Route pour Camagüey, en passant par Sibanicu.Problème d’hébergement Voyage à vélo Cuba

Après quelques jours à Las Tunas pour faire passer la pluie qui était présente tous les jours, on part le lendemain de la finale de baseball. En ce matin, très tôt, on voit les vestiges de la fête d’hier. On voit aussi une tout autre partie de la ville qui nous avait échappé.

Nous avons le vent dans le dos pour faire la route aujourd’hui, quel bonheur!

On arrive à Sibanicu, après 80 km. Une averse nous surprend, par chance nous pouvons nous cacher à l’abri sous un toit.

On voit une affiche qui annonce un camping, mais en s’informant, celui-ci doit être à plus de 25 km et sur une route de boue. On se dirige vers un Motel, qui refuse les étrangers. On continue dans le village à la recherche d’un repas et d’une chambre, car même si l’averse est passée, le risque de pluie reste encore présent.

On se trouve une casa rouge, une vieille dame bien sympathique avec qui nous créons une complicité. Bien sur, ce genre de chambre qui propose des condoms sur la table de chevet ;).  Ensuite, c’est un petit repas rapide dans un resto en ville, où nous avons l’impression de ne vraiment pas en avoir eu pour notre argent (en fait, on s’est fait avoir), mais bon. Nous sommes en début d’après-midi, on se réfugie dans la chambre puis on écoute des podcasts de MikeWard pour passer le temps. On ne doit pas faire trop d’aller-retour pour ne pas exposer la dame qui nous accueille et de plus, le temps ne nous incite pas à sortir.

Le lendemain, c’est la route pour Camagüey, un petit 50 km. Pas de grosses montées, mais des hauts et des bas. Rien d’intéressant sur la 1re ^partie de route. Ce qui égaie notre fin de route est que sur les derniers kilomètres on se fait dépasser par un groupe de cyclistes cubain. Bon, ce n’est que des amateurs, mais ils sont en entrainement et forcément plus légers que nous. Un des meneurs laisse son équipe en avant et fait les derniers 11 km avec nous. Il jase surtout avec Dany. Il s’en donne à cœur joie avec plein de questions aussi surprenantes les unes que les autres.

Une fois à Camagüey, on se dirige vers la chambre que nous avions réservée par écrit (et non officiellement par Airbnb par manque de temps pour rejoindre notre famille). On arrive. La dame qui s’occupe de la résidence nous reçoit. Elle nous montre la chambre tout est OK.

Notre chambre trouvée où nous passerons 3 nuits. Une chambre grande et confortable. 

Une fois semi-installée, elle nous dit qu’elle a une note de la propriétaire. Le prix que nous avions pour la chambre sur Airbnb ne sera pas applicable, car nous n’avons pas réservé via la plateforme. On comprend le tout, mais on explique que nous avons écrit à la dame et que tout semblait OK dans nos courriels. Est-ce avant notre arrivée ou après!? Pas d’importance, elle nous montre un message de la proprio qui nous donne ce discours; malgré le fait que nous avons pris entente avec elle par courriel via Airbnb, elle ne nous fera pas le prix convenu. * Chose bizarre, elle a quand même pris notre réservation, mais pas le prix !? C’est donc 10 CUC la nuit de plus qu’elle nous demande, l’autre solution étant d’aller réserver avec Airbnb. On va donc au parc en disant que nous essayerons la 2e option. Bien sûr, l’annonce n’est plus disponible. Finalement, elle nous dit 5 CUC de plus, serait OK. Pour le principe, on aime mieux trouver une autre chambre même plus chère que de se faire prendre à ce jeu-là de la malhonnêteté. On trouve donc une chambre à 3 pâtés de maisons de là, à un prix raisonnable pour nous et sans tricherie.

C’est sur cette note amère, que se passe notre arrivée à Camagüey, mais nous comptons bien visiter la ville dans les jours suivants.

  

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Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde de 4 ans et autres aventures à travers le monde.
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