Dimanche 8 juin 2008 une mauvaise journée
Quand ça commence mal, on dirait que tout s'enchaine. Ce lundi fut une journée de petits malheurs, rien de très grave mais toutes les petites choses pour mettre nos nerfs à vif.
On quitte la chambre vers midi et la dame nous apprend que les douches chaudes que nous avons prises n'étaient pas incluses dans le prix. Pourtant, on payait chaque jour la chambre, on demandait la clé pour la douche mais jamais elle ne nous avait mentionné que nous devions payer. Donc surpris, un petit montant d'extra de 3Bs par douche prit durant la semaine...
On cherche internet pour passer notre après-midi car le bus n'est qu'à 18 h. Enfin, on trouve un café qui accepte notre ordinateur portable, c'est souvent difficile depuis que nous sommes en Bolivie de trouver un café qui accepte. On branche le tout, on commence nos envois, 30 minutes plus tard, elle nous dit qu'elle ferme pour le diner (il est 13 h 30). La vidéo est au tiers envoyé et nous devons tout annuler.
Recherche d'un autre café internet, plus cher celui-ci mais qui accepte aussi notre ordinateur. On réussit à y passer l'après-midi.
Nous allons au marché chercher les délicieux poudings au chocolat que nous avons mangé toute la semaine, et quelques trucs pour manger dans le bus. Une fois sortie du commerce on se rend compte qu'aujourd'hui (l'inflation à frappé) et nous avons payé nos poudings 30 % de plus!
Nous nous gardons 1 h 30 de manœuvre pour prendre le bus de ville plutôt que de marcher les 3 km qui nous sépare de la gare. On prend donc un bus qui est inscrit terminal mais pour être certain (on fait toujours ça) on demande également au chauffeur s'il se rend bien au terminal. On sait bien que le bus fait plusieurs détours mais nous ne voulions pas marcher. Il tourne, tourne puis reprend la direction du centre. On lui redemande pour le terminal, il dit oui, mais que nous pouvons aussi prendre un autre bus (d'où nous sommes) pour aller plus vite. On reste tout de même dans ce bus-ci car nous ne voulons pas chercher et attendre pour un autre numéro de bus. Il revient exactement là où nous l'avons pris au départ, ça fait 1 h que nous sommes dans le bus. On lui redemande s'il se rend au terminal, et là il dit oui mais avant il va du coté campisino, impossible, nous allons être en retard, quel con ce chauffeur, on marche une partie de trajet mais on avance lentement avec nos sacs et il reste peu de temps.
On demande donc rapidement à un taxi qui nous offre un prix intéressant et on spécifie que c'est bien pour les deux. Bien sûr une fois le moment de payer, le prix est au double, il nous reste que quelque minutes avant notre bus, on paie son prix et court à notre bus qui bien sûr est en retard (mais ça arrive qu'ils soient à l'heure et on ne voulait pas prendre de chance)
Le bus arrive enfin après 1 h d'attente. On a un mauvais pressentiment pour nos sacs donc on décide de les rentrer avec nous à l'intérieur. Bien sûr le gars nous dit que nous n'avons pas le droit, je lui montre les sacs que toutes ces mamitas ont sur le dos (des sacs immenses en baluchons) et je lui dis que c'est au moins aussi gros que le mien si ce n'est pas plus. Ce n'est pas pareil, elles, ce sont des couvertures pour la nuit, on lui confirme que nous avons nous aussi beaucoup, de couvertures. C'est la police qui va régler ça nous dit-il. Pauvre lui, il n'a pas choisi la bonne journée pour nous faire chier. On entre et on place nos sacs à dos qui entrent même dans la porte-bagage du haut, on ne peut pas en dire autant des baluchons! Bien sûr, personne ne viendra nous faire retirer nos sacs du bus encore moins la police.
Par contre une fois installée, une personne arrive et a bien sûr le même numéro que nous (c'est très fréquent ici). Il nous dit fièrement avoir acheté son ticket ce matin, nous, nous l'avons acheté il y a deux jours. On doit donc aller voir la compagnie de bus pour explication. Ceux qui sont passés par la Bolivie savent que nous écrivons notre nom nous même sur le numéro que nous achetons. Et bien la dame (pour je ne sais pas quelle raison) a effacé nos noms au « liquide paper » pour nous mettre un peu plus loin. Je l'engueule un peu (avec ce que j'ai comme mot en espagnol) mais que pouvons-nous y faire? Le plus choquant c'est de voir les autres tout souriants (en ayant l'air de dire : « je te l'ai dit que j'ai acheté les tickets tôt ce matin ») alors que lorsque nous avons inscrit nos noms nous étions les premiers sur cette page vierge.
Le bus part enfin, il est 19 h.
Et puis là gars juste derrière nous décide qu'il ne veut pas enlever sa tuque, ses gants, son double manteau et sa couverture et ouvre grande NOTRE fenêtre, nous avons joué à ferme et ouvre la fenêtre pendant les deux premières heures du trajet (il fait relativement froid le soir à cette altitude) j'ai fini par gagner...
La nuit arrive, la journée est enfin terminée.
Quand ça commence mal, on dirait que tout s'enchaine. Ce lundi fut une journée de petits malheurs, rien de très grave mais toutes les petites choses pour mettre nos nerfs à vif.
On quitte la chambre vers midi et la dame nous apprend que les douches chaudes que nous avons prises n'étaient pas incluses dans le prix. Pourtant, on payait chaque jour la chambre, on demandait la clé pour la douche mais jamais elle ne nous avait mentionné que nous devions payer. Donc surpris, un petit montant d'extra de 3Bs par douche prit durant la semaine...
On cherche internet pour passer notre après-midi car le bus n'est qu'à 18 h. Enfin, on trouve un café qui accepte notre ordinateur portable, c'est souvent difficile depuis que nous sommes en Bolivie de trouver un café qui accepte. On branche le tout, on commence nos envois, 30 minutes plus tard, elle nous dit qu'elle ferme pour le diner (il est 13 h 30). La vidéo est au tiers envoyé et nous devons tout annuler.
Recherche d'un autre café internet, plus cher celui-ci mais qui accepte aussi notre ordinateur. On réussit à y passer l'après-midi.
Nous allons au marché chercher les délicieux poudings au chocolat que nous avons mangé toute la semaine, et quelques trucs pour manger dans le bus. Une fois sortie du commerce on se rend compte qu'aujourd'hui (l'inflation à frappé) et nous avons payé nos poudings 30 % de plus!
Nous nous gardons 1 h 30 de manœuvre pour prendre le bus de ville plutôt que de marcher les 3 km qui nous sépare de la gare. On prend donc un bus qui est inscrit terminal mais pour être certain (on fait toujours ça) on demande également au chauffeur s'il se rend bien au terminal. On sait bien que le bus fait plusieurs détours mais nous ne voulions pas marcher. Il tourne, tourne puis reprend la direction du centre. On lui redemande pour le terminal, il dit oui, mais que nous pouvons aussi prendre un autre bus (d'où nous sommes) pour aller plus vite. On reste tout de même dans ce bus-ci car nous ne voulons pas chercher et attendre pour un autre numéro de bus. Il revient exactement là où nous l'avons pris au départ, ça fait 1 h que nous sommes dans le bus. On lui redemande s'il se rend au terminal, et là il dit oui mais avant il va du coté campisino, impossible, nous allons être en retard, quel con ce chauffeur, on marche une partie de trajet mais on avance lentement avec nos sacs et il reste peu de temps.
On demande donc rapidement à un taxi qui nous offre un prix intéressant et on spécifie que c'est bien pour les deux. Bien sûr une fois le moment de payer, le prix est au double, il nous reste que quelque minutes avant notre bus, on paie son prix et court à notre bus qui bien sûr est en retard (mais ça arrive qu'ils soient à l'heure et on ne voulait pas prendre de chance)
Le bus arrive enfin après 1 h d'attente. On a un mauvais pressentiment pour nos sacs donc on décide de les rentrer avec nous à l'intérieur. Bien sûr le gars nous dit que nous n'avons pas le droit, je lui montre les sacs que toutes ces mamitas ont sur le dos (des sacs immenses en baluchons) et je lui dis que c'est au moins aussi gros que le mien si ce n'est pas plus. Ce n'est pas pareil, elles, ce sont des couvertures pour la nuit, on lui confirme que nous avons nous aussi beaucoup, de couvertures. C'est la police qui va régler ça nous dit-il. Pauvre lui, il n'a pas choisi la bonne journée pour nous faire chier. On entre et on place nos sacs à dos qui entrent même dans la porte-bagage du haut, on ne peut pas en dire autant des baluchons! Bien sûr, personne ne viendra nous faire retirer nos sacs du bus encore moins la police.
Par contre une fois installée, une personne arrive et a bien sûr le même numéro que nous (c'est très fréquent ici). Il nous dit fièrement avoir acheté son ticket ce matin, nous, nous l'avons acheté il y a deux jours. On doit donc aller voir la compagnie de bus pour explication. Ceux qui sont passés par la Bolivie savent que nous écrivons notre nom nous même sur le numéro que nous achetons. Et bien la dame (pour je ne sais pas quelle raison) a effacé nos noms au « liquide paper » pour nous mettre un peu plus loin. Je l'engueule un peu (avec ce que j'ai comme mot en espagnol) mais que pouvons-nous y faire? Le plus choquant c'est de voir les autres tout souriants (en ayant l'air de dire : « je te l'ai dit que j'ai acheté les tickets tôt ce matin ») alors que lorsque nous avons inscrit nos noms nous étions les premiers sur cette page vierge.
Le bus part enfin, il est 19 h.
Et puis là gars juste derrière nous décide qu'il ne veut pas enlever sa tuque, ses gants, son double manteau et sa couverture et ouvre grande NOTRE fenêtre, nous avons joué à ferme et ouvre la fenêtre pendant les deux premières heures du trajet (il fait relativement froid le soir à cette altitude) j'ai fini par gagner...
La nuit arrive, la journée est enfin terminée.
Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)