Bateau de Ban Nakasang pour les iles Si Phan Don ( Don Det) Laos

SI Phan Don

Nous avons pris un jumbo pour nous rendre à Ban Nakasang d'où nous prenons un bateau pour Don Det. Nous avons hésité un moment entre l'île de Don Det réputé pour les « partys » ou celle de Don Khon qui est un peu plus cher. De toute façon, les deux îles sont reliées par un pont. On décide de faire un arrêt à Don Det et ça nous convient. On trouve un bungalow à 1 $ canadien par jour et pour les deux. Le bungalow est sur le Mékong. La salle de bain est commune bien sûr. Lorsqu'on parle d'iles on a souvent l'idée de cocotier sur le bord d'une plage avec eau claire et turquoise : Il y a bien des cocotiers mais pas de « vraies » plages et l'eau du Mékong est couleur café au lait... Nous sommes très bien installés et prenons quelques jours pour relaxer. On fait une balade sur l'île de Don Khon. Les paysages auraient été plus beaux si nous avions été dans la saison de la culture du riz plutôt qu'au temps de la récolte. Le plus difficile à trouver sur les îles est quelque chose de BON à manger. On aurait préféré de beaucoup manger de la nourriture locale que les adaptations servies dans les petits restos. On a tout de même mangé de très bonnes crêpes faites par la proprio de nos bungalows. La dernière journée que nous avons passée sur l'île n'a pas été un problème sur ce point car un très bon resto indien le Jasmin restaurant (aussi à Paksé depuis longtemps) a ouvert ses portes. On s'est donc régalé de mets indiens comme premiers clients...


Photos des iles Si Phan Don

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Vidéo des iles Si Phan Don




Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)

Le plateau des Bolovens, Champassak et retour a Pakse, Laos

Du 10 au 25 novembre Paksé-Boloven-Champasak
Paksé et décisions pour nos appareils numériquesNous avons fait un court arrêt à Paksé avant de nous décider pour le reste de notre itinéraire au Laos. Comme nous avons quelques problèmes mineurs avec nos appareils numériques nous avons décidé de passer par Bangkok avant de rejoindre le Cambodge. Mon appareil Nikon a besoin d'un bon nettoyage impossible à faire soit même et Dany a une égratignure sur la première lentille de sa caméra vidéo. Il faut dire qu'après 16 mois sans relâche... les appareils ne nous ont pas causé trop de problèmes. Ils sont passés par tous les chemins avec nous : les déserts de l'Inde, les dunes de la Chine et petites tempêtes de sable rouge en Australie... un petit bain pour mon Nikon dans une rivière qu'il n'a pas apprécié... l'eau salée de l'Australie et les vents forts près de l'océan... l'humidité de certaines villes comme Mumbay, Kodaikanal... la condensation due aux froid et changements de température comme au Népal et Baléa lac en Roumanie. Dany a filmé plusieurs heures de vidéos et moi j'en suis à près de 32,000 photos. Donc petite récompense pour eux et bonne bouffe en perspective pour nous : un court séjour à Bangkok. Par la suite nous passerons la frontière pour le Cambodge par les îles qui mènent à Sihanoukville. Grâce au récit de Maite et Hugues ont devraient pouvoir éviter quelque arnaques qu'ils ont vécus. Merci d'avoir partagé votre expérience.

Circuit sur le plateau des Bolovens

Moyen de transport
En regardant les solutions qui s'offraient à nous pour visiter cette région, nous avons opté pour la location d'une motocyclette. Celle-ci nous fera gagner du temps et surtout de l'argent en nous permettant de visiter tout ce qui nous intéresse sur la route. Les transports sur le plateau des Bolovens sont assez restreints lorsque l'on veut se rendre sur certains sites. Il faut soit marcher beaucoup ou prendre d'autres transports d'appoint. De plus, sur certains sites à visités, il n'y a qu'un guest house hors de prix, donc nous devons dormir à plusieurs km de là. Quand on sait que nous pouvons faire plus de 150 km avec 3 $ d'essence... la location d'une moto en vaut vraiment la peine et nous sommes deux pour partager les frais de location et l'essence. Nous partons donc avec une motocyclette du Sabaidi2 guest house. Sur le net nous avons vu de bons commentaires concernant la location à cet endroit. La location est à 8 $ par jour incluant une assurance médicale. Les engins sont bien entretenus (enfin, le changement d'huile venait d'être fait et des nouveaux pneus) et nous n'avons eu aucun pépin durant les 5 jours à motos. De toute façon, ils auraient remboursé les réparations sauf pour les crevaisons, c'est ce qu'ils disent mais nous n'avons pas eu besoin de tester. D'autres endroits de locations ont l'air d'avoir des politiques différentes : comme à ThaKhaek où tous se plaignaient des montants élevés qu'ils avaient mis sur le véhicule sans remboursement de la part des proprios. En cas d'accident, nous devons naturellement prendre en charge les bris.


Photos du plateau des Bolovens

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Plateau des Bolovens



Tat Paxuam ou Phasoume à 38 km de Paksé

Nous sommes partis tout enthousiasmés avec la moto tôt le matin. Nous avons fait la route classique avec quelques détours. En route on a vu plusieurs villages typiques qui ravissent ceux qui ne les ont pas vus ailleurs. Pour les villages, nous en avons beaucoup vu en sortant des sentiers battus dans le nord. Il y a beaucoup de chutes sur la route du plateau des Bolovens, tellement que nous en passons quelque une. Il y a des plantations de café près de Paksong. Le café des Bolovens est l'un des cafés le meilleurs au monde... très reconnu du moins. Nous sommes passés par les chutes Tad Paxuam, très belle chute dans un endroit très tranquille avant l'arrivée des bus Thaïlande. Il y a un grand complexe pour les accueillir à dîner. Le restaurant est original car il est tout fait d'arbres...-chaises, pied pour lavabo, table bien sûr... nous visitons par la même occasion le « village » traditionnel qui se situe à quelques mètres. C'est plutôt une reconstitution de village. Ça donne tout même une idée pour ceux qui n'en ont jamais vu des vrais. Pas de gêne à prendre des photos dans ce milieu artificiel. Mais tout de même un malaise lorsque nous voyons tout ce qu'ils gagnent comme argent comparé au reste de la population. Mais c'est leur « business » bravo à eux, qui ont su attirer le touriste de masse en les faisant visiter le « village ». Je me doute que leurs maisons sont à quelques mètres de ce décor fictifs et ils ont donc la « paix » lorsqu'ils la veulent. Les bus de touristes débarquent et chacun des passagers donne un 20B et plus (0,80 $) à chacun des habitants (ils sont 7! + deux pour le musée). Une dame joue de la guitare et fait des casse-tête chinois, un homme joue d'un autre instrument, deux dames tissent et il y a trois enfants qui font une danse au passage des groupes. Chacun est dans une maison différente et attend que les groupes passent. Le tout s'arrête après le passage de ceux-ci... plus de tissage traditionnel, ni de musique et de danse. Les enfants retournent jouer normalement en attendant le prochain groupe. Étrange sensation.


Vidéo du plateau des Bolovens


Tat Lo et rencontre d'un Québécois.
Une superbe chute (gratuite) que nous voyons très bien du pont. Nous décidons de passer la nuit ici. Le village semble accueillant et les hébergements sont bon marché. Nous y trouvons un guest house sur le bord de la rivière avec vue sur la chute pour le prix de 4 $. Salle de bain à l'intérieur et beau balcon. Les autres chambres moins chères étaient toutes complètes. Nous en profitons pour faire une balade le long de la rivière à pied... Un coin calme et pas trop envahi. Il y a même un endroit pour se baigner; juste entre les deux chutes. Nous y rencontrons un Québécois qui est parti depuis deux mois... Pas chanceux : il a déjà fait deux réclamations médicales, une réclamation pour les bagages en retard et il s'est fait volé son téléphone cellulaire et a brisé son appareil numérique en essayant les sacs qui sont supposés aller sous l'eau... et autres trucs que nous oublions... On sait en parlant quelques minutes avec lui que ces soucis ne sont pas terminés. Il a acheté en Indonésie des médicaments dont du viagra et autres trucs génériques à bas prix qu'il compte revendre au Québec à son retour dans un an!? Et ce en passant plusieurs douanes dont celle de l'Australie... Bonne chance. En rigolant avec lui, on lui dit qu'il pourra se faire une réserve de « pot » marijuana dans les champs du nord du Laos... Pas besoin nous répond-il, il en a fait une bonne réserve au Cambodge et a réussi à traverser sans problèmes... C'est vrai que les douanes asiatiques ne sont pas toujours très regardantes. Les douanes australiennes c'est autre chose et celle du Canada aussi. Et après on voit dans les journaux, les pauvres voyageurs emprisonnés dans les pays étrangers. Ce n’est pas toujours sans raison...

Nous retournons vers Paksé en prenant une route déconseillée par le propriétaire de la motocyclette. La route est un peu mauvais par endroits mais les paysages superbes. On roule plus lentement et ça ne cause pas de problème. Nous faisons un arrêt à Paksé avant de continuer notre chemin.

Vidéo de Paksé

Photos de Paksé

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Champasak

Champasak est connu pour son Vat Phu datant du temps d'Angkor au Cambodge. Le site est beaucoup moindre en superficie et moins conservé que ce dernier. De Paksé à Champasak, nous avons dû faire un 35km sur la route 13 assez monotone. Nous avons pris un petit ferry. Les ferries pour motos comme ceux pour les voitures mais en plus gros sont faits de deux canoës en bois avec une plate forme sur les deux pour pouvoir y installer les motos et les passagers... Un peu inquiétant comme moyen de transport mais ont s'est bien rendus, le plus difficile étant d'embarquer et de descendre avec notre véhicule. Il a plu quelques gouttes ici et là durant notre séjour mais ce n'était pas trop dérangeant. Nous sommes resté à la Vong Paseud guest house où le plus que sympathique propriétaire nous a accueilli en français.

Video de Champassak et Vat Phu


Rencontre d'un Français de Normadie qui a fait séjour à l'hôpital

Nous sommes restés deux jours à Champasak et on a passé une soirée à parler avec un Français : François, qui a eu moins de chance que nous. Dès sa première journée à moto, il s'est blessé en tombant. Il était distrait et regardait les vaches sur la route... on n’a pas tout compris... Il a dû aller à l'hôpital car il a une mauvaise blessure au bras. Ils lui ont fait quelques points de suture et un pansement qu'il doit faire changer dans un hôpital à tout les jours. Il est donc contraint pour une semaine à se balader dans des villes ayant un hôpital. Il nous a expliqué un échange qu'il a eu avec le médecin. Ça peut paraître banal mais on peut voir la différence de certaines maladies comparées à chez nous. Comme le médecin lui prescrit des médicaments et lui fait une anesthésie, François, lui explique qu'il prend déjà des médicaments pour les contre-indications possibles. Des médicaments pour l'humeur... des antirépresseurs... Le médecin ne comprend rien de rien et il lui explique en détail à quoi servent ceux-ci. Le médecin qui comprend un peu le principe dit que ça n'existe pas au Laos. Sûrement dans les grandes villes et grands hôpitaux on peut trouver ces cachets mais ce n'est pas mode courante comme chez nous. Les médecins traitent ici les maladies concrètes et facilement identifiables... le reste c'est de l'abstrait pour eux.

En discutant avec François, on se rend compte que nous avons plus d'expressions communes avec les gens de Normadie qu'avec les autres Français que nous avons rencontrés (à première vue du moins). Par exemple : « clencher une porte » et avoir des « bleus » pour des ecchymoses. Par contre il y a bien une énorme différence car l'émission « histoire de fille » (émission québécoise en français) qu'il aime bien est sous-titré et par chance nous dit-il car il ne comprend rien! Nous échangeons un long moment et des préjugés tombent.... Il pensait qu'il faisait noir plus de 20 heures en hiver... et ce dans tout le Québec... et pourtant nous restons sur les mêmes latitudes que la France... Il pensait que toute la population du Québec était bilingue et que nous étions obligés d'écouter les émissions américaines car très peu d'émissions Québécoises francophones. Il ne savait pas trop comment on circulait l'hiver... Il ne savait pas à quel point on était attaché à la « France mère » on a développé notre propre culture et on ne sent pas avoir de dette envers la France et l'expression France mère patrie est inexistante... Nous ne dénigrons pas la France pour autant mais avons notre indépendance vis-à-vis celle-ci. De belles discussions toute la soirée.

Photos de Champassak et Vat Phu

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La route du retour à Paksé
Nous avons pris la longue route jusqu'à Paksé en évitant le ferry. Nous sommes passés par les terres pour faire une boucle plutôt que de revenir sur nos pas et sur la route 13 asphaltée monotone. Une belle balade encore une fois qui s'est terminé par un 5 minutes sous la pluie à la toute fin. Bizarres la moussons cette année! Depuis que la fête de la fin de la mousson a eu lieu, le ciel reste nuageux et il pleut par moment! Ils ont mal calculé la date... Le temps de se rendre du point de remise de la moto à notre hôtel, à peine deux rues et nous étions trempés jusqu'aux os. Un petit séjour à Paksé le temps de prendre un bus pour les îles de Si Phan Don.



Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
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Thakhek et Savannakhet au laos

Le 5 novembre Thakhek
Nous prenons un tuk-tuk de Ban Na Hin à Thakhek. Comme d'habitude on doit faire travailler notre patience car une fois embarqué; le chauffeur fait trois fois le tour du village en plus d'une petite course avant de prendre le chemin du départ et ce très lentement. La route est belle et tout asphaltée. Nous arrivons dans la ville de Thakhek et non à la gare à 4-5km de là : l'avantage d'un tuk-tuk plutôt que le bus.


Les nouvelles gares du Laos sont toujours à plusieurs (de 4 à 8) kilomètres de la ville, tandis que les anciennes gares étaient au centre près des marchés. La cause est sûrement le manque d'espace mais ils pourraient les faire un peu plus proche tout de même... Les bus VIP, eux, ont souvent une place au centre-ville!! C'est un peu bête un transport public aussi loin : mais c'est les tuk-tuk qui sont contents... ça doit être le « lobby » des tuk-tuk... Nous on essaie de marcher la distance ou une partie car les tuk-tuk dans les gares exagèrent toujours les prix.


La ville ne nous attire pas au premier abord mais on n’est pas venu pour la ville mais pour les environs qui sont faisables en moto. On va dans « l'hôtel routard par excellence le ThaKheak longe » qui est presque plein. La grande raison du choix de cet hôtel pour nous est qu'ils donnent de l'info et loue des motos. On vérifie le livre d'or et on est tout de suite découragé... Tous ont l'air d'avoir eu de gros problèmes avec les motos qui sont très mal entretenues et toutes les réparations sont au frais du loueur...

On se décide donc pour un vélo pour le lendemain : les réparations coûtent moins cher en cas de pépins. Le lendemain on essaie de trouver deux vélos qui pourront nous supporter pendant quelques heures... Nous vérifions les 6 vélos et en trouvons deux qui devrait faire l'affaire après avoir gonflé les pneus... l'hôtel n'a pas de pompe et on doit aller plus loin pour les faire gonfler et à nos frais bien sûr... Ce n'est pas très cher mais tout de même on aurait bien aimé avoir des vélos en état avant le départ. On hésite encore pour les vélos lorsque la dame de l'hôtel, nous dit que nous pouvons faire que de la ville avec les vélos et c'est impossible d'aller voir les attractions à quelque km de là. La route serait trop dure ou les vélos pas en états on pas n'a pas trop compris... On n'insiste pas (même si on est certain de pouvoir faire la route avec des vélos) car peut-être que ces engins sont tellement mal entretenus qu'elles ne peuvent pas supporter quelque bosses. On demande le remboursement de la chambre que nous avons payée quelque minutes avant et un peu surprises elle rembourse... (il est 7 h 30, elle n'a pas vraiment le choix). On part donc pour la prochaine destination : Savannakhet.

Photos de Savannakhet

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Le 6 novembre Savannakhet
Nous arrivons à Savannakhet dans un transport en bus. Le trajet fut confortable sur la belle route 13 encore une fois. Nous partons à pied de la gare (3 km de la ville) et cherchons une guest house. Souvent on trouve des trucs sympathiques qui ne sont pas listés dans les guides et pour moins cher. On vérifie plusieurs guets house et hôtels. Soit c'est cher! (10 $ trop chers pour nous, lorsque nous savons que nous pouvons sûrement trouver à moins de 5 $) soit c'est une vraie horreur! Nous avons été voir quelque geste house aussi listé dans le guide mais fermée! La ville donne un peu l'impression d'une ville fantôme par endroits! On continu jusqu'à la sortie du centre-ville où l'on va au Saisouk guest house très recommandé par le guide et pour cause. Le proprio est super gentil, les chambres sont à 3 $ extra propres et salle de bain commune d'une propreté exemplaire... (le proprio est même un peu maniaque... il surveille bien que tous laissent l'endroit propre). Surprenant qu'il n'y ait pas un compétiteur qui se soit installé avec des prix similaires dans le coin. Il semble être le seul (un autre peut-être) à avoir ce type de logements à bas prix. Vu où il est placé on n’aurait sûrement jamais trouvé sans le guide... pratique des fois!

Ensuite, on va manger un peu dans un resto où tout est au même prix! Le riz frit, les légumes, le poulet grillé, les fruits de mer... On ne s'aventure pas trop et je prends des légumes et Dany un riz frit aux oeufs... C'est notre seul repas de la journée donc le soir lorsque Dany tombe malade on sait que c'est celui-ci qui l'a rendu malade... Une mauvaise intox car Dany doit prendre des pilules pour faire passer et passe deux jours dans la chambre.

Vidéo de Thakhek et Savannakhet


Savannakhet à motocyclette
On décide de reprendre le temps perdu et on loue une motocyclette pour la journée. Il y a quelque trucs à visiter et tout est dans des directions différentes : impossible de tout voir à pied, on déteste les tuk tuk et les vélos sont assez cher. On prend donc une motocyclette à 7 $ la journée. Ici au Laos (sauf quelque endroits plus touristiques ex : Vang Vieng 3 $ la journée) les motocyclettes sont souvent assez chères pour le pays. C'est pourtant peu cher à l'achat mais souvent on nous les loue à 10 $ la journée! On part donc avec l'engin qui a un air vieillot mais qui tiendra la journée! L'indicateur de niveau d'essence ne fonctionne pas, l'indicateur de vitesse non plus et encore moins le compteur de km. Tant pis, elle a au moins l'avantage que c'est leur moto de tous les jours et donc ils doivent réparer les éléments essentiels : moteur... enfin juste moteur car les freins c'est souvent secondaire aussi... On nous donne un casque : c'est important pour si on a un accident : mais apparemment ce n'est important que pour le chauffeur! Il nous laisse UN casque seulement. On se promène pour la première fois de notre voyage avec une mobylette. Le tour des sites que nous voulons voir se fait rapidement et par chance que nous les avons faits en moto car les deux sites nous déçoivent un peu. Le Vat n'est pas aussi impressionnant que ce que nous avions imaginé et la forêt n'est en fait qu'une petite lisière d'arbres entre deux grandes routes... Pas les forêts de chez nous... On fait tout de même plus de 100 km avant de rendre la moto sans pépin. La ville en elle-même est parsemée de bâtiments coloniaux français tous (ou presque) dans un état avancé de dégradation. Dommage que de belles grandes bâtisses soient complètement à l'abandon. Mais ça donne ce drôle d'air paisible à la ville.



Par Maryse Guévin et Dany Thibault
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Festival de Ban Nahin, la chute Tat Namsanam et Tat Mouang au centre sud du Laos

Voici notre bonne bouffe avant notre départ de Vientiane : des pâtes, de la pizza et salade...



Le 3 novembre Ban Nahin

Le festival
Nous prenons un bus de Vientiane pour Vieng Kham qui est une intersection entre la route 13 et la 8. Ensuite un tuk-tuk collectif pour les 42 km nous séparant de Ban Nahin. C'est un petit village très tranquille avec trois guest house. Avant de choisir notre guest house nous allons manger. Pas de shop de nouille dans le marché!! Je pense que c'est la première fois que nous voyons un marché sans soupe! Il y a un restaurant juste à côté du marché avec un menu anglais... Les prix sont très chers pour l'endroit. Nous commandons le moins cher : un riz frit. Le riz frit est plus que délicieux, nous ne regrettons pas notre choix. L'homme du resto est en plus très gentil et parle anglais. Nous partons pour trouver un guest house pour déposer nos sacs, nous en prenons une près du centre avec une proprio sympathique même si elle ne parle pas un mot d'anglais ni de français. Nous nous reposons un instant et en sortant de la chambre, la proprio nous mime une danse selon Dany et selon moi, elle fait le mime ramer... Peu importe, on sait que ça veut dire une fête et elle nous pointe la direction... On y va à pied, c'est plus loin que ce que nous avions pensé... le mime ne disait pas la distance... Nous arrivons enfin et c'est le festival : il y a danse et bateaux on a donc tous les deux raison. Décidément on va faire le tour des festivals. C'est le même que celui de Sainyabuli un peu en retard. On se promène parmi les marchands. Beaucoup de marchands de linges pour l'occasion; du linge d'hiver bien sur car il commence à faire froid pour eux... pas pour nous 20-25C. Dany participe à un jeu de baloune : il faut grever trois ballons sur trois avec des fléchettes. Assez facile car la distance n'est pas grande. Dany joue trois fois et gagne deux fois : nous avons donc chacun un jus. Les prix pour les bingos ou jeux divers sont presque toujours des boissons gazeuses ou des sauces. On a souvent regardé les Lao jouer aux fléchettes et on n’a jamais vu quelqu'un gagner : ils sont de très mauvais viseurs. Plusieurs viennent nous parler et nous inviter à leurs tables... à un moment on ne sait plus où aller, on veut faire plaisir à tout le monde. Par contre à chaque fois que nous changeons de table il faut « caler » (vider) un verre de bière lao... Souvent les gens qui nous invitent ne parlent pas ou très peu l'anglais et avec la musique qui bas son plein... difficile de comprendre. Nous tombons finalement sur une table de professeurs, dont des professeurs d'anglais. Notre anglais est assez mauvais, mais pas plus mauvais que ceux des professeurs. Ça nous permet tout de même d'avoir une conversation. On finit la soirée tôt, car nous devons marcher dans le noir tout ce que nous avons marché pour venir. En plus, on doit faire attention aux chauffards qui ont abusé de la bière lao.

Vidéo de Ban Nahin


La chute Tat Namsanam
Nous partons tôt à la recherche des chutes. Il y a deux chutes à voir dans les environs. La première semble facile à trouver selon les infos du guide. Nous devons marché quelque centaines de mètres vers l'ouest trouvé l'affiche annonçant la chute et prendre le sentier. Nous marchons dans la direction dite et voyons l'affiche de la chute... qui donne comme par hasard dans la cour de l'office du touriste. Nous y arrêtons tout de même et il nous dit que nous devons aller aux chutes avec un guide seulement car c'est une zone protégée... mon oeil oui! On essaie de trouver l'ancienne piste en prenant un sentier dans le bois. Un peu trop danse ce foret pour être agréable... Nous retournons au point de départ de peur de nous perdre dans les très nombreux et minuscules sentiers. On continu à marcher sur la route à la recherche d'un plus grand sentier... Cette affiche était bien quelque part lorsqu'ils ont écrit le guide... Nous trouvons un chemin qui semble avoir été beaucoup fréquenté. On suit la piste qui devient à un moment un grand sentier. Ça y ait, on a trouvé. Il y a quelques flèches et indications ici et là. Nous arrivons aux chutes sans trop de difficulté. La dernière partie était un peu plus difficile car on marchait dans les grosses roches et les éboulis donc difficile de trouver le sentier. On relax un bon moment et on revient sur nos pas. On continu sur le grand sentier au lieu de reprendre la piste du départ. Nous arrivons au village juste derrière le Vat. Et dire que nous l'avons manqué ce matin! C'est vrai qu'ils ont pris la peine de ne mettre aucune indication...

Photo de Ban Nahin

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Rencontre d'un jeune garçon surprenant
On va manger au resto d'hier et on commande encore un riz frit : il était très bon hier et c'est la seule chose qui a un prix abordable... La portion est plus grosse qu'hier : parfait on est affamé. Le fils du proprio vient nous parler. Il a à peine 8-9 ans et parle un bon anglais. Il nous demande d'écrire dans un carnet notre adresse postale et courriel. Lorsqu'il voit Canada, il nous explique le dessin de notre drapeau et il le dessine. Nous sommes très impressionnés. Il a fait la même chose avec le Brésilien à la table à côté de nous. Il connaît beaucoup de pays et leur drapeau. Lorsque je commence à lui expliquer que nous avons un 2e drapeau car nous sommes de la partie française du Canada soit du Québec, j'ai à peine le temps de finir ma phrase qu'il regarde l'adresse et s'excuse... Il sait que nous avons un autre drapeau et il s'empresse de le dessiner!! Il dessine donc le drapeau du QC. Dans son livre il y a beaucoup de nationalités différentes dont deux adresses du Québec. Il s'intéresse vraiment à la géographie. .


La deuxième chute la Tat Mouang
Nous tombons par hasard sur le chemin de la 2e chute. Ils ont laissé l'indication en bordure de rue! Nous prenons donc le sentier d'un kilomètre pour nous rendre. Nous essayons de marcher rapidement dans les grosses roches car le soleil va se coucher bientôt. Nous arrivons enfin après quelques acrobaties sur les cailloux géants pour y arriver. La chute est très belle même si elle est moins haute que la Tat Namsanam. Nous prenons quelques photos rapidement avant de retrouver la route.


Échange d'informations
Pour le souper nous allons encore une fois au même resto notre portion de riz est encore plus grosse! Nous parlons avec le Brésilien et nous échangeons quelques infos. Il arrive du Cambodge où il a passé 8 jours seulement (comme la majorité des touristes) et se dirige vers la Chine et le Népal pour ensuite faire de la méditation en Inde. On lui donne des infos sur la Chine et le Népal en lui montrant aussi des vidéos grâce à notre ordi. Le jeune fils du proprio regarde avec attention les vidéos du Népal. Il demande le nom pour les rhinocéros et en parle tout le reste de la soirée.

Le Brésilien nous informe pour la traversée de la frontière Laos-Cambodge qui nous inquiète un peu... On a lu tout et son contraire sur le net concernant cette frontière : douaniers corrompus, traversés très cher... on se demandait même si on devait prendre un avion. Les prix sont un peu chers pour le pays mais ça va toujours. On passera donc peut-être la frontière terrestre avec un bus semi-organisé.



Par Maryse Guévin et Dany Thibault
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Jumbo jusqu'à Pak Lai et bateau de Pak Lai à Vientiane, Laos

Nous prenons un jumbo à prix très convenable (nous sommes revenus au même prix pour tous) pour nous rendre à Paklai. J'ai mal à la tête au réveil mais ce n'est rien comparé après le transport. Surtout que d'après notre guide le trajet devait durer 3heures... ça en aura pris 6 au maximum de la vitesse possible sur une route de ce genre (vivent les guides!). Le chauffeur pense qu'il a une voiture impossible à renverser et nous donne froid dans le dos à plusieurs reprises. Pour les courbatures, après une heure de trajet on sait déjà que nous serons couverts de bleues (ecchymoses). On se cogne la tête au plafond de notre jumbo même si celui-ci est très haut. On arrive enfin et la première impression que nous donne le village n'est pas très bonne. On se fait crier falan sans arrêt avec des éclats de rire pas invitant. On cherche pour un guet house mais difficile de négocier lorsque nous sommes un peu prix au piège. Comme elles sont toutes aux mêmes prix nous choisissons la plus confortable. Nous trouvons un délicieux riz frit près du port. Moi je reste couché toute l'après-midi en essayant de faire baisser ma température qui ne fait que monter. Je me refroidis avec des serviettes d'eau froide malgré ça, ma température reste près des 39C. Ça dure une douzaine d'heures et elle descend un peu d'elle même et un début de grippe commence. On déteste faire de la température car ça peut être une grippe mais si la température élevée persiste plus d'une journée veut mieux aller voir un médecin. Comme on fait un voyage sur une longue durée et dans des endroits parfois reculés, les maladies que nous pouvons attraper ne sont pas à négliger. On ne prend pas de médicaments préventifs (sauf les vaccins que nous avons faits avant le départ) donc on doit rester vigilant sur les détails de notre santé. C'est donc surtout un arrêt de repos pour la journée dans cette ville. Nous prenons le bateau le lendemain matin et c'est un peu plus en forme que j'embarque dans ce transport.


Bateau de Paklai à Vientiane

Nous devons nous enregistrer au militaire à notre départ car nous passerons entre le Laos et la Thaïlande. Si nous ne débarquons pas à l'endroit indiqué, ils feront des recherches pour retrouver. Nous payons le prix touriste pour le bateau : impossible de négocier et impensable de faire chemin arrière. Le bateau avec les bancs en bois nous semble d'un confort suprême après le jumbo d'hier. Nous nous sommes pris quelques trucs à manger pour la route car le trajet dure 8 heures. Un beau soleil accompagne encore la traversée comme tous les jours depuis quelques semaines. Plusieurs Thaïlande font partie des passagers et les Laotiens aussi mais aucun autre occidental. Nous sommeillons un peu par moment, lorsque les pieds des deux dames derrière nous ne sont pas sur nous. Les paysages sont beaux mais très semblables aux autres vus lors de notre trajet en bateau de Luang Prabang à Tha Suang. Nous arrivons à Vientiane en fin d'après-midi. Nous enregistrons notre arrivée à un poste d'immigration pour donner suite à l'enregistrement de ce matin. Nous ne nous faisons pas anarquer par le tuk-tuk à qui nous disons que ce n'est pas notre première fois en ville... Arrivé au guest house le Mixay nous avons la même chambre qu'à notre dernier séjour, c'est leur dernière chambre de libre. Quel chance nous n'aurons pas besoin de chercher ailleurs en ville une chambre pas chère.


Vientiane

Nous restons à Vientiane le temps de profiter des biscuits au chocolat et surtout de temps que Dany se remette de sa grippe. Nous passons un peu de temps sur le net pour mettre les photos et vidéos. La suite de notre séjour au Laos se passera dans la partie sud.


Vidéo la vie pratique (manger et s'habiller)





Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
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Nous quittons Hongsa pour Sainyabuli (festival nautique) , Laos

Nous prenons le jumbo pour Sainyabuli, je n'oublie pas de prendre des gravol. Dommage mais pour le Laos, je ne pourrai pas m'en passer. Le mal du transport est vraiment revenu et comme nous sommes souvent dans la boite arrière d'un pick-up, c'est encore plus difficile pour moi car je ne suis pas dans le sens du mouvement. Depuis les 15 mois depuis notre départ je dois les avoir utilisé que 5-6 fois mais j'aurais bientôt dépassé se chiffe pour le Laos seulement. C'est soit ça ou de l'engrais le long de la route... un peu dégoûtant pour les autres passagers quoique je me sens rarement seule et je suis souvent devancé par quelques locaux : ça rassure... Le trajet aurait dû durer 6 heures mais comme les conditions de route étaient « bonne » et le chauffeur rapide ça nous aura pris 4 heures. Nous avons négocié le prix touriste du transport à la baisse mais nous n'avons pas réussi à avoir le prix local. La région de Sainyabuli à la mauvaise tendance d'augmenter les prix pour les étrangers même si les voyageurs indépendants se font rares... Et ce dans tous les domaines, mais ils ont l'avantage de ne pas s'en cacher... On paie donc 10 $ pour le transport soit 2 $ de plus que les locaux après négociation. Ça reste très cher pour les locaux aussi, un transport à 8 $ pour 85 km et 4 heures. Nous prenons une place dans la cabine avec un monsieur rencontré à la gare routière. Nous ne regrettons pas ce choix car la route est en mauvais état selon nous, mais en bon état pour eux... En plus les malheureux à l'arrière non ni banquette ni toit pour se protéger du soleil pendant ce trajet. La route est en construction par endroits et d'ici 5 ans, ça prendra 1 heure de beau trajet pour la même chose (avis aux intéressés). La nouvelle route rejoindra Luang Prabang et est construite par les Chinois qui ont des intérêts dans le coin. Le monsieur qui parle un bon anglais nous parle durant tout le trajet et nous apprend beaucoup de chose. Pour en avoir le coeur net nous demandons encore une fois, la vraie signification pour eux du mot falang... Falang est le terme utilisé pour les étrangers occidentaux (Canada, Australie, France, Belgique, USA...) (même si au départ ce n'était que pour les Français car eux seuls étaient sur le territoire) il y a un autre mot pour les étrangers avec la peau plus foncée (de l'Afrique, l'Inde, Népal, Sri Lanka...) et un autre pour ceux avec la même teinte de peau qu'eux (de la Chine, Thaïlande, Vietnam...). L'homme nous apprend aussi que nous arrivons à Sainyabuli en plein festival. Il cherche lui aussi une chambre et on fait donc le tour des guest house avec lui. Nous en voyons une où elle lui dit que le prix est de 3 $ mais tout est complet à cause du festival (nous y retournons seuls le lendemain et les prix sont maintenant 6 $ minimum... c'est bien d'être accompagné d'un local parfois). Nous allons donc à l'hôtel et payons 6 $ pour une chambre qui est supposé être plus confortable... C'est plus cher mais le confort est difficile à voir, l'eau chaude pour la douche ne fait pas partie du confort offert pour le prix. On y dort tout de même très bien.


Le festival de Sainyabuli

On va voir pour le festival dès notre arrivée mais personne n’est capable de comprendre ce que nous voulons. On ne voit donc rien. En soirée l'homme qui a fait le trajet de bus avec nous, nous indique le chemin à prendre pour voir les bateaux illuminés en soirée vers 20 h. Vers 19 h, on suit la foule qui se rend à 1-2 km du centre-ville. Il y a vraiment beaucoup de monde et ce sur une longue distance. Il y a des commerces un peu partout et de quoi manger. On vend aussi beaucoup de chandelles pour mettre à l'eau. On voit quelques spectacles ici et là. Les bateaux illuminés commencent à descendant dès 20 h. C'est très joli. Les feux d'artifice se font entendre peu de temps après en même temps que tous les karaokés et spectacles divers. C'est la fête. Nous on part très tôt. On aime mieux voir que les beaux côtés de la fête et ne pas rester trop tard. De toute façon on veut voir les courses de bateaux qui commencent dès 7 h le lendemain matin. On se lève donc très tôt et on se rend au même endroit qu'hier soir. Les courses de bateau commencent peu de temps après notre arrivée et ça dure comme ça jusqu'à 16 h. Les courses se font deux bateaux à la fois. Nous sommes invités à nous asseoir sur le tapis d'une famille bien gentille. La vieille dame me demande de la prendre en photo et lorsqu'elle se voit sur l'écran elle dit « I'am beautiful » Je suis belle. On les quitte après deux heures et on fouine dans les marchés avant de revenir voir les bateaux de temps à autre. C'est vraiment une grande fête et tout le monde dépense beaucoup. Il y a du bingo où les prix sont des cannettes de liqueurs (boissons gazeuses) ou des bouteilles de sauces de poisson, il y a des jeux de ballons gonflables ou les prix sont les mêmes que le bingo et aussi la pêche aux pommes en plastiques. Le jouet préféré pour les enfants à l'air d'être des carabines tire-pois. Tous les jeunes garçons en ont une plus ou moins grosse et s'amusent à tirer sur les fruits des arbres ou les détritus dans l'eau... Avec tous ces enfants qui tiraient un peu n'importe où, on avait bien peur de recevoir des projectiles. Nous n'en avons pas reçu : soit ils sont habiles; soit nous sommes chanceux...

Photos du festival de Sainyabuli

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Vidéo du festival de Sainyabuli


Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
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