Qui fait du vélo à Cuba et
particulier dans la partie Est de Cuba est tombé sur le trajet
Santiago à Pilon. Un trajet presque mythique de 200 km, qui
longe la côte sud. Un trajet qui est également isolé et
impraticable par section pour les voitures. En fait, une partie de la
route a été détruite au cours des années et elle n’a pas été
complètement refaite.
C’est comme dans nos habitudes c’est
très tôt (5 h 45) que nous prenons la route. Après
quelques jours à Santiago, on est à la fois heureux de faire de la
route, mais également un peu triste de retrouver de nouveau nos
lourdes sacoches sur les vélos.
La route est magnifique et sur la partie entre Santiago et La Mula elle est en bon état pour Cuba.
Je trouve tellement que ce champs semble douillet...
Ça fait peur! La route va-t-elle monter!? Non, on va contourner le tout; ouff.
Le temps de tout installer et nous
partons en direction de Chivirico. Pour les premiers km, nous sommes
avec de nombreux camions et la pollution de ceux-ci. Par contre, ça
diminue drastiquement une fois à Playa de Mar Verde. On passe
devant un campismo, cher et peu serviable, pour remplir nos gourdes,
on se rend donc à Caleton Blanco où un homme nous rend ce service.
On ne veut pas acheter de l’eau, l’eau du robinet nous convient
parfaitement. L’homme très sympathique qui tient un restaurant,
nous offre de prendre le repas ici, mais il n’est que 9 h,
c’est beaucoup trop tôt, il tient aussi une casa, mais comme nous
sommes le matin on veut continuer la route. On tient à garder nos
gourdes d’eau pleines en cas où nous décidions de planter notre
tente quelque part. Pour camper, ça prend de l’eau pour notre
soirée ainsi que pour cuisiner des pâtes. Par contre, depuis
plusieurs années; jamais on ne gaspille d’eau des pâtes, on se
fait un bouillon à boire avec. Pas d’énergie (gaz) ou de
ressource (eau potable) de perdu.
Un peu plus loin, on prend un sandwich
pour faire notre déjeuner du matin. À 11 h, la chaleur est
déjà difficile à supporter. On s’arrête à la plage El Frances
pour s’installer pour un pique-nique. Sur la route, en voyant une
Casa, je m’informe pour les prix. Le prix est de 45 CUC la
nuit ! Vraiment trop cher pour nous. Par contre, c’est l’accès
à tout l’appartement, un genre de petit chalet en hauteur. Il nous
le propose à 25 CUC qui serait un très bon prix, mais ce n’est
pas dans notre budget et assez la fainéante et l’on continue la
route après avoir pris du repos jusqu’à 13 h 30 pour
faire passer un peu la chaleur.
Le camping nous attire peu, même si au
départ on était bien motivé à en faire régulièrement, le fait
d’avoir trouvé des hébergements qui conviennent à notre budget
fait baisser notre motivation pour la tente. Un peu avant Chivirico…
(ah Chivirico ! on a la chanson dans la tête sans arrêt) on voit
un restaurant et une future Casa. Il nous propose de faire du camping
sur son terrain en échange de l’achat de deux repas. Sinon, une
chambre pas tout à fait terminée, mais avec AC pour 15 CUC. La
sueur sur notre corps aidant, on choisi la chambre et la douche.
On met encore une fois nos vélos dans
la chambre et l’on relaxe donc tout le reste de l’après-midi et
la soirée. On se fait un souper avec une conserve de légumineuse.
Le lendemain, on profite encore du
meilleur temps pour avancer; soit entre 6 h et 8 h. Un
arrêt à Uevo dans une crèmerie ! 5 boules de crème glacée pour
2 CUP ! Comme c’est bienvenu!
On y rencontre un Allemand à vélo, il
arrive de La Mula; là où nous nous rendons ce soir. * si c’était
à refaire, on camperait plutôt que d’aller dans ce campismo. Il
accepte les touristes donc c’est cher et pas terrible, pas d’AC,
pas de piscine ou autres agréments. On remarque aussi qu’il y a eu
des dégâts et plusieurs bâtiments ont été détruits lors de
tempêtes. C’est quand même mieux qu’une tente, mais la
journée a été courte pour nous passé la Mula, le lendemain on
voit plein d’endroits intéressants pour la tente. Le prix est de
16 CUC pour les deux avec le petit-déjeuner inclus. Par contre,
le déjeuner est à 8 h. On manque donc le meilleur moment du
matin si nous attendons le déjeuner. On commence par demander s’il
est possible de déjeuner plus tôt; mais la réponse nous laisse
croire que peu importe ce qu’ils nous disent, on ne se fera pas
servir tôt. Pour faire un choix éclairé, on demande ce que sera le
déjeuner ! Une réponse qui nous convainc de ne pas perdre de
temps. Elle ne sait pas ce qu’il y aura, mais sait qu’il n’y
aura pas d’œufs, pas de pain, pas de café, peut-être des
bananes, du lait et une tranche de jambon… Je demande donc si je
peux avoir un déjeuner pour apporter (on ne l’avait pas fait à
notre autre campismo). Finalement, elle va voir la personne concernée
et nous apporte 4 jus et 4 paquets de biscuits. Je pense que nous
gagnons au change. ;)
Nous, on se cuisine un spaghetti et
l’on voit arriver 2 autres couples voyageurs ! On parle
rapidement à un couple qui souhaite faire du parapente dans le
secteur et ils ont donc réservé 3 nuits ici. Ils sont arrivés en
taxi tout comme l’autre couple voyageur. On en profite également
pour faire un entretien sur nos vélos; et oui encore!
En début de soirée, la pluie
commence, finalement on est heureux de ne pas être sous tente. On
écoute un film sur notre ordinateur portable pour terminer la
journée qui n’a pas été épuisante.
Récit de nos 5 mois à vélo à Cuba 2018-19
Récit de notre voyage de 3 mois en Birmanie 2017-18
Récit de notre voyage en Thailande 2017-18
Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde de 4 ans et autres aventures à travers le monde.
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)
Voyage Tour du monde de 4 ans et autres aventures à travers le monde.
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)