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Jeudi le 6 aout 2009 Cuenca
Le matin nous prenons le premier bus à 6 h de Vilcabamba pour Loja mais le chauffeur se rend compte en route qu'il est parti en retard (en fait le premier bus devait être à 5 h 45) et il se fait rejoindre par le vrai bus de 6 h. Et là, ils décident tous les deux qu'ils arriveront en premier à Loja. C'est donc la course, une vraie course. Ni un ni l'autre ne s'arrêtent pour passagers sur le bord de la route. Il y a aussi le jeu de dépassement dans les virages sans avoir de visibilité sur les voitures qui arrivent. Il y a des endroits fixes où ils doivent poinçonner leurs cartes et là, c'est le jeu de bloquer le passage à l'autre pour qu'il parte après. Nous avons la frousse à quelques reprises (et pourtant on en a vu d'autres) et sur les 5 passagers qui descendent au terminal, nous sommes 4 à aller nous plaindre à la compagnie. Le patron arrive quelques minutes plus tard et un homme reste pour se plaindre au nom de tous. Nous, nous avons pris soin de prendre en note les numéros d'immatriculation que nous donnons à la compagnie.
Le matin nous prenons le premier bus à 6 h de Vilcabamba pour Loja mais le chauffeur se rend compte en route qu'il est parti en retard (en fait le premier bus devait être à 5 h 45) et il se fait rejoindre par le vrai bus de 6 h. Et là, ils décident tous les deux qu'ils arriveront en premier à Loja. C'est donc la course, une vraie course. Ni un ni l'autre ne s'arrêtent pour passagers sur le bord de la route. Il y a aussi le jeu de dépassement dans les virages sans avoir de visibilité sur les voitures qui arrivent. Il y a des endroits fixes où ils doivent poinçonner leurs cartes et là, c'est le jeu de bloquer le passage à l'autre pour qu'il parte après. Nous avons la frousse à quelques reprises (et pourtant on en a vu d'autres) et sur les 5 passagers qui descendent au terminal, nous sommes 4 à aller nous plaindre à la compagnie. Le patron arrive quelques minutes plus tard et un homme reste pour se plaindre au nom de tous. Nous, nous avons pris soin de prendre en note les numéros d'immatriculation que nous donnons à la compagnie.
Vidéo de Loja, Vilcabamba, Cuenca et Gualaceo
Nous regardons pour un bus pour Cuenca, la dame nous fait signe de nous dépêcher, le bus est sur le point de partir (7 $) pour le trajet. Il y a quelques travaux sur la route qui allonge le trajet. Nous arrivons enfin, nous cherchons pour une chambre, près de la gare tout est assez cher mais nous en prenons tout de même une car nous voulons aller au marché qui se tient le mercredi. Nous ne le trouvons pas mais faisons tout de même le tour de la ville sous les nuages. Nous cherchons dans le centre-ville une chambre pour le lendemain. Nous trouvons une chambre juste sur le bord de la rivière, juste à côté d'un autre hostal très populaire pour les francophones. Nous sommes donc au Tourist of thé world (super original non?) un couple très sympathique et il se trouve presque au coin de la calle Hermano et Larga. On y passe deux nuits, 5 $ PPP grands chambre avec balcon salle de bain commune et eau chaude. Les nuages prennent presque toujours le dessus. Dommage pour les photos.
Nous essayons quelques chapeaux de Panama, impressionnant tous les modèles qu'ils peuvent faire. Nous profitons de la nouvelle nourriture et surtout des délicieuses soupes qu'ils nous servent avec tous les repas. On cherche toujours pour les Almuerzos ou meriendas (menu du jour) car à la carte les prix montent rapidement à plus de 5 $. Les menus eux sont de 1,25 $ à 1,75 $ pour les moins chers. Toujours très bons et santé comparée aux repas économiques de la Bolivie. Par contre, le samedi soir, on n’a pas trouvé de resto ouvert qui faisait le merienda. On se paie donc une grosse brochette (1,75 $) que nous mangeons avec du pain. C'est la fête nationale demain c'est peut-être la raison pour que tout soit fermé.
Dimanche le 9 aout 2009 Chordeleg, Gualaceo
Le dimanche matin, nous laissons nos sacs à dos à la dame de notre hostal et nous prenons un bus pour Chordeleg (0,75 $). Nous nous rendons vite compte qu'il n'y a que des bijoux à vendre et que le coin est peu intéressant pour nous. Nous continuons donc à pied les 5km qui nous séparent du grand marché de Gualaceo. Un peu de pluie nous accompagne pendant notre heure de marche mais elle cesse pour le reste de la journée.
Nos photos du marché du dimanche de Gualaceo
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Nous profitons du marché qui est dispersé un peu dans le village. Ici, la spécialité culinaire est le hornado (cochon grillé).
Au marché nous sommes surpris de voir 25 gros cochons grillés en ligne près à être servi. Nous choisissons un des 25 kiosques (on les a comptés) et on déguste ce fameux plat. C'est un peu dégoutant lorsque la dame fait notre assiette les deux mains nues dans le corps du cochon jusqu'au coude pour prendre les morceaux de viande et nous avons aussi droit à un morceau du croquant de peau. Le tout est délicieux, salé juste comme il faut et vraiment très tendre.
Un peu plus loin ce sont les cochons d'Inde qui sont à griller, pas donner ici cette bestiole : 7 à 10 $. On pensait y gouter mais le prix nous fait changer d'idée, car il n'y a pas grand-chose à manger pour le prix.
On se prend quelques fruits et du yaourt qui feront notre collation pour notre bus de nuit. Nous reprenons un bus pour Cuenca (0,60 $) et prenons notre souper en ville. Comme le samedi soir, pas grand-chose d'ouvert, ceux qui le sont font des repas à la carte assez cher. On se trouve tout même quelque chose et nous allons récupérer nos sacs pour nous rendre au terminal.
Cette nuit, nous y allons un peu au hasard pour les bus. D'ici il n'y a pas de liaisons directes pour Puerto Lopez. Nous prenons un bus pour Guayaquil 8 $ 4 heures et essayerons de là bas de prendre le premier bus pour Puerto Lopez. Le but de l'exercice est d'économiser une chambre en faisant le trajet de nuit. Nous arrivons à 2 h dans une gare gigantesque mais presque vide. Sur les quelques kiosques d'ouverts, un fait la destination de Jipijapa 2,5 $. Nous le prenons et arrivé à destination, un bus pour Puerto Lopez est sur le point de partir 1,5 $. On ne pensait pas que les liaisons se feraient aussi bien.
Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)
