Petite villes de Muang Ngoi Neua au Laos

Le 29 Septembre Muang Ngoi Neua
Arrivé sur une presqu'ileNous prenons un bus pour Nong Khiaw très tôt au départ de Udomxai et réussissons à attraper le dernier bateau pour Muang Ngoi Neua. On mange à la gare des bus à Udomxai un drôle de riz gluant et sucré dans une tige de bambou : pratique pour le transport et pas mauvais. On fait quelques heures de pick-up et encore une fois nous sommes très peu, ce qui nous permet d'avoir suffisamment de place pour nos jambes. On fait ensuite une heure de bateau dans des paysages magnifiques pour se retrouver dans un village le long de la rivière. Un village peuplé de touristes. C'est impressionnant le nombre de touristes comparé aux locaux! On se trouve un petit bungalow sur le bord de la rivière. Ça sent le calme et la détente...

Vidéo de Ngoi Neua




Journée promenade qui est presque tombé à l'eau!Nous nous levons un peu fatigué : le calme et la détente sentis hier après midi c'sont transformés le matin en vacarme! Les coqs qui se lèvent très tôt et sont très énergiques mais encore plus tôt qu'eux; les bateaux aux moteurs bruyants, il est donc impossible de dormir plus tard que 5 h. On décide d'aller faire une promenade dans les vallées environnantes. On part donc très tôt et on se balade dans un sentier pour se rendre à des grottes à 1 heure du village. On veut continuer le sentier jusqu'aux villages voisins mais on n’est pas certain du chemin. Ça fait déjà trois rivières que nous traversons avec de l'eau aux genoux et maintenant, nous nous retrouvons face à un énorme trou de boue. On demande à des paysans un peu plus loin et ils confirment que nous devons passer par là. Par chance que nous avons mis nos sandales ce matin et non des chaussures. Depuis notre arrivée au Laos nous nous sommes toujours promenés en sandales (tong) car on ne sait jamais quand on va devoir se déchausser : pour les temples, resto, maison, rivière, boue! C'est donc avec de la boue à moitié des mollets que nous traversons. Le sentier zigzag à travers les rizières ce qui nous permet de nous rincer les pieds par la suite dans les canalisations. Le riz (pour ceux qui ne savent pas) pousse dans l'eau. Il y a toujours un pied d'eau dans les rizières avant qu'ils ne les assèchent, les paliers sont reliés par des canalisations de bambous ce qui fait circuler l'eau de haut en bas. Et il y a toute une vie dans ces champs! Si on s'y attarde, on y voit des crabes, escargots, araignées géantes plongeuses et aussi de petits poissons. On n’aurait jamais pensé ça avant. On arrive dans un petit village ou nous prenons notre dîner. Les roches sont parfois glissantes et je suis tombé en traversant une des rivières. Mon appareil photo a reçu quelques gouttes d'eau à peine mais refuse de fonctionner. Dany essaie à quelques reprises pour voir mais rien à faire. On a donc plus le goût de continuer pour aujourd'hui, on retourne au village à plus de deux heures de route et traverser les paysages avec un éclairage parfait sans pouvoir prendre de photos est frustrant. Le soir venu, après avoir démonté l'appareil pour le faire sécher : il se remet en marche... je lui promets un bon nettoyage au retour! Une journée qui se termine bien!


Photos de Ngoi Neua
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Deuxième balade près du village et repas protéinés!
Comme nous n'avons pas d'autres choix : nous nous levons il est 5 h. On entame la balade que nous avions commencée hier. On marche pendant plusieurs heures et surtout après plusieurs rivières traversées (douze en ne comptant que ceux où nous avons de l'eau près de genoux mes genoux à moi Maryse!) On s'arrête dans un petit village accueillant. Il y a un resto avec menu anglais. L'homme est très sympathique et nous dit que ça femme cuisine très bien. Nous n'en doutons pas et commandons des nouilles aux légumes. Nous faisons attention à notre nourriture car l'électricité est disponible de 18 h 30 à 20 h 30 donc les frigos inexistants. On reçoit nos nouilles qui sont bien simples. On y regarde de plus près et on y voit quelques fourmis, pas très graves, elles sont tellement minuscules qu'elles se retrouvent toujours partout et il est rare que nous passions un repas sans en tasser quelques-unes. Mais là ce n'est pas quelques unes, mais des dizaines de fourmis qui se trouvent dans nos plats. C'est Dany qui commence à compter et après 13 fourmis et 4 insectes à coquilles noires dans son assiette et autant dans la mienne, on a tous les deux le mal de coeur. On a pris deux bouchés et malgré tout on est rassasié. On paie rapidement un peu gêné et on quitte le resto. La faim nous reprend quelques heures après et s'arrête au village à deux heures du nôtre. On commande et même si on a faim on est un peu plus attentif aux bestioles non végétariennes de notre plat. Dany mange tout, en repoussant trois fourmis seulement et une araignée, moi j'en ai deux et une inconnue et le mal de coeur me reprennent en pensant au plat de tout à l'heure. N'aidant pas, le plat n'est pas très bon. On se trouvera bien quelque chose ce soir! Par contre la balade est plus qu'agréable malgré les sangsues qui se collent sur nous. En traversant les rivières et surtout dans la boue, les sangsues minuscules s'agrippent sur nous comme des sangsues;) Dany en a eu plus de huit sur le même pied mais les a enlevés avant qu'elles ne sucent tout son sang. Bilan total : douze mini sangsues pour Dany dont une qui l'a fait saigner et pour moi une douzaine aussi mais une qui s'est bien remplie de mon sang et comme le briquet ne fonctionnait plus et que nous n'avions pas de sel et bien Dany a du me l'arracher et ça a fait une belle petite coupure bien saignante.


Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)

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