! Nous profitons d'une autre bonne et dernière nuit à Tamarindo.

Surf à Tamarindo
Tamarindo, Brasilito et la plage Chonchal, Costa Rica




PARC SANTA ROSA, LIBÉRIA ET RINCON DE LA VIEJA FERMÉ


Playa Naranjo
Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche

Le 5 janvier 2010

Nous quittons notre hôtel de Tamarindo en début d'après-midi et attrapons un bus pour Libéria. Nous arrivons à l'hôtel Guanacaste à 3 rues du terminal pour prendre place avec notre tente. La fille de la réception nous dit que c'est impossible. On lui explique que nous avons appelé hier, un homme nous a confirmé qu'il était possible de camper pour 5 $ par nuit. Elle va vérifier avec son employeur, eh oui, c'est possible. Par chance que nous avions appelée. En plus, il est bien indiqué sur leur site web qu'il est possible de camper.

Nos photos du parc Santa rosèrent
Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche
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On s'installe et l'on regarde pour aller au Ricon de la Vieja. Il n'y a pas de transports en commun, les taxis sont chers et les tours organisés aussi. On hésite. On sait que nous ne pourrons pas aller jusqu'au cratère à cause du vent en cette saison (janvier). On décide donc d'y penser encore un peu et nous nous préparons pour aller au parc Santa Rosa à 40km au nord de Libéria.

Vidéo du parc Santa Rosa



Le 7 janvier 2010

Nous n'avons pas le courage de nous lever pour le premier bus donc nous prenons le bus de 6 h 30 pour la frontière Nicaragua. On demande au chauffeur de nous faire descendre au parc Santa Rosa. On fait donc un 35km (600 colones) pour le trajet. Une fois sur place, on passe devant un bureau de péage, il n'y a que 4 employés du parc qui attendent dehors. Ils nous disent de passer, pas nécessaire de payer ici, on paiera plus loin. Finalement, on ne verra personne pour nous demander de payer.

Les nombreux singes du parc

singes-araignées
Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche

Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche

singes hurleurs
Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche

singes capucins
Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche

On marche donc le 7 km pour se rendre au premier campement. On demande de l'info à un employé pour le campement de Naranjo. Il y a de l'eau pour cuisiner, mais elle n'est pas potable. On achète donc un 6L d'eau supplémentaire pour un total dans nos sacs de 14 litres, on se sent en forme, nous faisons le 13 km supplémentaire qui nous en sépare. Les 4 derniers km nous les faisons en jeep, un garde parc nous a proposé de faire le reste du chemin avec lui, et l'on a accepté avec plaisir avec les 14Litres d'eau ça commence à peser. (Il faut dire qu'il y a peu de voitures qui passent). Une fois au campement, on voit 6 jeeps stationnés, quelques tentes, mais le secteur est tranquille.

Forêt tropicale sèche
Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche
Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche


C'est la première fois que nous voyons une forêt tropicale sèche. On se croirait en automne. On s'est dit qu'il y aurait peu d'animaux et ça nous semblait, au premier abord, peu intéressant. La plage est réputée pour le surf. Pour faire du surf il en coute 15 $, pour l'entrée du parc 10 $ et pour le camping 2 $. On s'installe et allons faire un sentier qui mène à une autre section de la plage.

Chauve-souris
Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche

Le lendemain, nous allons faire un autre sentier, surpris, plein de singes; araignées, hurleurs et capucins qui semblent tous bien s'entendre. On voit aussi des coatis, des cerfs plusieurs oiseaux dont un superbe Motmot.

Les fabuleux oiseaux
Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche

Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche

Un grand vent nous accompagne jour et nuit, ça nous fait penser à la Patagonie. La réserve d'eau était juste assez, nous en aurons pour le chemin du retour. L'air sec nous porte à boire beaucoup. Nous partons tôt le matin après deux nuits dans le parc, pour profité de l'air frais pour faire les 13 km pour le premier campement et nous nous y installons pour la nuit. Aucune voiture rencontrée durant nos 3heures de marche. On fait quelques sentiers et l'on se repose.

Les très nombreux reptiles et insectes
Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche
Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche

Il y a de nombreux cerfs dans le secteur du casson, le premier camping et ils viennent tout pré de notre tente.

cerfs
Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche

Après 3 nuits dans ce parc qui nous aura agréablement surpris, nous quittons le matin pour faire les 7 km qui nous séparent de la panaméricaine (et donc des bus) pour notre retour à Libéria.

Rio
Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche

Nous arrivons un dimanche à Libéria et le parc Rincon de la Vieja est fermé le lundi. Nous réservons donc pour le mardi. Le mardi matin, le jeep vient nous prendre à notre hôtel, nous faisons la moitié du parcours lorsqu'il reçoit un téléphone : le parc est fermé pour cause de vent. Nous remettons l'excursion au lendemain : même chose, le parc est fermé pour un temps indéterminé ainsi que 2 autres parcs de la région. Et nous, nous faisons du camping à Libéria sous ce vent! Tant pis, là se termine notre séjour au Costa Rica. Nous prendrons la route pour le Nicaragua.



RÉSUMÉ DE NOS IMPRESSIONS DE NOS 49 JOURS AU COSTA RICA

Parc Corcovado, secteur La Leona avant l'entrée du parc


RÉSUMÉ DU COSTA RICA


Nous y sommes restés 49 jours au total.

Notre itinéraire en gros : nous avons traversé la frontière Panama Costa Rica par Bocas del Toro. Nous avons commencé par Puerto Viejo de Talamarca, puis San Jose, La Fortuna, Monteverde et Quepos pour le parc Manuel Antonio avant d'aller dans le superbe parc Corcovado. Ensuite direction plage avec Montezuma et Tamarindo. Nous avons fini par le parc Santa Rosa près de Libéria et n'avons pas pu visiter le par Rincon de la Vieja, du aux forts vents, le parc était fermé sur plusieurs jours. De Libéria, transport public pour la frontière pour le Nicaragua

Parc de Manuel Antonio, Quepos


NOS IMPRESSIONS GÉNÉRALES DU COSTA RICA

Nous avons tout de suite été charmés par la faune du Costa Rica. Les villes ont eu peu d'intérêts pour nous. Nous nous étions fait tellement dire que c'était cher que nous, nous étions préparés au pire et finalement nous avons trouvé ça pas si pire. Certains parcs sont vraiment très chers, mais il s'agit de faire des choix.

La Fortuna, volcan Arenal


CE QUE NOUS AVONS AIMÉ DU COSTA RICA

Puerto Viejo de Talamanca pour le parc Cahuita et les nombreux animaux
Les animaux nombreux dans tout le pays
Les parcs en général
Le parc de Corcovado
Le parc de Santa Rosa
Les prix de bus ne sont pas négociables, toujours le bon prix
L’eau est potable partout.
La nature

Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes


CE QUE NOUS AVONS « DÉTESTÉ » DU COSTA RICA

Les prix relativement chers
Nous nous sommes toujours cuisinés (resto hors de prix)
Certains parcs difficiles d'accès.
Bus inconfortables.
Devoir rester debout dans un bus pendant 5 heures
La lenteur des bus (incroyable)
Montezuma
Que le prix des parcs soit 6X plus cher pour les étrangers

Parc  National de Cahuita


CE QUI NOUS A SURPRIS DU COSTA RICA

Pas SI CHER que ça malgré tout
Les produits à l'épicerie sont assez chers
Peu de fruits (peut-être pas la saison)
plusieurs possibilités de camping
Extra pleins de fast food américain
Plus qu'ailleurs, ici pleins de touristes nord-américains.
Douanier zélé qui nous demande un billet de retour à notre entrée au pays.
La forêt tropicale sèche (ça existe)
Que le prix d'entrée des parcs soit en $ US pour les étrangers et que si nous payons en argent local, ils font la conversion avec le taux du jour!!!
Autant d'animaux différents sur un petit territoire
plusieurs campings sous toit (ce qui nous a été bien utile)

Parc  National de Cahuita


Résumé en chiffre :


51 100 km carrés
Capitale : San Jose
Monnaie pesos colombienne
langue espagnole
frontière avec Panama et Nicaragua
Population 4,253,877 (juillet 2009 est.)
Population urbaine 63 %
Religion : Catholique.76% évangélique 14 %
Type de gouvernement : république
Indépendance le 15 septembre 1821

Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes MonteVerde, village Santa Elena MonteVerde, village Santa Elena Parc Corcovado, secteur La Leona,   avant l'entrée du parc Parc Corcovado Parc Corcovado Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche


NOURRITURE


Plusieurs fast foods américains. Comme les repas étaient assez chers en général et parce que nous sommes restés dans les parcs, nous nous sommes toujours cette usine. Sinon pour les repas les moins chers il y a les restos chinois offre des repas (riz frit) à partir de 2 $ le demi et nous avons cru voir des repas à partir de 2.5 $ dans les grandes villes. Sinon toujours autour de 5 $ et plus

Parc Corcovado


Breuvage : l'eau du robinet potable partout.



Météo :

Nous y étions décembre et janvier donc la meilleure saison, sauf près de Libéria où janvier est la saison des forts vents. Plusieurs climats différents dans ce petit pays. De la région toujours humide et chaude de Limon à la fraicheur humide de Monteverde en passant par les forêts tropicales sèches de Libéria sans oublier les volcans. Nous avons eu de la pluie à Cahuita, et les nuits dans le parc Corcovado.

Parc Corcovado


FAUNE :

Nous avons été comblés par les nombreux animaux. Coatis, cerfs, plusieurs races de singes, agoutis, serpents, papillons dont morpho bleu, deux espèces de paresseux, les nombreux oiseaux dont le toucan, les crocodiles, les pécaris et les nombreuses bestioles dont les crabes.

Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche

Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Corcovado
Parc Corcovado, secteur La Leona avant l'entrée du parc Parc Corcovado, secteur La Leona,  Corcovado Loge trail, avant l'entrée du parc Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche

Électricité : 120 Américaines


Internet; partout, plein de café, beaucoup de WiFi dans les hôtels ou campings. Entre 0,50 $ et 2 $ de l'heure selon l'endroit.



Banques ATM dans toutes les petites, moyennes et grandes villes.

Aucuns frais avec ma carte visa or, en prenant soin de déposer le montant avant de faire un retrait.

Puerto Viejo de Talamanca sur la cote des Caraibes


TRANSPORTS


Les autobus, sont vraiment peu confortables comparé au niveau de vie du pays. Les distances sont assez courtes, mais les trajets toujours longs dus au fonctionnement des bus. Peu de bus directs (sauf si l'on prend les shuttles pour touristes) le bus arrête donc tout le long de la route. Il n'y a personne avec le chauffeur donc il prend le temps de faire payer les gens avant de repartir. Donc plus de temps arrêté qu’en train de rouler.

Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche Parc Corcovado Parc Corcovado, secteur La Leona,  Corcovado Loge trail, avant l'entrée du parc


SANTÉ

Aucun problème pour nous et pharmacies très nombreuses.


SÉCURITÉ

Nous nous sommes toujours sentis en sécurité, on nous a dit de faire attention dans le secteur de Puerto Viejo de Talamarca.

Parc de Manuel Antonio, Quepos


HERBERGEMENTS

Les auberges de jeunesse sont assez chères. Les dortoirs entre 10 et 15 $ pour les auberges populaires et listés. Nous avons fait beaucoup de camping et avons pris quelques chambres privées qui revenaient plus économiques que les dortoirs. Difficile de donner un ordre de prix, ça dépend beaucoup de la région. Dans les parcs les campings sont entre 2 $ et 4 $ US. En privé entre 2 $ et 6 $ US. Le secteur Nicoya et Tamarindo a les hébergements les plus chers. À San Jose possibilité de trouver quelque chose pour deux à 14 $. Dans le secteur de Cahuita, quelques petits trucs pas chers.



POSTE

Timbre à prix abordable 0,50 $ pour une carte postale envoyée au Québec

Parc Santa  Rosa, Forêt tropical sèche




RÉSUMÉ EN TABLEAU DÉTAILLÉ DE NOTRE BUDGET, DISTANCE ET ENDROITS OÙ NOUS AVONS DORMI


Budget 12,69 $ canadiens par jour et par personne pour nos 49 jours au Costa Rica

Voici les détails
costa rica budget

Nous avons fait beaucoup de camping et nous nous sommes toujours cuisinés. Sinon les hébergements en dortoirs sont entre 10 $ et 15 $ par jours. On a donc économisé beaucoup sur ce point. Même chose pour la cuisine. Les repas aux restos sont en général plus de 4 $ dans les économiques donc nous avons aussi fait une grosse économie en nous cuisinant. Donc si on veut, on peut voyager pas cher au Costa Rica;)

Voici les distances parcourues
costa rica distances


Tous les endroits où nous avons dormi et l'itinéraire

costa-rica-itineraire


Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)