DÉPART DU PÉROU (AREQUIPA) POUR LE CHILI (ARICA)
10 novembre 2008 du Pérou au Chili (Arica)
Après être restés quelques jours à Arequipa pour cause de manifestation à Tacna, nous partons enfin le 10 novembre au matin.
Pour notre dernière journée à Arequipa on s'est fait un super sandwich d'enfer... ET chacun un en plus!!
!
Nous avions acheté nos tickets au terminal 1 et c'est donc à cet endroit que nous nous rendons pour prendre le bus. Nous cherchons un bon moment un taxi, ils ont l'air absent à cette heure matinale. On en trouve enfin un à un prix un peu plus cher que la normale. À l'heure du départ, on se demande pourquoi notre bus n'est pas arrivé. On va voir le guichet où nous avions acheté notre ticket la journée d'avant et elle nous dit que nous devons aller au terminal 2! Ils auraient pu nous le signaler lorsque nous avons acheté nos billets. C'est donc à la course que nous changeons de terminal, à la course pour rien car le bus part avec 30 minutes de retard. En plus, malgré notre insistance, nous devons payer pour la 2e fois pour le même ticket de bus la taxe du terminal, on avait payé au terminal 1 mais la dame du terminal 2 ne veut rien entendre même si une employée de notre compagnie de bus lui explique le malentendu. Ça commence mal la journée.
On fait le trajet et une fois arrivé à Tacna un gars nous accoste pour les taxis pour Arica. On le suit, même si c'est contraire à nos habitudes de faire confiance à ceux qui viennent vers nous pour nous proposer quelque chose. On ne veut pas perdre notre temps à Tacna pour être certain de passer la frontière. Des fois que celle-ci se refermerait de nouveau... Le prix est correct et on partage le taxi avec un Chilien et deux autres touristes. Je confirme avec le gars que le taxi se rend bien à Arica et il acquiesce. On prend donc la vieille bagnole tous les cinq, notre passeport est contrôlé et nous partons. On passe la douane péruvienne sans anicroche mais les deux autres étrangers qui nous accompagnent doivent acquitter une forte somme. Nous, nous avions 90 jours de visite pour le pays donc nous n'avons pas dépassé.
On passe ensuite le coté Chilien, on doit sortir nos sacs de la voiture et ceux-ci sont scannés mais aucune vérification. Ça se gâte de l'autre côté. Notre chauffeur de taxi a disparu, on doit faire l'autre bout de chemin avec un nouveau taxi et on doit bien sûr de nouveau payer. Comme nous sommes 5, on peut partager les frais mais tout de même.... On aurait bien pris un bus mais ils n'ont pas l'air nombreux. C'est avec amertume que nous prenons le 2e taxi. Et dire que nous avons réussi à éviter toutes ces arnaques en Asie, on n'est plus assez méfiant!
On arrive au terminal d'Arica, fatigués de notre journée. ON cherche pour une chambre et là on se rend compte que nous avons vraiment changé de pays. On le voit tout de suite au prix! On veut commencer par trouver le terminal de bus pour Putre mais comme ça n'a pas l'air d'une simple affaire, on trouve notre chambre d'abord tout près de la gare au Hospedaje Internationnal où nous avons le prix de 4,000 pesos par personne pour une petite chambre et salle de bain commune (16 $ pour les deux).
Ensuite aventure pour trouver l'endroit d'où partent les bus pour Putre. Personne n'est capable de nous renseigner, même pas les deux terminaux ni le gars de notre hôtel. Les chauffeurs de taxi veulent bien nous emmener mais pas nous dire où ça se trouve. On décide de faire comme nous aurions fait au Québec : demander l'info à une station-service. Bingo, un employé sait où ça se trouve. Il nous dit que c'est un peu loin. Il nous explique et l'explique aussi à un gars qui venait faire le plein, ce dernier nous emmène au bon endroit. Nous aurons sauvé 4 km de marche. On achète nos tickets sde bus : 3,000 pesos (6 $) par personne, non, ce n'est pas le Pérou.
VISITE DE PUTRE ET DU PARC LAUCA AINSI QUE DE CHUNGARA AU CHILI
13 novembre Arica, Putre, le parc de Lauca et retour à Arica
Le matin, nous quittons tôt notre chambre d'Arica pour nous rendre à pied à la gare de bus la Paloma. Hier, nous avons pris soin de faire quelque réserve de bouffe dans le centre à Arica. Nous sommeillons dans notre bus matinal avant d'arriver à Putre à 10 h. Nous regardons pour les chambres, tous un peu chères et nous trouvons notre bonheur à la Recidencial la Paloma. Elle a une (et une seule) chambre économique à 3,000 par personne (12 $ pour les deux) mais elle ne sera disponible qu'à midi. Parfaits, nous attendrons. D'autres touristes arrivent et les chambres disponibles sont à 7,000 par personne. C'est différent ici au Chili car impossible de prendre une chambre simple pour deux et peut importe le type de chambre, le prix est calculé à la personne et aucun rabais pour des chambres doubles, c'est les voyageurs individuels qui sont avantagés comparé aux autres endroits ou le prix est souvent par chambre avec un petit rabais pour les personnes seules.
On fait rapidement le tour de la ville et on est peu enchanté. On se couche tôt pour être prêt pour notre première expérience d'auto-stop au Chili demain matin.
Ville de Putre
Le matin, on fait le 4km à pied qui nous sépare de la grande route pour Chungara. On s'installe et peu de temps après, nous sommes déjà pris par un chauffeur de camion. L'homme est super sympathique et nous montre les animaux sur la route en nous les nommant. Il nous descend à mi-parcours à la première conarde (centre qui s'occupe des parcs nationaux). On a décidé de se rendre le plus loin possible aujourd'hui et de plutôt prendre notre temps pour redescendre. Peu de temps après avoir quitté notre premier camion, nous sommes pris par un autre, beaucoup moins jasant. Il nous conduit jusqu'à la frontière bolivienne, juste en face de la lagune de Chungara.
Le désert
La vue est superbe, nous sommes ébahis. On commence la route inverse et nous faisons 5km à pied sans jamais lâcher du regard le volcan enneigé. Nous arrivons à la 2e Conaf. Il y a des emplacements de pique-nique, de l'eau potable disponible et deux sites de camping. Il nous dit que le prix pour le camping est de 3,000 par personne.... un peu trop cher à notre goût, on fera du camping sauvage qui n'est pas interdit. On profite des tables pour se faire un petit diner de pâtes. On prend quelque photo de ce point vu mais malgré que ce soit le point vu habituel, on trouve que nous avons bien fait d'aller 5 km plus loin pour une vue encore plus belle.
Photos de Lauca, Chungara et Putre
On voit sur dans les lagunes des Flamands roses, des canards et d'autres sortes d'oiseaux, mais c'est les lamas qui seront les plus sympathiques et qui feront la pose devant nos appareils. Ensuite, les vicunas un peu plus farouches se laisseront prendre à leur tour. Nous avons même vu le lapin hybride kangourou, on ne sait plus le nom.
Vidéo du parc de Lauca, Chungara et Putre
On marche avec nos sacs à dos et nous avons le souffle court, nous sommes à 4600 mètres d'altitude et nous étions à 0 deux jours avant. On trouve l'endroit rêvé pour notre tente, un emplacement magnifique à quelque km de la Conaf. ON installe la tente qui siffle au vent, on la déplacera rapidement dans un mirador à quelques mètres. Nous serons entourés de 3 demi-murs pour nous protéger du vent froid de la nuit. La différence de température est tellement grande que nous en grelottons toute la nuit. Durant la journée notre thermomètre indique 30 à 35 au soleil et c'est avec du frima sur notre tente que nous nous réveillons. Il a du faire moins de 0C surement -3 pour que les petits ruisseaux d'eau douce soit encore gelé au lever du soleil.
camping sauvage à putter et laïcat
Dany a mal dormi à cause du froid mais aussi un peu à cause de l'altitude, on décide donc de tenter notre coup pour le retour à Putre. On se fait rapidement prendre par les gardes du parc. Ensuite on enchaine avec un camionneur qui nous descend à la jonction pour Putre. On doit marcher le 4 km qui nous sépare de la ville. Arrivé en ville, on pensait prendre la même chambre que l'autre nuit mais tout est complet à cet hôtel ainsi qu'à deux autres. Donc on ne fait que reprendre le surplus de bagages laissé à cet hôtel et on repart. On ne va pas voir les hôtels plus chers et on décide de faire du camping sauvage. On se trouve un endroit discret, dans un ancien réservoir d'eau. Demain, on fera du pouce pour Arica.
DU PARC DE LAUCA; CHUNGARA À ARICA CHILI
Photos d'Arica
18 novembre Arica départ pour le sud
Le 14 au matin, nous marchons le 4 km de Putre vers la jonction pour Arica. On attend peu de temps avant de nous faire prendre par un camionneur. Il y a beaucoup de camionneurs en provenance de la Bolivie car c'est la route principale de passage. Nous arrivons rapidement à Arica. À quelque km du centre. Nous marchons un moment pour le camping mais comme on pense que c'est vraiment plus loin, on se décide à prendre un bus de ville. Le chauffeur n'a pas l'air de connaître le camping. On descend un peu plus loin au feeling. Erreur! On cherche pour le camping mais personne pour nous aider. On longe la plage et on tombe sur un bâtiment militaire, on s'informe et ils nous donnent une direction. On marche un bout de chemin et on s'informe de nouveau. Enfin quelque qui connait le nom du camping et nous apprend que nous marchons dans la direction opposée. IL nous dit que c'est très loin. ON en a marre d'avoir tous nos sacs et on commence à penser à renoncer. On se dirige tout de même dans la direction indiquée et on demande à des travailleurs de la ville si on marche dans la bonne direction cette fois-ci. Ils nous disent que oui et nous offrent d'embarquer dans leur gros camion, dans la boite arrière car c'est la direction qu'ils prennent. On est tellement fatigué et découragé que la pensée de refuser ne nous vient pas à l'idée. Surtout qu'ils nous indiquent que c'est à 6km. C'est de peine et de misère que nous montons la grande échelle pour aller à l'arrière du camion. Ils nous descendent juste à la jonction pour le camping, nous voyons l'affiche. C'est un 3km finalement qu'ils nous auront fait épargné.
Église construite par Eiffel au centre de la ville
On se rend au camping mais en chemin, on demande à des travailleurs si nous sommes au bon endroit. Ils sont en train de construire un centre récréatif apprendrons nous plus tard. Ils nous proposent en riant de dormir dans le site en construction puis nous indique le camping. On s'y rend mais celui-ci est fermé, ce n'est pas encore la saison! On verra le lendemain qu'il ouvrira pour la journée du samedi. Ne sachant pas vraiment où aller on retourne voir les travailleurs pour leur demander s'il y aurait un autre camping dans le coin et en ayant comme arrière pensé de squatter là pour un petit prix. C'est ce qui se passe, ils nous proposent à nouveau de camper sur leur terrain mais sérieusement cette fois-ci. On paiera 1250 la nuit par personne. Il y a toilette et douche un peu sommaire, mais nous pouvons utiliser la piscine qui est complétée. On s'installe sous un arbre, près des vautours on sera bien tranquille pendant ces deux jours. Nous restons quelque jours à Arica, pas que la ville est très agréable, mais on prend nos reperd pour le Chili. On profite d'une crème glacée au McDo et de la connexion WiFi. La dernière nuit, nous la passerons en camping sauvage sur la plage. Demain on lève le pouce en direction de San Pedro.
Vidéos d'Arica
JEUX MISEZ JUSTE
RÉPONSE AUX JEUX
Depuis notre arrivée au Chili nous avons pris un seul bus pour nous rendre à Putre. Depuis ce jour, nous n'avons fait que du pouce (sauf bus de ville). Nous en sommes à notre 17e journée au Chili et nous sommes à Calama. 24 personnes différentes ont bien voulu nous prendre.
Question : 2 : Sur les 24 personnes combien de conducteurs étaient des hommes?
ALLEZ-Y OSER DONNER UN CHIFFRE!
QUESTION 1 : Nous avons réussi à faire 1406 km d'auto-stop lors de ce message
QUESTION 2 : 3 femmes et 21 hommes nous ont embarqués.
Bravo à JP qui a vu juste... mais pour les km vous étiez tous assez loin...
Depuis notre arrivée au Chili nous avons pris un seul bus pour nous rendre à Putre. Depuis ce jour, nous n'avons fait que du pouce (sauf bus de ville). Nous en sommes à notre 17e journée au Chili et nous sommes à Calama. 24 personnes différentes ont bien voulu nous prendre.
Question 1 : Combien de km sur le pouce (en auto-stop) avons-nous faits depuis le départ?
Question : 2 : Sur les 24 personnes combien de conducteurs étaient des hommes?
ALLEZ-Y OSER DONNER UN CHIFFRE!
Anonyme a dit…
Tous les 24 conducteurs étaient des hommes.
Gaston Perron, Repentigny. 27 novembre 2008
Lucie a dit…
Ouf, grosse question! Les km?????
Quelque 100 km peut-être. Pour les conducteurs; d'après le texte, je pense c'étaient tous des hommes!
Coco a dit…
salut
km 125
conducteur 5 femmes 19 hommes
coco
Anonyme a dit…
Oh Oh Peut-être 200km,
Pour les conducteurs 23-hommes 1 femme
Mamie
jp a dit…
moi je pense 500km
pour conducteur 3femmes 21hommes
jp
Gaston Perron, Repentigny. 27 novembre 2008
Lucie a dit…
Ouf, grosse question! Les km?????
Quelque 100 km peut-être. Pour les conducteurs; d'après le texte, je pense c'étaient tous des hommes!
Coco a dit…
salut
km 125
conducteur 5 femmes 19 hommes
coco
Anonyme a dit…
Oh Oh Peut-être 200km,
Pour les conducteurs 23-hommes 1 femme
Mamie
jp a dit…
moi je pense 500km
pour conducteur 3femmes 21hommes
jp
DE ARICA À SANTIAGO NOVEMBRE 2008
Notre trajet d'Arica à Calama en passant par San Pedro d'Atacama
Le 18 novembre 2008 de Arica à Pozo Almonte (Humberstone)
Le matin, nous quittons notre plage en camping sauvage pour aller faire du pouce sur la route. On pensait savoir où elle était mais après un moment, un Asiatique nous offre de nous conduire au terminus mais on décline l'offre. Par la suite, une femme s'arrête et nous propose de nous emmener sur la route principale, ce sera plus facile. Effectivement, nous étions bien loin de la route 5. La ville est très grande. Il y a un marché pas très loin et on décide de marcher pour le dépasser et de cette façon filtrer un peu les voitures. Une jeune femme nous propose de nous conduire à quelque km de là (10km) pour prendre plus facilement : pourquoi pas?
Vidéo d'Huberstone
De là les voitures sont vraiment filtrées, ils n'en passent presque plus. On pense ne jamais réussir. On est pas bien bon pour l'autostop mais ça viendra. On réussit après moins 1 h. Nous sommes super bien installés, il y a deux grandes banquettes à l'arrière et Dany prend le siège avant. C'est un employé de Shell. Il est dynamique. Il s'arrête en chemin pour que nous prenions des photos et il en prend également. Il se rend à Santiago en trois jours. Il a les chambres et la nourriture de payes. On lui demande de nous laisser à Humberstone. Il nous dit que c'est très beau, il l'a visité il y a peu de temps. On aurait difficilement pu avoir chauffeur plus sympa.
Cliquez sur la photo
Nous descendons juste devant l'entrée du site. On se dit au revoir et il veut un souvenir en photo qu'il prend et nous le prenons en vidéo. Nous entrons par la suite pour visiter le site. Nous laissons au gardien notre gros sac à dos. L'entrée est à 1,000 pesos. C'est très impressionnant de voir toutes ses maisons encore en états inhabitées. Le plus surprenant reste le théâtre; un aussi grand théâtre pour une si petite ville. C'était une ville de 206 maisons qui vivaient d'une mine de salpêtre. Et ils étaient riches, ou du moins dépensaient pour leur ville. Il y avait aussi une piscine municipale faite sur le même principe que les bateaux et pas une petite. On passe une partie de la journée dans ce village fantôme.
Par la suite, on marche vers Pozo Almonte et on n’ose pas faire de pouce pour déranger pour quelque 6-8km. On part donc à la marche avec nos sacs qui pèsent lourd. Un militaire s'arrête sans que nous ayons fait de l'autostop et nous propose de nous conduire en ville. Nous faisons quelques provisions dans cette petite ville. Il y a deux hôtels. Nous décidons de sortir un peu de la ville et de faire du camping sauvage : on n’a pas besoin de douche aujourd'hui ;))
Le problème c'est que nous tombons sur une affiche de camping, on ne peut toujours pas installer notre tente sous cette affiche. Ça nous oblige à continuer un peu plus loin. On trouve un petit endroit parfait près de la route. Le sommeil vient tôt, demain on repart.
19 novembre 2008 Calama
Le matin on range vite notre tente et on commence l'autostop vers 7 h comme d'habitude. On prend assez rapidement et on se rend à Calama directement avec un camionneur. Lorsque nous arrivons à Calama il est en fin d'après midi. Il nous dépose près de la jonction pour San Pedro. Comme on ne sait pas combien de distance il y a, on décide de camper juste là, en bordure des jonctions d'autoroutes, on est bien caché par des plateaux de sable qui descendent jusqu'à la rivière. Un petit coin bien tranquille dans le quartier industriel. Une bonne nuit de sommeil avant d'aller dans l'endroit touristique par excellence : San Pedro
20 novembre 2008 San Pedro
Le matin, nous marchons pour la jonction pour San Pedro. On est surpris de voir que toutes les maisons ici à Calama semblent être munies de clôture en fer et avec des fils électriques en plus, sans oublier les gros chiens qui jappent à notre passage. On demande de l'eau à une dame qui est à l'extérieur de sa maison mais à l'intérieur dans sa clôture. Elle nous donne le tuyau à travers les barreaux... drôles d'impression.
Lorsque l'homme du camion nous descend à San Pedro, nous sommes surpris par le nombre de touristes et par la ville qui n'a que des restaurants et hôtels. Le bureau d'info nous dit qu'il est interdit de faire du camping dans la vallée de la lune. On regarde les excusions qui semblent intéressantes mais totalement hors budget pour nous.
On trouve un camping non officiel mais tout de même affiché. C'est le moins cher de San Pedro nous confirme les Français déjà présents. Les autres sont le double de celui-ci. On se retrouve donc drôlement entouré d'une 10e de Français. 5 d'entre eux y sont depuis 14jours!!! Et ça, presque sans visiter les alentours. Par contre, ils ont essayé le cactus hallucinogène, et 3 d'entre eux sont musiciens et se font amis avec les musiciens d'ici. Tout le monde est bien sympathique.
On nous confirme que nous pouvons aller à la vallée de la lune de nuit en économisant les frais d'entrée. C'est ce que nous faisons dès le lendemain. Comme toujours depuis que nous sommes au Chili, nous nous cuisinons notre bouffe avec gaz et bruleur. Les restaurants sont très chers par ici.
Cliquez sur la photo
On part dans la nuit à pied (les vélos sont aussi très chers) en direction de la vallée de lune. La température est idéale. On se rend plus rapidement que prévu. Une fois arrêtée on a un peu froid. On se trouve une grotte et il y fait très chaud. On attend le levé du soleil et la chaleur de celui-ci.
Après avoir admiré le lever du soleil et le quartier de lune présent, on a décidé de faire le grand tour et on a bien fait. La première partie est belle mais la 2e beaucoup plus. On voit des croûtes de sel, des dunes de sable noir, des canyons incroyables derrière le poste de péage no2. C'est en fait la plus belle portion du trajet. Après le poste de péage, une route plate et longue sur plus de 5 km. Personnes pour nous prendre. On a bien hâte d'arriver à la route car nous sommes en trait de brulé. Il fait une chaleur incroyable et le soleil tape.
On arrive enfin à la jonction, pas question d'avancer d'avantage, on fait du pouce sans bouger. On se fait prendre rapidement pour les 12 km restant, une chance. On est mort de fatigue, de faim et de chaleur, nous étions partis ce matin avec 7L d'Eau. Une bonne précaution dans ses chaleurs. Nous sommes contents de retrouver notre tente.
22 novembre 2008 San Pedro
Nous partons explorer la vallée de la mort et la cordillère de sel. Après cette marche, nous décidons de laisser tomber pour la vallée du diable. On reste dans la ville pour l'après-midi et on se repose. Demain nous repartons, nous décidons à la dernière minute de tenter pour la lagune Miniques. On revoit un des campeurs pour la 3e nuit. On se demande pourquoi chaque jour il défait sa tente part avec tous ses sacs et revient le soir au camping. Et bien ça fait 3 jours qu'il essaie de passer en Argentine sur le pouce et ça ne fonctionne pas... IL y en a qui sont patients.
Vidéo de San Pedro
23 novembre 2008 Socaire lagune Miniques
On pense démissionner avant de se faire prendre par un premier camion pour Toconao. Ensuite, deux hommes nous prennent jusqu'à la jonction pour Peine. Peu de transports passent. Enfin, deux dames accompagnées d'une soeur et de deux enfants nous font une petite place coincée entre eux. IL restait une 15e de km. On arrive à Socaire tout confiant. On apprend que le parc est à 28 km du village. Ça en fait long à marcher. En plus on doit revenir et pas d'eau sur la route. On hésite. On essaie le pouce mais rien à faire. Soit c'est des tours organisés ou de rares touristes qui ont loué une voiture et qui ne sont pas intéressés à nous prendre. Comme le soleil tape fort on se trouve un petit refuge sur la route. On s'y cache en constatant qu'il n'y a plus de voitures qui passent, on les voit tous revenir, les tours et les quelques voitures de location.
On décide que demain on rebrousse chemin. Impossible avec tous nos sacs de faire 28 km à pied et pour l'aller seulement sans savoir s'il y aura de l'eau potable arriver au bout. De toute façon on en verra d'autres parcs intéressants en route.
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24 novembre 2008 Calama
On se lève tôt pour ne pas manquer les villageois qui vont vers San Pedro. Erreur, il n'y a pas de villageois qui sortent de leur village, du moins pas aujourd'hui. On attend de 7 h à 11 h sans voir de voitures passer sauf un jeep loué par des touristes. Nous sommes lundi et la bonne soeur est surement partie;)) Vers 11 h c'est les tours organisés qui commencent à passer mais vers le parc. Un de ceux-ci qui s'arrêtait pour passer la commande du repas du diner nous dit que nous avons peu de chance de réussir à prendre. Il nous dit que si nous sommes encore là lorsqu'il repassera, il nous prendra. Et effectivement à 2 h lorsqu'ils reviennent et terminent de manger, nous sommes toujours là. Il lui restait 2 places et nous offre le trajet gratuit. On parle avec deux Français et un Québécois qui font partie du groupe de 12 personnes du tour. Quelle chance nous avons, on aurait été prêt à payer pour partir du village! Surtout avec la marchande du village; celle qui a les pains et provisions, quel air bête cette femme. Nous achetons du pain le matin et en après-midi elle décide qu'elle augmente le prix considérablement avec un petit sourire en coin, Dany lui redonne ses pains, on a des provisions, on mangera autre chose. On arrive rapidement et directement à San Pedro.
On décide de ne pas trainer et d'essayer l'autostop tout de suite pour Calama. Comme nous avons un peu faim, nous nous faisons à manger avant de continuer à faire du pouce. Aussitôt que nous relevons le pouce à nouveau, on se fait prendre par des étudiants en anglais. Ils donnent des cours d'anglais à San Pedro mais résident à Calama. Nous atterrissons près du centre et allons voir le camping qui est listé dans notre guide. Le seul camping du coin a ce que l'on dit. L'emplacement n'est pas laid mais pour 10,000 c'est un peu exagéré.
Il se fait assez tard, on décide d'aller au petit endroit dans le quartier industriel où nous avions fait du camping sauvage la dernière fois. Pratique le GPS pour retrouver l'endroit.
De Calama à Santiago
24 novembre 2008 Calama
Le lendemain, après notre camping sauvage dans le quartier industriel de Calama on se trouve une chambre à 10,000 la nuit pour les deux. On profite d'une connexion WiFi pour reprendre un peu du retard. On y passe deux jours à profiter d'un bon matelas et d'une douche chaude. Nous avons même droit à un spectacle de Quechua sur la grande place, Dany ne peut résister à l'achat de 4 CD.
Une dernière nuit en camping sauvage à Calama avant de faire du stop pour Antofagasta.
Photos de Calama
28 novembre 2008 Antofagasta
Un camion nous prend rapidement pour Antofagasta, mais nous, nous voulons continuer plus loin. Il nous descend à une jonction mais difficile à cette heure et à cet endroit. On change d'idée et on prend le chemin pour Antofagasta. On est un peu découragé de voir cette grande ville. Où pourrons-nous faire du camping? Nous allons voir le bureau d'information qui est d'une incompétence rarement vu. Même pas capable de nous indiquer les bus de ville. On va faire quelque provisions au Lider puis on marchons le long de la plage. On voit en route des loups de mer (ou proche parent) On trouve un endroit en plein centre-ville sur le bord de l'eau qui pourrait peut-être aller pour la nuit. On hésite, on se demande si on pourrait avoir de problèmes. Dany voit trois gars installés tout près. Le gars dit à Dany qu'il n'y pas de problème pour camper ici : il le fait. IL reste dans une cavité sous le trottoir. Il dit qu'il a des amis qui viendront avec leurs tentes plus tard. Il nous explique qu'il doit faire noir pour monter la tente et que nous devons quitter avant le levé du soleil. Il dit être bien ami avec la police et il est même gardien le soir. Et c'est vrai!
Photos d'Antofagasta
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IL nous offre des Maracos en soupe, impossible de refuser nous dit-il. Il les ramasse le matin sur la plage et il est bien fier de nous dire que dans les restaurants, c'est parfois plus de 20 $ Il est bien sympa et connait pleins de choses. Lorsque le soleil tombe nous installons notre tente. Nous avons même droit à une vue sur le Teleton qui se déroute justement aujourd'hui. Musique toute la nuit mais on est assez loin pour s'endormir facilement. Drôle d'ambiance de s'endormir sur la plage en plein centre-ville dans notre tente entourée de quelques itinérants. (ville entre 200,000 ou 300,000 habitants)
Vidéo de Calama à Santiago
Vallenar en direction de La Serena
Le matin nous quittons l'endroit non sans dire bonjour à notre ami Fernado. On le quitte, lui et ses amis de la plage. Deux jeunes hommes prof de surf nous emmènent jusqu'à la jonction. Par la suite, un camionneur nous prend pour plusieurs km. Nous étions supposés d'aller à La Serena avec lui mais un de ses amis a un problème mécanique et il nous descend à Vallenar, nous aurons fait une longue journée et plus de 700 km ça c'est une bonne journée. Par contre, on avait quelques difficultés de compréhension avec lui. Lorsqu'il a commencé à nous parler, pas moyen de dire un mot, un vrai moulin à parole, on a bien essayé de lui dire que nous ne comprenions que la moitié et même moins mais il ne nous lassait pas la chance de parler. On n’avait même pas besoin de répondre, on souriait de temps à temps, après 1 h à parler on se demande presque comment il faisait pour respirer, ça devenait un peu gênant de lui dire que nous n'avions quasiment rien compris... Par chance, les questions se faisaient rare et ça n'a pas duré tout le trajet, par la suite, il y avait des moments de silence qui nous faisait plaisir.
Encore un camping sauvage à quelques mètres de la route principale pour être prêt demain à faire du pouce pour La Serena,
30 novembre 2008 La Serena
Une bonne nuit de sommeil et nous partons pour La Serena, nous sommes un peu déçus à notre arrivée par la ville. En plus, nous sommes dimanche et la ville semble endormie. On se promène toute la journée avec nos sacs à dos puis le soir on se trouve un petit coin pour le camping. Le lendemain, après 4 h à tendre le pouce et à voir des centaines de voitures nous passer sous le nez on décourage. On aurait bien aimé dire que nous sommes partis d'Arica à Santiago sur le pouce mais on n’est pas des vrais de vrais et on décide que ce sera le bus ce soir. On ne veut pas passer une nuit de plus ici et d'entrer à Santiago de nuit ou tard en soirée ne nous enchante pas. On va donc voir pour les bus, notre deuxième bus du Chili mais la 1ere longue distance. On est surpris par les prix! C'est assez cher. Nous réussissons tout de même à en trouver un qui nous donne le prix d'un bus de jour même si nous le prenons de nuit. Bien sûr, nous prenons semi camas et non les camas.
Photos de La Serena
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Nous sommes surpris de bien dormir toute la nuit, le bus est calme, la route est belle, ce n'est pas le Pérou! Nous arrivons tôt le matin à Santiago. Nous savons déjà que nous n'y resterons pas longtemps et que nous repartirons en bus de la ville. Trop difficile de faire de l'autostop dans une ville aussi grosse. Santiago est la capitale du Chili et on y compte près de 5millions habitants.
1 décembre 2008 Santiago
Pas question d'y faire du camping sauvage et nous avons bien besoin d'une douche chaude. Malheureusement, nous voyons trop tard la super adresse que Maite et Hugues ont trouvée et mise sur leur site. Pour l'Info, c'est l'auberge Hostel de Sammy (à 5,000 par personne) qui a l'air génial et pour beaucoup moins cher que les auberges listées que nous avions. L'auberge jeunesse internationale propose ses lits en dortoir pour 10,000 par personne!!! 20 $CAN ça fait cher. Nous trouvons la Recidencial Vicky sur la rue à 6,000 par personne en dortoir de 4 dans le quartier Brasil. Il y a une cuisine et un endroit pour laver notre linge et un ordinateur avec internet mais il ne fonctionnait pas lorsque nous y étions. Nous avons été bien chanceux d'avoir le dortoir pour nous seuls. Une nuit récupératrice pour nous avant de prendre un bus de nuit pour Laja, un parc national. Une aubaine trouvée, 6,000 par personne pour Santiago -Laja. Au départ nous pensions nous rendre à Los Angeles mais la dame qui vend les tickets nous a dit que Laja était tout près d'où nous voulions aller même si nous ne le trouvons pas sur notre carte. Départ à 23 h et arrivée matinale. Super.
Photos de Santiago
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Bilan du nord du Chili : : du 10 novembre au 1er décembre 2008
Comme le nord sera très différent et que la plupart des voyageurs choisissent de visiter le nord OU le sud voici le bilan financier du nord soit le transport depuis Arequipa au Pérou jusqu'à Santiago au centre du Chili. Nous avons pris le bus à partir de Pérou jusqu'à Arica et de Arica à Putre, ensuite que de l'autostop jusqu'à La Serena d'où nous avons pris le bus pour Santiago. Nous avons passé 6 nuits en camping, 11 en camping sauvage et 5 en chambres pour un total de 22 jours.
Les dépenses totales nous donnent une moyenne de 9,03 $CAN (6euro) par personne par jours. Soit moins de 200 $ canadiens (132euro) chacun pour ces 22 jours. Nous avons une réserve de bouffe et de gaz. Par contre, le sud sera plus cher. Nous avons dépensé la grande partie en nourriture car nous avons peu de logements, et très peu de transports. C'est très peu cher de cette façon mais le confort n'est pas au rendez-vous.
Nous avons bien aimé notre périple jusqu'ici mais ça semble difficile de faire de même dans le sud. À partir de La Serena, la route devient 4 voies et donc c'est plus difficile pour l'autostop. On va surement se payer d'autres bus car nous n'avons pas une patience légendaire... 8 h à attendre restera certainement notre record;)) La température a toujours été au rendez-vous dans ce désert.
Kilomètres
sur l'autostop : 2521 km
à pied 222km
en bus 1006km
en taxi collectif 70km
Parc National de Laja
Surprise lorsque le bus s'arrête, nous ne sommes pas prêt du parc mais dans la ville de Laja qui est à l'opposé d'où nous voulons aller. Une chance que la dame qui vendait les billets nous a écoutés!!! Bon, on reprend un bus d'une heure pour nous rendre à Los Angeles, puis un autre bus. On marche ensuite pour le parc. Le parc est magnifique, on y marche pendant 3jours, lentement à notre rythme. Le sentier est intéressant mais ça reste un peu pénible avec nos sacs. On ne fait que du camping sauvage. On reprend par la suite le bus pour Los Angeles.
Vidéo du parc de Laja
Photos du parc de Laja
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Pucon, le volcan Villarica et le parc National de Huerquehue au Chili
Le 8 décembre 2008 Pucon
Nous arrivons à Pucon il est passé 19 h. Sur la route, nous avons pu remarquer qu'entre Villarica et Pucon, ce n'est qu'un long défilé de camping et de cabans. Arrivés en ville, nous ne nous attendions pas à ça : à croire que tous les habitants ont des chambres, des sites de camping ou autres hébergements à louer. On croyait faire du camping sauvage et ça semble difficile.
Une fois descendu du bus, on prend une direction au hasard qui se trouve à être la route pour le parc de Huerquehue. Il y a un grand centre commercial à 2 km de la ville. Tout près de celui-ci, un petit boisé où nous trouvons l'endroit rêvé pour installer notre tente.
Le lendemain, après avoir été au bureau d'info, on décide de prendre la direction du parc de Huerquehue. Le droit d'entré du parc n'est pas donné : 4,000 par personne et valable une journée seulement. Mais comme nous l'explique le garde du parc et la dame du camping, une fois entrée dans le parc, c'est possible de faire des sentiers la 2e journée qui ne sont pas contrôlés. On se résigne à aller à un camping, pas vraiment le choix dans le parc. Au lieu de prendre le camping de la conaf, nous prenons un camping privé juste en bordure du lac. En fait la frontière du parc contourne quelques terrains privés. Nous sommes donc dans le parc sans y être...
Photos du parc de Huerquehue
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Les proprios du site de camping sont une Chilienne mariée depuis peu à un Québécois. Il avait commencé un voyage en Amérique du Sud et a posé pied rapidement en trouvant l'amour... ça fait 5 ans qu'il demeure au Chili. On parle, ça faisait bien longtemps que nous n'avions pas parlé à un québécois. On se choisit un site pour notre tente. Les sites sont sympathiques et tous sont très intimes car séparé par de larges bandes de forêts. On décide d'y rester 3 jours car ils nous ont fait un prix intéressant et l'idée de se délaisser de nos sacs pour quelques jours nous plait bien.
Les deux jours suivants, nous allons dans les sentiers, en prenant tout notre temps. Le sentier des Lagos est relax tandis que celui San Sebastien monte fort. Nous avons la chance de voir de près quelques oiseaux dont un pique-bois à tête rouge. La dernière journée un renard gris nous a fait la pose pendant quelques minutes. De belles balades et des paysages surprenants.
Vidéo de Pucon et Huerquehue
Nous revenons par la suite à Pucon et retrouvons notre camping sauvage. On se balade un peu dans la ville et en bordure du lac. Le Québécois nous a dit qu'en haute saison la ville de 20,000 habitants monte à 80,000 personnes!!! avec les touristes!!! Par chance que nous sommes un peu avant cette haute saison. La ville a un certain charme avec le thème style suisse donnée à tous les bâtiments de la ville. On peut voir en arrière-plan le volcan Villarica, un beau cône enneigé. Celui-ci est l'un des plus actifs du pays. On peut voir en ville les signalisations : vert, jaune, rouge pour savoir l'état de la situation.
Photos de Pucon
Nous décidons de poursuivre avec Valdivia avant de nous rendre à Puerto Montt et l'ile de Chiloe.
Valdivia et Niebla
Le 14-18 décembre 2008 Pucon — Valdivia
Nous quittons Pucon pour Valdivia. Arrivées, nous sommes sous un ciel nuageux. On décide de rester un peu à Valdivia le temps de penser à ce que l'on fait. On va voir le seul camping du coin (les autres sont du côté de Niebla). Nous allons donc à Isola Teja (même si le gars de l'office du touriste nous a dit qu'il serait fermé) Il vient tous juste d'ouvrir, nous sommes chanceux. Nous sommes les seuls aujourd'hui à poser notre tente. Les cabanas sont plus populaires. On s'installe tout au fond. Le camping compte une piscine et plusieurs terrains enlignés, pas très intimes mais comme nous sommes seuls ça va. Nous avons en prime l'électricité et douche chaude! Pas tout à fait en prime car le prix du camping pour 2 personnes est à 20 $ canadiens, on le négocie pour la moitié du prix;)) Le lendemain, nous sommes rejoints par un groupe scolaire (on suppose) d'une vingtaine d'étudiants du secondaire, les nuits ne sont pas très reposantes;(
C'est ici à Valvidia en 1960 qu'a été enregistré le plus fort tremblement de terre sur la planète. Près du marché public nous avons eu la chance de voir lions de mer, cormorans, faucons, vautours.
On décide de tenter notre coup avec le parc de Puyehue que nous avions renoncé quelques jours plus tôt. Ensuite, si ça nous tente toujours, nous irons du côté de Chiloé mais pour l'instant ça nous inspire moins. Durant notre séjour, on en profite pour manger de bons filets de poissons fraichement sortis de la mer : 3 gros filets pour 1,000 pesos [2 $] Du beurre et de l'ail et le tour sont joués.
Vidéo de Valdivia et Niebla
Nous marchons jusqu'à Niebla qui est à 17km de notre camping. Nous sommes chanceux, en arrivant près du fort, on nous annonce que l'entrée est gratuite aujourd'hui. On ne sait pas pourquoi mais on en profite. Habituellement l'entrée est de 600 pesos par personne. Au départ, nous pensions aller à Corral pour voir le spectacle de la réanimation historique car dans nos livres il était inscrit que la période était du 15 décembre à fin février mais maintenant ça commence en janvier seulement :(
Donc 4 jours à relaxer sans nos sacs à dos avant de prendre la direction de Osorno et le parc de Puyehue où nous passerons très probablement Noël.
Joyeux Noel et pensée de Mickey
Un bon temps des fêtes à tous nos lecteurs, amis et famille
Voici un texte envoyé en commentaire mais qui est tellement beau que nous ne pouvions le laisser caché.
Merci à Dany et Mickey
Une île merveilleuse
Qui n’a jamais rêvé de trouver une île paradisiaque, déserte si possible, avec une végétation luxuriante, des fleurs odorantes et des fruits bien mûrs comme toute nourriture, avec comme seule occupation journalière que de se laisser vivre et de regarder le temps passer?
Les premiers jours, les premières semaines sont formidables, personne pour nous ennuyer, loin de la civilisation et loin de la pollution, avec le bruit des vagues et le chant des oiseaux comme seule musique. Les tracas de la civilisation moderne sont au loin, sur le continent.
Seulement, après un certain temps, la solitude nous gagne; de vivre en ermite ça pèse, nous voudrions avoir un compagnon ou une compagne pour converser, pour vivre une vie plus riche en événements, pour partager cette existence, peut-être sereins pour certains mais lassante pour d’autres.
Un jour pourtant, le ciel étant dégagé, au loin une fumée apparaît. Serait-ce un bateau ou toute autre chose? En regardant bien, c’est une autre île qui est à quelques milles et qui n’est pas si déserte que ça car il n’y a pas de fumée sans feu et il n’y a pas de feu sans êtres humains, sauf le feu de la foudre ou des volcans.
Que faire pour rejoindre cet îlot? Nager sur cette distance? Impensable avec le peu d’entraînement et impossibles avec les dangers. Rester prisonnier de ce paradis terrestre, sans le partager avec autrui? Végéter à regarder cette fumée au loin? Penser qu’une personne se trouve à une dizaine de kilomètres de soi et qu’elle est inatteignable? Que non pas!
La seule solution serait celle de bâtir un pont. Un pont de plusieurs kilomètres à construire seul, jour après jour, ouvrage qui devrait être assez solide pour résister aux colères de la mer et supporter non seulement le poids de l’homme, mais aussi celui des trésors accumulés par lui au fil du temps; construction difficile à élaborer, mais pas impossible pour celui qui a la volonté.
L’être humain est semblable à une île déserte; au départ il se plait de sa solitude mais au fil du temps il lui faut trouver des êtres semblables. En regardant bien autour de lui il verra qu’il existe des milliers d’îles comme la sienne, des milliers d’humains qui ne peuvent pas vivre dans l’isolement.
Pour mieux se rapprocher, ces personnes construiront des ponts, elles arriveront à se rejoindre et ainsi telle une toile d’araignée tisser une toile d’amitié et d’amour entre elles. Pourtant quelques irréductibles ne voudront pas participer à cet immense ouvrage mais des gens de bonne volonté, peut-être curieux, essayeront de rejoindre ces îles, avec succès parfois.
De toutes ces îles naîtront d’autres îlots et ces archipels seront des havres de paix où l’animosité n’existera pas, sauf si certains ponts devraient être coupés.
Amies, Amis, ne restez pas seuls sur votre île déserte, même si elle est paradisiaque, partagez-la! Vivez bien la nouvelle année dans le calme et la sérénité, nagez dans la joie et le bonheur, avec l’amitié et l’amour; que la santé et la bonne fortune soient avec vous et que l’adversité vous ignore encore pour très longtemps.
Et surtout construisez, mais ne coupez pas des ponts!
Bonnes fêtes de fin d’année et bonne année 2009; nos vœux sincères et nos meilleures pensées accompagnent ces quelques mots.
Mickey et Madame
Depuis la Suisse enneigée
ARRIVÉE EN PATAGONIE CHILIENNE, PUNTA ARENAS, CHILI ET LES PINGOUINS
20-27 décembre 2008 Punta Arenas, Chili
Hier, nos plans étaient d'aller à Osorno puis le parc de Puyehue. En allant pour acheter notre ticket un jour d'avance, nous nous sommes informés par la même occasion pour les bus en direction de Punta Arenas. Les prix sont très élevés du fait que les vacances commencent. Du coup, au lieu des 20,000-25,000 normalement, maintenant les deux compagnies offrant le service affichent 40,000 pesos! Le gars nous offre le transport à 23,000 à condition de partir dès le lendemain. Ça nous met au pied du mur. On ne voulait pas trop tarder à partir vers la pointe sud pour profiter de l'été mais mentalement, nous n'étions pas préparés à partir demain pour un trajet de 30heures de bus. On prend la décision rapidement et on achète nos tickets pour le lendemain matin. On retourne au camping et on se prépare pour le départ de demain.
Pour le transport de Valdivia à Punta Arenas, on doit passer par l'Argentine! Donc à un moment on se fait étamper notre sorti du Chili et peu de temps après une autre entrée en territoire Chilien que nous venons de quitter, notre passeport sera rempli d'entrées et de sorti Chili — Argentine avec nos prochains déplacements!
Photos de la ville de Punta Arenas
Cliquez sur la photo pour voir les autres
Arrivé à Punta Arenas, on cherche pour le seul camping de la ville [du moins, le seul à notre connaissance] Nous arrivons donc à l'auberge Independancia chez Edouardo. Nous sommes accueillis chaleureusement. Nous installons notre tente dans le minuscule jardin mais pourrons profiter de tous les services à l'intérieur.
Comme nous nous sentons bien, nous y passons le réveillon. Pour l'occasion, Edouardo organise un BBQ à l'agneau. On passe une très bonne soirée très bien accompagnée de voyageurs intéressants. Plusieurs nationalités, et on croise quelques voyageurs à long court... un anglais qui voyage depuis 26ans, un couple d'Allemands qui voyage depuis 12 ans; donc on se dit finalement que nous ne voyageons pas si longtemps.
On se paie aussi une bonne bouffe dans un restaurant chinois;)) un beau cadeau de Noël.
Vidéo de notre repas au restaurant
Quelques visites de la ville, une petite semaine tranquille avant de partir pour le parc Torres del Paine.
Le cimetière de la ville est surprenant, surtout que nous l'avons visité le 27 décembre. On pourrait dire que c'est des genres d'appartements pour cercueil. On vous laisse voir avec les photos. Ce qui nous fait bizarre, c'est que presque chaque vitrine est décorée pour Noël, on voit donc la photo du défunt avec soit un petit-père Noël, un sapin, coupe de champagne, cigarette et le plus surprenant pour nous, des cartes de souhaits de Noël chantantes. Nous nous promenions donc dans le cimetière au son des « vives le vent » et « jingle Bell »
Vidéo de Punta Arenas et des Pingouins
Avant de quitter Punta Arenas pour Puerto Natales, nous avons été voir les pingouins : les premiers de notre voyage donc nous y tenions. Nous avons souvent passé à côté de tour sans y aller mais cette fois-ci, c'était à notre tour. Nous y avons été en bus organisé (un peu difficile de faire autrement) à 7,000pesos par personne et l'entrée sur le site est à 5,500 pesos par personne. Ce qui nous attirait surtout c'était le fait de pouvoir les examiner de très près et nous n'avons pas été déçus sur ce point. Une courte visite mais tout de même intéressantes pour nous.
Photos des Pingouins (manchots)
Nous faisons quelques provisions supplémentaires la journée avant notre départ pour Puerto Natales, derniers arrêts avant le parc Torres del Paine.
Pantagonie Chilienne le parc Torres del Paine Chili
Du 31 décembre 2008 au 13 janvier 2009 parc Torres del Paine Pantagonie
Nous avons décidé de prendre notre temps pour visiter le parc Torres del Paine. Bien sûr il y a des excursions à la journée ce que nous apprécions peu et à les voir courir sans même voir le paysage, on se demande pourquoi ils voyagent... mais chacun à sa façon.
La majorité des gens font le W. C'est dans cette partie que les paysages sont les plus spectaculaires. Nous avons décidé de faire le grand circuit qui inclut le W. Le temps habituel pour ce circuit est de 8 jours mais comme nous savons déjà que le temps se fait capricieux par moment, nous avons décidé de calculer large et nous aurons de cette façon tout le loisir d'attendre le ciel bleu.
Nous commençons donc par le nord-est ce qui est conseillé par la majorité. De cette façon, notre sac s'allégera et les premiers jours de marche par ce côté ne sont pas difficiles. L'entrée du parc à 15,000 pesos par personne nous semble énorme mais c'est le prix de la popularité. Au moins nous savons que nous pourrons profiter la plupart du temps de camping gratuit de la conaf et il y a toujours moyen de se trouver un petit coin pour ceux qui savent rester discrets;)
Les premiers jours se passent bien, nous avons le soleil avec nous et en profitons bien. Les sacs nous paraissent lourds avec le 30 kg de nourriture pour les 2 semaines! Combiné au matériel de camping, ça en fait lourd pour tous les deux.
Les paysages sont jolis, mais ce n'est que dans le W que ceux-ci deviennent plus spectaculaires. C'est vrai que nous avons visité tellement de parcs au Chili (et souvent gratuit) que nous nous attendions à plus dans le grand circuit.
L'avantage du grand circuit est de prendre conscience de la nature avant d'entrer sur l'autoroute du W. Les rencontres amicales y sont aussi plus faciles. On voyage tous un peu de la même façon, ceux qui ont décidé de faire le grand circuit.
Nous faisons donc des rencontres intéressantes dont plusieurs francophones et plusieurs voyageurs à long court, plus long que nous... Lorsque nous nous rencontrons sur d'autres campings, c'est en toute amitié que nous nous retrouvons. Ça fait plaisir de rencontrer des gens que l'on connait une fois arrivés dans la foule du W.
Anne-Marie et Francis de Belgique
On y voit aussi plusieurs oiseaux et d'autres animaux
La lagune de Pehue, turquoise comme on en a rarement vu nous émerveille mais moins que notre premier glacier, le Grey qui, vu du mirador de Guardas est fabuleux. En prenant notre temps, nous avons pu profiter du beau temps pour les sites les plus intéressants. La vallée France et les Torres nous ont paru magnifiques sans les nuages. Nous avons eu quelques journées de pluie, normale pour ici. Durant ces journées nous en avons profité pour nous reposer. On plaignait ceux qui devaient (ou plutôt se sentaient un devoir) de faire le trajet dans les temps dits et tant pis qu'ils y voient quelque chose ou pas!
Le glacier et morceau de celui-ci;)
Donc pour info pratique, voici le trajet par campement croisé : nous sommes partis d'Amarga, puis Seron, Dikson, Los Perros, Paso, Guardas, Grey, Italiano, Britanico, Grey, Los Carretas, Administration, hôtel Pehue, Amarga, hôtel los Torres, Chileno, Los Torres et retour à Amarga.
Dans le parc tout est cher; la nourriture au mini market est de 2 à 3X plus qu'ailleurs, les repas en restaurant sont : 3,000 petits déjeuners 7,000 pour le lunch et 9,000 pour les soupers (diner pour les Européens). Les campings payants sont à 3500 ou 4,000 pesos par personne en ayant notre propre tente Pour louer la tente ça devient vraiment hors de prix. Même le bus de Puerto Natales à l'entrée du parc est cher : 15,000 aller-retour pour moins de 150 km l'aller. C'est une vraie industrie mais nous ne regrettons pas les paysages que nous avons vus.
Vidéo du parc Torres del Paine
Journée du paso Jonh » Garner
Le matin, nous avons tardé à partir pour le supposé 6 heures de route. Nous sommes donc partis en même temps que la majorité vers 9 h. Comme à notre habitude, nous avons flâné en nous émerveillant du paysage. Les autres ont tôt fait de nous dépasser.
Avec la pluie en intermittence depuis hier le sol fut vite gorgé d'eau. C'est l'endroit ou nous avons rencontré le plus de boue. Nous avons de la boue jusqu'au demi-mollet. Au départ, j'ai beau faire attention mais j'ai vite fait de me tremper jusqu'au genou dans les mousses qui semblent en surface. Les bâtons auraient tout de même aidé à cet endroit.
L'avantage c'est que maintenant plus besoin de faire attention. Je marche dans l'eau sans trop faire attention, je ne peux avoir les pieds plus trempés on a tellement de cours d'eau à traverser que ça en devient vite énervant. Pas le choix. L'eau est glacée et on marche dans la neige par moment. On doit faire attention car à certains endroits il y a des petits ruisseaux sous la neige.
Tout va encore, la montée de se fait ne pas voir. Nous avons tout de même bien hâte d'arriver en haut et ça ne semble jamais arriver. Nous marchons sur des pierres semblables à ceux des chemins de fer. À cet endroit, le sentier n'est visible que par les signes orange peinturés sur certaines pierres. Trempés nous commençons à avoir froid, le vent se lève soudainement, on cherche du regard où est le haut sommet.
La pluie commence suivi de la neige et bientôt accompagné de petite grêle. Nous avons vite fait de sentir le froid, dire que quelques minutes plus tôt nous avions de la difficulté à endurer notre polar. Nous avons vraiment froid, mais plus tôt que de défaire le sac et mettre une autre couche de vêtement (qui est plus ou moins accessible) nous décidons de continuer plus vite. Ce sera là notre erreur. Le vent redouble accompagné des averses diverses. On pense même à un moment à rebrousser chemin mais on continue. Trop tard pour mettre plus de vêtements, nous sommes complètement gelés. On est donc obligé de détacher nos sacs ce qui nous demande toute une concentration avec nos doigts gelés. Vraiment ce fut tout un effort d'ouvrir nos sacs et que dire de sortir la tente. Nos doigts n'en sont que plus engourdis par la suite. Nous avons attendu trop longtemps, les vêtements ne seront pas suffisants pour nous réchauffer. De toute façon, nous n'y voyons plus rien et c'est surtout ça qui nous a obligés de monter notre tente. Impossible de distinguer les signes, nous voyons à peine un mètre devant nous lorsque nous nous sommes capables de garder les yeux ouverts. J'ai les bras engourdis jusqu'aux épaules lorsque nous terminons de mettre la tente en place avec tout ce vent. Par chance que nous avons une mono toile. Dany a fait le plus gros du montage, il entre son sac avec peine dans la tente, moi je laisse le mien dehors ainsi que mon appareil photo. Je ne sentais pas la force d'un effort supplémentaire.
Ce n'est pas dangereux pour notre vie avec tout l'équipement que nous avons mais par la suite près du feu ont entend des catastrophes qui sont arrivées et nous n'avons pas de mal à y croire.
Protégés du vent autant que la tente peut le faire, nos mains un peu nos pieds finissent par se réchauffer un peu. Je prends les gants dans mon sac, ceci me fait le plus grand bien. Les pieds par contre restent trempés. Que faire? Le vent effroyable bat la tente qui résiste à notre plus grand bonheur. Le test est passé pour elle. Il aurait bien été impossible de monter une tente normale. Dany regarde par le moustiquaire l'état du climat. Après une demi-heure le temps sembla s'améliorer mais pour combien de temps? On avait été prévenu un peu à la légère que le temps ici pouvait changer rapidement mais à cette vitesse! Ça nous a surpris.
On profite du répit, mais reste à démonter la tente. Je me charge du plus gros car j'ai les mains bien au chaud maintenant. On plie rapidement la tente sans prendre le temps de la mettre dans le sac de compression de peur de geler sur place. On range le tout très sommairement et nous entamons la descente.
La chaleur soudaine nous surprend : nous avons maintenant tous les deux chaud! Le vent a cessé et nous commençons à être à l'abri de l'intempérie avec les arbres. La vue du glacier se distingue à peine, nous sommes au sommet et nous ne faisons que descendre maintenant. Nous aurons monté la tente complètement au sommet. Il est contraire à nos habitudes de ne pas rester un moment que le temps devienne meilleur pour les photos à la vue de ce glacier. Et pourtant à aucun instant cette fois-ci cette idée ne nous a traversé l'esprit. De plus, nous nous rendons compte le lendemain que nous avons tous les deux oublié de prendre des photos du blizzard... Nous étions trop gelés pour penser à ce détail mais maintenant on le regrette, et nous n'y retournerons surement pas! Tant pis, vous devrez nous croire sur parole.
On continu, moi avec deux fois plus de difficulté maintenant. Au début de la descente le sentier avait une légère pente et était sur le sable. Nous avons pressé le pas. Maintenant on dirait une descente sans fin, pourtant le col n'est à 1200 m. Et nous n'avons pas ressenti la montée. Le dernier bout de la descente se fait fort. Quelque marches, quelques cordes, bois ou encore des poteaux de fer nous aident. Mais pour moi, la descente en terrain glissant est toujours difficile. J'ai mal aux genoux et failli tomber plusieurs fois, je tombe pour vrai plus de 4 fois dont une où je me cogne le genou sur la marche en bois.
Je marche lentement mais j'ai chaud maintenant. Comme Dany marche plus vite, il m'attend et recommence à avoir froid. Le chemin ne semble jamais terminer de descendre dans la boue, Pourtant il ne nous semble pas avoir monté autant. La fatigue ne nous aide pas. Même si la montée n'a pas été difficile, avoir si froid nous a fatigué tous les deux.
Comme tous les campements, nous arrivons enfin dessus, sans le voir auparavant. Enfin, le feu est allumé, les autres ayant passés 1 h ou 30 minutes avant nous n'ont pas eu ce désagrément : la boue bien sûr et le vent au sommet aussi mais pas de blizzard.
Le feu nous réchauffe, arrivé au camp nous n'avions plus aussi froid mais nos vêtements trempés une fois arrêtés nous refroidissent rapidement. Nous sommes allés monter la tente rapidement puis nous avons enfilé des vêtements sec et chaud. Ce n'est qu'après que nous avons pleinement profité du feu. Faire sécher les chaussures était le plus long et le plus important mais maintenant près du feu nos sandales étaient agréables.
Nous avons passé la soirée à parler avec les autres, chanceux d'être passé avant. Réellement ça restera pour nous deux un des forts souvenirs de notre voyage depuis 2ans. Difficile à expliquer.
Dany qui se sentait mieux prépara le souper, tandis que moi je suis resté près du feu plus appelé par la chaleur que par l'appétit. Par contre Dany était affamé, preuve qu'il allait bien.
On veilla tard, tard près du feu. Boissons chaudes à la main. Pour cette rare occasion, c'est nous qui nous sommes couchés les derniers! Et pas seulement les derniers mais longtemps après eux. Notre décision était prise, pas question de repartir demain, on voulait rester une journée de plus à se reposer. De toute façon, la marche en soit pour nous n'est pas très importante, c'est la découverte qui l'est, et que pourrions-nous voir avec la même température qu'aujourd'hui? Nous ne sommes pas pressés par le temps et voici notre seul luxe. Donc pas de presse, nous avons de la bouffe pour 15 jours pourquoi se presser et ne rien voir? C'est exactement pour cette raison que nous avions prévu autant de nourriture.
Pour le passage, nous aurions du le passer avant 12 h c'est ce qui nous a été dit plus tard, car la matinée.
Plusieurs dès le lendemain se rendaient fort loin. Le plus vite possible, en voir le plus en peu de temps, c'est la devise de plusieurs, et même de nous par moment... Présentement non, on se sentait bien près du feu et il fallut se convaincre tous les deux d'aller se coucher. Sortir de la chaleur du feu fut difficile mais la nuit fut moins froide qu'anticipée.
Avant de quitter le parc, un dernier coup d'oeil aux nuages qui avec le vent dans tous les sens prennent de drôle de formes
Par la suite, retour pour nous à Punta Arenas pour un repos dans la chaleur d'une petite maisonnée et avec tous les conforts.
Retour à Punta Arenas et un Au Revoir aux chaleureux proprios de l'hôtel Independancia
13 janvier 2009 De retour à Punta Arenas
Après notre trek dans le parc Torres del Paine, nous avons passé une semaine agréable dans le camping auberge Independancia, chez Edouardo. Un endroit sympathique où nous avions passé Noël. Après de chaleureux au revoir, nous voilà avec un nouveau compagnon de voyage... Un cadeau d'Edouardo et sa femme. Il voyagera avec nous pour les prochains trajets. On va donc l'appeler Assado (devinez pourquoi) à moins que Dany le mange avant...
Et voici la photo des proprios de ce chaleureux endroit
Départ du Chili en Auto-stop (sur le pouce ou le dodo) pour Ushuaia la ville la plus au sud du monde en Argentine
25 janvier 2009 Ushuaia
Tentative pour le pouce (auto-stop ou dodo!) pour Ushuaia
On n'était pas certain de vouloir se rendre jusqu'à Ushuaia, la ville considérée la plus au sud du monde. Une chose certaine, c'est que nous ne voulions pas payer le bus qui est vraiment très cher. On a donc décidé de tenter notre chance avec l'auto-stop sur cette partie, si ça ne marche pas, on changera de destination, nous sommes-nous dit.
On part donc assez tôt, on prend un collectivo pour 350 pesos pour se rendre à la sortie de la ville. À 7 h 30, on est sur le bord de la route à tendre le pouce. On embarque rapidement dans une camionnette qui nous fait faire une vingtaine de km. Par la suite, un autre gars, nous emmène jusqu'à Gregorio, sans attendre on prend un 3e transport, il travaille pour Nap, une compagnie de pétrole et gaz. Il est bien sympathique mais un peu trop politique à notre goût. C'est le genre de sujet qu'il vaut mieux éviter surtout avec notre langage espagnol plus que de base.... Il est assez gentil pour faire un détour et nous conduire directement au port pour le ferry. Nous avons pris la route Punta Delgada car on s'est fait dire que c'était beaucoup plus facile que de tenter le coup par Porvenir. Nous prenons place dans le ferry, pour une raison mystérieuse, on n’a pas besoin de payer, le gars nous dit que c'est les véhicules seulement! Super! Avant de prendre le ferry, nous avons demandé à quelques camionneurs, mais soit ils vont vers Porvenir soit ils daignent à peine nous parler. Dans le ferry, un homme vient nous parler, et finalement, nous propose de nous conduire directement jusqu'à Ushuaia. Il y travaille à la construction d'un hôtel, et pas n'importe lequel, pour le Sheraton! Celui-ci dominera une montagne avec vue sur la ville. La structure métallique est déjà en place.
Donc en une journée moins de 10 heures, nous sommes parties de Punta Arenas et nous nous sommes rendus jusqu'à Ushuaia, une vraie chance car plusieurs mettent 2 ou même 3 jours pour faire le trajet. Même le bus prend 12 h! Le seul désavantage; un 300km assit l'un sur l'autre ou plutôt moi sur Dany... Mais c'était confortable... un peu moins pour Dany;))
On se trouve vite un camping en demandant au centre d'info. Le seul camping en ville est La Pista del Andino, un 3-4km de marche. Le camping est à 18 pesos argentins avec tous les services. Le soir on rencontre un couple parti une journée avant nous; ils sont arrivés aujourd'hui, quelques heures avant nous seulement, un gros deux jours pour eux.
NOUS AVONS PASSÉ UN PEU DE TEMPS EN ARGENTINE (allez voir le carnet argentin) : USHUAIA — EL CALAFATE — PERITO MORENO — EL CHALTEN ET TOUTE LA ROUTE SUR LE POUCE (EN AUTO-STOP) POUR SE RENDRE JUSQU'À LOS ANTIGOS ET TRAVERSER LA FRONTIÈRE DE DE L'ARGENTINE VERS LE CHILI POUR ENTAMNÉ LA ROUTE AUSTRALE.
25 février 2009 de LOS ANTIGOS Argentine à CHILE CHICO Chili
On retourne au Chili. On passe la frontière de sortie de l'Argentine de los Antigos à pied car elle n'est qu'à 1 km de notre camping. Entre 9 et 12 km séparent les deux frontières et nous commençons à faire le trajet à pied lorsqu'une vieille dame nous propose de prendre place dans sa voiture sans même que nous ayons fait du pouce. Elle nous dit qu'il y a beaucoup de km. Elle avance à 25-30km heure mais c'est plus vite qu'à pied. On fait les derniers 3km à pied (de la frontière à la ville) car la dame passe rapidement la frontière alors que nous, nous devons faire vérifier nos sacs. Pas le droit d'avoir de fruits, légumes et de fromage. On dit que nous n'avons pas de lait et ils nous disent que ce n'est pas interdit. Dire que nous l'avons jeté ce matin! La température est encore bonne. Le camping qui nous semblait intéressant selon notre guide ne loue que des chambres maintenant!
On demande de l'info aux gens que nous croisons pour savoir où se trouve l'autre camping. On a l'adresse. Le premier nous dit que la rue est juste là!? Pourtant, on voit bien le nom de la rue sur le coin qui n'est pas du tout celui que nous lui montrons. Peut-être a-t-elle deux noms? On prend donc la rue et ne demandons à une autre personne car on est sceptique. Elle confirme que nous sommes sur la bonne rue (malgré le fait que ce n'est pas le nom qu'elle porte) mais nous dit qu'il n'y a aucun camping sur cette même rue. Nous voilà pas très avancés. Elle se donne la mission de nous aider et nous propose de nous conduire jusqu'au bureau d'information touristique. En chemin elle demande à un hôtel s'ils connaissent le nom du camping en leur donnant l'adresse mais ils n'en savent rien. Elle demande à des travailleurs de ville. Un deux lui indique que la rue que nous voulons n'est pas du tout ici et il y a bien un camping sur la rue demandée. Il indique le chemin et la dame nous conduit.
On arrive au camping, déception, ce n'est pas très agréable comme endroit et ambiance mais ça fera l'affaire pour une nuit et on profitera du BBQ et des quelques fruits dans le jardin.
Ce qui est surprenant c'est qu’à Chile Chico et à Los Antiguos il fait bien chaud. Les deux villes bénéficient d'un micro climat. Donc on peut y voir pousser des cerises, prunes, poires, pêches et beaucoup d'autres.
26 Février 2009 Coyhaique Chili
Nous partons de notre camping en fin d'avant midi pour prendre le ferry de 13 h. Pour nous un ferry est un service nécessaire et il ne nous est jamais venu à l'idée de réserver des places! Pour les véhicules OK mais pour les passagers! On demande notre ticket et la dame au guichet nous dit qu'il y a de la place dans 4 jours seulement! Après avoir continué de lui poser des questions même si elle daignait à peine nous répondre, elle finit pour nous dire d'aller voir le capitaine. On va à l'entrée du ferry et on se fait tout de suite retourné par l'employé, il nous dit qu'il n'y a rien à faire. On retourne sur terre ferme et on regarde les gens qui nous entourent. On remarque que certains n'ont pas de tickets et semblent attendre là. On fait comme eux. Les passagers avec ticket embarquent, les voitures par la suite, ça prend une bonne heure pour faire le casse-tête pour entrer les voitures. C'est un tout petit ferry. Certains demandent aux voitures de les prendre pour pouvoir passer sans le ticket. C'est vraiment ridicule lorsque nous voyons une minuscule voiture affirmer qu'ils sont 9 dans la voiture!!! Les gens suivent à côté mais pas besoin de réfléchir bien longtemps pour se rendre compte que c'est impossible que tous ces gens entrent là dedans. On continu d'attendre bien patient. Le capitaine sort enfin on est 11 passagers sans ticket. Il semble hésiter et nous fait signe de prendre place dans le ferry. On se trouve une place assise, facile il doit bien y a voir 15 sièges de libres!!! C'est quoi l'affaire!? Bon on est dans le traversier est c'est le plus important. Le capitaine nous demande notre passeport, comme à notre habitude, on donne la photocopie plastifiée qui fait l'affaire. On paie pour notre ticket 4500 pesos chiliens par personne pour un trajet de 2 h 30.
On arrive à Ibanez, un petit village juste à la sortie du ferry. Il y a même 2 campings d'indiqués. On prend la route et marchons un 3-4km pour sortir de la ville complètement. On est suivi par un Chilien en voyage dans ce coin de pays. Il était à notre camping ce matin et a pris le ferry en même temps que nous. On commence à faire du pouce mais peu de voitures passent. L'attente est longue mais une camionnette rouge s'arrête. Nous prenons place et le Chilien qui est quelques centaines de mètres plus loin prend place dans la boite avec tous les sacs. Il venait tout juste de démissionner et était en train de faire chemin inverse pour la ville.
Nous arrivons à Coyhaique plus facilement que prévu. Une fois arrivées, les choses se compliquent. Le seul camping en ville que nous avons est fermé, la maison a soit été vandalisé ou brulé. On se rend au bureau d'info qui vient tout juste de fermé. Par chance, il laisse une liste complète de tous les hébergements disponibles en ville. Les campings sont assez chers à 5,000 par personne. On en voit seulement un dans le centre et c'est le moins cher à 3500 pesos par personne. On s'y rend. On se sent bousculé par l'homme qui nous montre son minuscule jardin avec une cuisine à l'extérieur qui n'a rien à envier à notre camping gaz car le tout est crasseux. Il y a une douche chaude aussi sale que la cuisine et ce n'est certainement pas parce que nous sommes plusieurs : nous sommes seuls et à voir la pelouse ça fait un bon bout de temps que personne n'a planté sa tente ici. Il commence à faire noir et nous n'avons aucune envie d'aller à l'extérieur de la ville donc on s'installe. On va se cherche quelque chose a manger à l'épicerie, et croule sous le sommeil rapidement.
Le lendemain, nous n'avons aucune envie de partir la journée même pour refaire du pouce. On est pas encore certain de la route que nous voulons faire. Mais on ne veut pas rester dans ce camping non plus. On retourne au bureau d'info qui est maintenant ouvert. Elle nous indique un seul autre camping dans le centre. Nous allons le voir. C'est dans un jardin plein de fruits, il y a un petit bâtiment avec salon et cuisine. La dame est bien sympathique et nous accorde un petit rabais sur son prix régulier. Nous avons donc le tout avec douche chaude pour 2,500 par personne, une super aubaine pour ici en comparaison des autres.
point de vue de la ville de Coyhaique
ET voici le visage de l'Indien... avec un peu d'imagination...
On profite bien des fruits du jardin : prune, groseille, pomme et cerise qui de toute façon seront gaspillées autrement car on dirait bien que les gens en ont trop et laisse les fruits mûrs pourrir au sol. On ramasse donc plusieurs fruits et on se fait même une confiture.
Même nous, nous ne pourrons pas tout manger les fruits mûrs dans les arbres dommage autant de gaspillage. Au marché c'est l'abondance et les prix sont au plus bas.
On passe quelques jours ici à Coyhaique. Rien de spécial dans la ville, un petit parc national, quelques beaux points de vue mais la ville n’est calme et nous profitons de l'endroit un peu.
Vidéo de Dany et Gato
Par la suite nous continuerons sûrement par le nord en passant par Puerto Cines. On verra bien où notre pouce nous mènera.
LA CARRETERA AUSTRAL CHILI DE COYHAIQUE À FUTALEUFU
4 Mars 2009 départ de Coyhaique
Nous partons après le diner pour la sortie de la ville de Coyhaique pour faire du pouce (auto-stop). On attend peu et on fait quelque km dans la bonne direction. Par la suite c'est un gentil couple de Conception qui nous fait faire un bout de chemin. Ils insistent pour que nous prenions les deux empanadas qu'ils ont acheté de surplus. C'est les meilleurs empanadas que nous ayons mangés! Elle les a achetés dans un petit commerce réputé! En plus, elle ne nous laisse pas partir avant de nous donner un paquet de biscuits.
Les transports s'enchainent jusqu'à ce qu'un jeune nous prenne dans son jeep. Il s'arrête après plusieurs km et siphonne du gaz dans le réservoir d'un gros camion sous la pluie.
Désolé pour le 3X
On se dit que ce ne doit pas être tout à fait légal... Et puis voilà le jeep de démarre plus... Il essaie tout avec l'aide de Dany pour repartir le véhicule mais rien à faire. On se demande ce qui est mieux pour nous : aller tout de suite sur le bord de la route faire du pouce sous la pluie ou attendre que le jeep démarre. Entre temps, des travailleurs arrivent à la cabane. Ils essaient eux aussi de redémarrer le jeep mais rien à faire. Ils vont même jusqu'à siphonner de l'essence eux aussi dans le gros camion. On comprend par la suite que la jeep est celle des ces travailleurs et que c'était tout à fait OK pour prendre l'essence dans le camion. On nous invite au chaud d'un poêle à bois à boire du thé et à manger du pain. Ils sont au total quatre à rester dans cette petite cabane. Le soleil tombe et on demande la permission de monter notre tente dans la cour. On est même invité à dormir à l'intérieur avec nos sacs de couchage mais notre tente nous convient. On passe donc la soirée à parler de nos pays respectifs. C'est sous la pluie que nous passons la nuit.
5 Mars 2009 Puerto Cisnes
Le lendemain matin, on se lève avant le chant du coq (que s'amuse à faire un des travailleurs) Notre tente a pu sécher pendant un court arrêt de la pluie. On part donc en direction des travaux sur la route, comme nous ont expliqué les gars. Ce sera plus facile de là car les voitures font un arrêt obligatoire. Eux doivent essayer de réparer le jeep qui ne démarre toujours pas.
On parle au gars qui fait la signalisation sur la route. Pas de problème on le dérange pas car en 1 h, une seule voiture a passé. Comme il sait maintenant notre direction et qu'il connait plusieurs des véhicules qui passent, il nous évite d'aller voir les véhicules qui ne font que quelque km. Lorsqu'il voit une voiture qu'il ne connait pas, il nous fait signe tout de suite et Dany va voir le conducteur qui accepte de nous prendre. C'est définitivement plus facile lorsque nous sommes en contact direct. Comble de chance ils se rendent jusqu'au village de Puerto Cisnes.
Les travaux sur la route sont embêtants, de gros travaux sur de longs tronçons en plus on apprend en même temps que le conducteur que la route est fermée de 10 h à 14 h, nous passons le coin critique à 9 h 45!
On demande en ville pour un camping mais le seul est à 5km sur la route d'où nous arrivons. On nous dit d'aller sur la plage de la ville. On se fait confirmer par les pêcheurs et d'autres travailleurs que nous pouvons nous installer juste là. Super, on est bien et seul à deux pas de la ville et le tout gratuit.
Un petit tour en ville, le long de la plage et une petite grimpette au mirador ont passé agréablement la journée.
Ensuite un drôle de chien a déposé un caillou au pied de Dany. Réflexe Dany lui lance... La gaffe : toute la journée, toute la soirée le chien apportait le caillou. Un gros chien qui devenait impatient si on tardait à lui relancer. Peu importe où nous allions, peu importe que nous cachions pour quelque temps (commerces) il attendait et nous retrouvait. Il fut assez gentil pour nous laisser dormir une fois dans la tente.
6 Mars 2009 parc de Queulat
Au matin, Dany sort de la tente et qui est là : le Chien. Et aussitôt Dany sortit de la tente que le chien va chercher un caillou. Et il est fort ce chien car il apporte toujours le même caillou sauf s'il ne le trouve vraiment pas mais il est patient. Tout en faisant nos sacs Dany rejoue avec ce chien en lançant la roche dans des endroits difficiles (dans les bosquets, dans l'eau) pour pouvoir avancer à ranger le tout.
On prend notre temps et on se dirige enfin vers la route toujours suivie du chien qui joue à va chercher. Et on voit le panneau indiquant la fermeture de la route entre 10 h et 14 h. On ne pensait pas que c'était tous les jours... Il est pile 10 h. On entame la marche jusqu'au travail. Plusieurs véhicules passent mais nous font signe qu'ils ne vont pas loin... nous n'ont plus on ira pas loin à pied... après 10km toujours à jouer à lance va chercher avec le chien et un diner sur le bord d'une rivière, découragé que personne ne nous prenne on s'assoie sur nos sacs et on fait du pouce sur place. La première voiture qui passe nous prend, ils doivent avoir pitié de nous car on est bien loin de tout. Pauvre chien qui court après la voiture un long moment car nous allons lentement et a presque failli nous rejoindre à un moment. Il perd son lance balle et même si on en avait marre, ça nous fait un peu de peine de le voir courir ainsi. Ils se font prendre avec les heures de fermeture des routes et on attend plus d'une heure dans le véhicule avec eux. À la jonction de Coyhaique et Futaleufu, nous descendons et attendons qu'un véhicule passe. Un beau jeep avec seul le conducteur nous passe devant le nez... On doit attendre plus d'une heure qu'un autre véhicule passe. Par chance ce 2e véhicule nous prend et nous conduit jusqu'au Parc national de Queulat. Nous passons la nuit en camping sauvage juste avant l'entrée du parc.
Vidéo de la Carretera Austral de Coyhaique à Futaleufu
7 Mars 2009 parc de Queulat.
La température est mauvaise et on se promène seulement dans les boisées autour de la tente. On ne veut pas payer inutilement l'entrée du parc qui est à 3,000 par personne par entrée. Le camping lui est à 5,000 pesos l'emplacement ce qui est très abordable car ceux-ci sont agréables avec eau, emplacements privés et Parrilla. On reste tout de même dans notre camping sauvage pour une autre nuit.
8 Mars 2009 parc de Queuelat et tentative pour en sortir
Le matin le ciel est beau et nous rentrons tôt dans le parc. On va voir les sentiers qui sont peu nombreux. Un d'eux nous donne une belle vue du glacier et des chutes après 2 h de marche. On en profite pour prendre une douche d'eau de source (on pense bien qu'elle vient directement du glacier plus haut, glacial comme elle est) après la randonnée.
On va par la suite sur le bord de la route tendre le pouce. Pas de voitures en vu lorsque la seule voiture encore dans le parc nous prend. C'est un couple d'États-Uniens en vacance pour quelques semaines. Ils se rendent aux Thermas et nous prennent pour les quelques km. Nous sommes à 15 km de la ville +— . On fait du pouce mais personne. On marche un moment puis on décide de s'installer car il commence à se faire tard et nous avons tous les deux très faim. On trouve un endroit très joli avec vu sur le lac et un endroit pour les thermes.
Photo de notre campement sur le bord de la route
9 Mars 2009 Puyuhuapi, La Junta et Santa Lucia
Après plusieurs transports pour se rendre jusqu'à la Junta, on fait une pose diner à la grande place.
Photos de La Junta et de Santa Lucia
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On va sur la route pour continuer un peu plus loin mais le soleil tape fort et malgré quelques popsicles on se réfugie vite sous un grand arbre. On parle un peu avec deux Israeliens qui vont en direction opposée. C'est à la station-service, en demandant directement au conducteur que nous trouvions notre bonheur pour nous rendre à Santa Lucia. Il fait tellement chaud que le chauffeur fait quelque arrêt sur le bord de la route pour prendre l'air, ça ne nous déplait pas, on en profite pour prendre quelques clichés. Encore un popsicle pour faire passer la chaleur mais les heures à faire de l'auto-stop ne nous rapporte pas, on campe donc à l'intersection de Santa Lucia qui est entouré de montagnes.
10 Mars 2009 Futaleufu.
Les transports se suivent et nous arrivons à Futaleufu en début d'après-midi. Nous passons par le bureau d'information (toujours aussi compétent [ironique vous aurez compris] au Chili... il faudra faire un topique là-dessus un des ces jours) On s'installe au camping (jardin d'une maison) La Forcida. La proprio est dynamique pour ne pas dire un peu gaga sur les bords. On se sent vraiment dans une ambiance familiale, elle vient brasser nos spaghettis, nous dit que nous ne mettons pas assez d'huile et assaisonne notre viande sans nous le demander! Ça reste sympathique avec la jeune fille de 12 ans qui corrige notre prononciation d'espagnol. La femme n'a que 37 ans et son mari 33ans.
Vidéo d'une danse locale par la proprio et présentation de la jeune fille
Photos de Futaleufu
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Nous y restons quelques jours le temps de profiter des sentiers qui se trouvent dans les proches environs de la ville. Nous mangeons les pommes qui tombent sur notre tente toute la nuit et la dame nous fait à deux reprises de la compote. On doit par contre bien laver les pommes car les cendres du volcan près de Chaiten viennent encore se déposer sur celles-ci.
Il est temps de partir direction Argentine (encore)...
SÉJOURS EN ARGENTINE DE + — 2 SEMAINES (VOIR CARNET DE L'ARGENTINE) NOUS AVONS PASSÉ PAR ESQUEL, LE PARC LOS ALERCES ET BARILOCHE POUR REVENIR AU CHILI PAR OSORNO
Puerto montt au Chili après 118 jours de camping consécutifs; les vacances en voyages
Le 30 mars 2009 traversé de la frontière Argentine Chili
Pas de pluie à notre réveil. On range donc notre tente et nous allons tendre le pouce. Un Argentin ayant séjourné quelques années à Toronto est notre premier véhicule pour la journée. Nous nous rendons à son petit resto qui se trouve juste à la frontière côté Argentin. Nous passons les contrôles il est 9 h 30. On fait le reste du trajet jusqu'à Osorno avec un camionneur. Hier soir il a eu un accident juste à la jonction où nous étions. Il a frappé un cheval. J'en ai bien eu connaissance à 2 h lorsque je me demandais pourquoi un cheval galopait à cette heure...
On fait un petit arrêt à Entre Lagos, c'est l'arrêt bouffe pour notre chauffeur. Il n'a rien avalé hier sauf trois cafés. Nous le quittons à Osorno à la jonction pour Puerto Montt. On avale nos pains secs. Ici à cette jonction c'est l'autoroute et nous avons des doutes sur notre chance de se faire prendre. On voit le ciel menaçant qui arrive bien vite. On se tasse dans la camionnette d'un gentil monsieur admiratif pour tout. Il en met un peu trop à la vue de chaque arbre ou pousse de foin différente. Tout est muy lindo pour lui. Malheureusement il ne se rend pas à Puerto Montt et lorsque nous descendons c'est la grosse averse mais on n’a rien vu. En deux minutes ça se transforme en grêle et ça tombe comme jamais. On aura rarement été aussi trempé. On s'est réfugié comme nous pouvions sous le toit d'un poste de péage.
La pluie cesse d'un coup et nous décidons d'aller nous positionner à quelques mètres de là. On voit un bus s'arrêter pour une dame. Dany court un peu pour lui demander le prix pour Puerto Montt. Moins de 3 $ pour les 90 km. On prend donc place dans le bus. Autant en profiter car au Chili les bus sont moins chers qu'en Argentine. Et tant qu'en en profiter : on décide de se trouver une chambre à Puerto Montt.
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Au terminal de bus, un gardien vient nous proposer un hébergement en voyant que nous regardons les affiches. Il insiste sur l'un d’eux qui est très propre et très sécuritaire. Il nous dit que le prix est de 7,000 par personne avec petit déjeuner et WiFi. On lui dit chercher plus économique. Nous n'avons pas le temps de mettre le nez dans notre livre qu'il nous offre la chambre à 5,000 par personne. On décide donc d'aller dans cette direction. On regarde quelques chambres sur la route afin de pouvoir comparer. Presque tous sont à 7,000pe dans les plus économiques. Une nous offre à 7,000 pour les deux mais lorsque nous demandons de voir la chambre elle refuse. Elle dit que c'est une chambre normale avec un lit... Oui mais... Non on ne peut pas voir la chambre... c'est bien la première fois que l'on se fait refuser ça. Tant pis, malgré le prix très intéressant, il y a anguille sous roche. On se rend à l'Hostal Acriben, et là c'est la superbe chambre pour ce prix. Nous disons que nous avons rencontré son ami au terminal, et après hésitation elle nous fait le prix de 5,000 avec déjeuner.
On reste finalement plusieurs jours dans cette ville sans grand intérêt. Il pleut beaucoup tous les jours. Nous avons un avant-midi de répit avec le soleil et nous en profitons pour aller voir du côté d'Angelimo. IL y a un marché de poisson où je me laisse tenter par du crabe déjà tout près à manger. Quel délice?
Nous allons voir aussi la cathédrale bâtie en 1856 et tout en Alerce.
Le reste du temps, nous le passons à mettre à jours blog, Facebook, carnet de route... on ne chôme pas.
DU SOLEIL SUR CHILOÉ, NOUS EN PROFITONS POUR VISITER PLUSIEURS ÉGLISES
Dimanche 5 avril 2009 de Puerto Montt à Castro
Nous déjeunons tôt pour essayer d'attraper le premier bus à 8 h 10 pour Castro. Nous prenons une pose de l'auto-stop, le bus sera plus agréable sous la pluie. Le proprio nous emmène au terminal en même temps qu'une autre touriste. Son bus est à 8 h 15 donc nous avons la chance d'arriver à temps. On prend place dans le bus. Le bus arrive en même temps que le ferry, trois petits véhicules descendent et le bus prend place, il est le seul véhicule du voyage. Il pleut encore, Dany va voir un peu à l'extérieur.
Photos de Castro
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La pluie cesse à Ancud, ville qui nous paraît peu attrayante de la vitre du bus. C'est à une vingtaine de km de Castro que le soleil commence à briller. On cherche vite une chambre, après quelques visites, nous arrêtons notre choix sur une chambre au confort minimum mais à 3,000 pesos par personne pour 4 jours. On dépose vite nos sacs et courrons pour la visite de la ville sous le soleil. On essaie de voir le plus de coins possible sous le soleil, inquiet que celui-ci disparaisse d'une minute à l'autre. Eh bien non, il restera toute la journée avec nous. Nous visitons la cathédrale et les jolies maisons sur pilotis.
La Cathédral de Castro
Le lendemain, petite pluie le matin et soleil en après-midi. On va voir le mirador Ten-t’en et refaisons une petite boucle dans la ville.
Vidéo de Puerto Montt et ile de Chiloé
Mardi, nous nous laissons tenter par Chonchi à 24 km de Castro. C'est à pied que nous nous y rendons avec un détour de 4 km pour le village (l'église) de Vilupulli qui a la tour la plus élancée. L'église de Chonchi a des couleurs éclatantes. À l'intérieur c'est le fouillis car ils sont en train de la restaurer. La balade nous fait voir de beaux paysages de campagnes.
Église de Chonchi Église de Vilupulli
Église de Nercon
Église de Nercon
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Pour le retour, nous prenons un petit bus pour 700 pesos par personne. Comme on avait lu et on s'était fait dire qu'il y avait peu de soleil sur l'ile, nous avons oublié pour notre promenade la crème solaire... C'est couleur tomate que nous revenons à Castro.
On se laisse une journée de repos par la suite. La pluie du matin nous avait fait laisser tomber l'idée d'aller à Achao, le soleil de l'après-midi est arrivé trop tard pour entamer cette promenade. On la remet donc, surtout que nous avons décidé de rester pour le dimanche de Pâques ici. Ça fait un séjour un peu long au même endroit mais ce sera certainement la meilleure solution. On se voit mal faire de l'auto-stop la fine semaine de Pâques, et la prochaine destination est Puerto Varas où nous attendons des batteries par Poste Restante. La poste sera certainement fermée le lundi de Pâques. De plus, on pourra profiter de la ville qui a du charme. Dans la catégorie ville chilienne c'est Castro qui nous aura le plus charmé et de loin. Elle est jolie sans être trop artificiel comme Pucon et elle garde un certain charme avec ses maisons à pilotis. Ça fait différent des autres villes qui se ressemblent un peu toutes. C'est notre opinion qui est tout sauf objectif...
Eglise de Llau-Llao Église de Dalcahue
Église d'Achao toute faite de bois d'Alerce Eglise de Curaco de Velez
Église d'Achao toute faite de bois d'Alerce Eglise de Curaco de Velez
On profite d'une autre belle journée pour aller à Llau-llao à pied suivie de l'auto-stop pour se rendre à Dalcahue, Curaco de Velez, Achao et Quinchao. Un beau soleil toute la journée, on s'attendait vraiment au pire en arrivant ici, c'est aussi la raison pour laquelle nous avons pris une chambre... Et que du beau temps; super! Les paysages sont très beaux et les églises particulières. On aurait bien aimé aller jusqu'à Tenau mais ça paraît difficile sur le pouce.
Et bien sur encore qq mignons animaux sur notre route
Nous aurons bien apprécié notre séjour sur l'ile de Chiloe, la température ayant bien aidé. On espère que le soleil nous suivra pour notre séjour près des lacs : Puerto Varas et Ensenada.
PUERTO VARAS ET ENSENADA AU PIED DU VOLCAN OSORNO
Vue de notre camping La Montana
Lundi 13 avril 2009
Nous quittons Castro en bus après 2 h d'auto-stop sans succès. Le ticket de bus est de 5,000 pesos par personne. Arrivé à Puerto Montt on fait quelques achats au marché puis nous quittons avec un mini bu pour Puerto Varas 700 pesos par personne. On arrive rapidement, on voit le volcan Osorno un peu dans la brume. Nous allons au bureau d'info pour nous rendre compte que le camping le plus près est à 8 km de la ville. On entame la marche puis on fait de l'auto-stop et tant qu'à faire nous nous rendons à Ensenada.
Nos photos de Puerto Varas et Ensenada
On passe quelques journées à Ensenada, on visite los Saltos de Petrohue à 1200 pesos l'entrée par personne, dommage que la belle vue de l'affiche ne soit pas visible par les passerelles. L'eau est claire et la seule difficulté est de voir le volcan sans trop de nuages. C'est pourquoi nous avons marché 9 km le matin sans passer l'entrée car le volcan était dans les nuages. Nous sommes revenus au camping le Montana à 2,000 pesos par personne sur le pouce et en après midi nous sommes retournés aux chutes car le temps s'était dégagé.
Une autre journée, nous sommes allés à Puerto Varas toujours en auto-stop pour les 45km. Une petite visite de la ville dans la brume, il a fallu attendre en fin d'après midi pour apercevoir le volcan Osorno au loin. Puerto Varas est une ville toute « propre » et avec de grands hôtels au bord du lac. L'église de la ville vaut le détour, on dirait de loin un château. Le soir nous rentrons en auto-stop pour retrouver notre tente à Ensenada. Par chance une seule soirée de pluie durant notre séjour.
Vendredi 17 avril 2009
Nous quittons Ensenada pour rejoindre Puerto Varas, on doit attendre très longtemps avant de se faire prendre. Enfin un camionneur s'arrête. Le bus de Puerto Varas à Osorno part à 2 h 30. Après un malentendu, il nous conduit à Puerto Montt mais c'est un mal pour un bien car nous arrivons à attraper un bus de Puerto Montt après une longue marche et nous arrivons à Osorno à 14 h! On s'informe pour le prix des bus pour traverser la frontière : c'est cher, très cher 14,000 justes pour traverser et il y a peu de km. On regarde donc avec les mini bus et on décide de se rendre à Entre Lagos à 47 km d'Osorno pour 1000 pesos par personne. Pour se rendre à Anticura c'est 4500! (et seulement 20 km de plus) Comme nous savons le prix, on prend quelque minutes pour dépenser tout le reste de nos pesos en provisions de nourriture pour les prochains jours.
Arrivé à Entre Lagos on commence la recherche d'un endroit pour dormir sans payer. On trouve relativement facilement une place parfaite pour la nuit près du lac.
Le lendemain c'est avec un long temps d'attente et grâce à une négociation de Dany pour traverser la frontière que nous arrivons du côté de l'Argentine.
Voici les détails
Tous les endroits où nous avons dormi et l'itinéraire
Cliquez sur la photo pour voir les autres
On passe quelques journées à Ensenada, on visite los Saltos de Petrohue à 1200 pesos l'entrée par personne, dommage que la belle vue de l'affiche ne soit pas visible par les passerelles. L'eau est claire et la seule difficulté est de voir le volcan sans trop de nuages. C'est pourquoi nous avons marché 9 km le matin sans passer l'entrée car le volcan était dans les nuages. Nous sommes revenus au camping le Montana à 2,000 pesos par personne sur le pouce et en après midi nous sommes retournés aux chutes car le temps s'était dégagé.
Vidéo de Puerto Varas et Ensenada
Une autre journée, nous sommes allés à Puerto Varas toujours en auto-stop pour les 45km. Une petite visite de la ville dans la brume, il a fallu attendre en fin d'après midi pour apercevoir le volcan Osorno au loin. Puerto Varas est une ville toute « propre » et avec de grands hôtels au bord du lac. L'église de la ville vaut le détour, on dirait de loin un château. Le soir nous rentrons en auto-stop pour retrouver notre tente à Ensenada. Par chance une seule soirée de pluie durant notre séjour.
Vendredi 17 avril 2009
Nous quittons Ensenada pour rejoindre Puerto Varas, on doit attendre très longtemps avant de se faire prendre. Enfin un camionneur s'arrête. Le bus de Puerto Varas à Osorno part à 2 h 30. Après un malentendu, il nous conduit à Puerto Montt mais c'est un mal pour un bien car nous arrivons à attraper un bus de Puerto Montt après une longue marche et nous arrivons à Osorno à 14 h! On s'informe pour le prix des bus pour traverser la frontière : c'est cher, très cher 14,000 justes pour traverser et il y a peu de km. On regarde donc avec les mini bus et on décide de se rendre à Entre Lagos à 47 km d'Osorno pour 1000 pesos par personne. Pour se rendre à Anticura c'est 4500! (et seulement 20 km de plus) Comme nous savons le prix, on prend quelque minutes pour dépenser tout le reste de nos pesos en provisions de nourriture pour les prochains jours.
Arrivé à Entre Lagos on commence la recherche d'un endroit pour dormir sans payer. On trouve relativement facilement une place parfaite pour la nuit près du lac.
Le lendemain c'est avec un long temps d'attente et grâce à une négociation de Dany pour traverser la frontière que nous arrivons du côté de l'Argentine.
RÉSUMÉ DE NOS IMPRESSIONS DU CHILI
RÉSUMÉ DU CHILI
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Nous y sommes restés 112 jours séparés en trois étapes car nous avons alterné avec l'Argentine.
Notre itinéraire de la première étape : Nous avons traversé la frontière avec le Pérou pour rejoindre Arica puis Putre et le parc de Lauca. Ensuite, folle descente en auto-stop. Nous avons été surpris de la facilité de faire du pouce. Les camionneurs ont été nos principaux compagnons dans le nord du pays. Nous sommes passé par Pozo Almonde, Calama, San Pedro d'Atacama puis Antofagasta et La Serena. De là nous avons pris le bus pour Santiago, parc de Laja, Pucon, le parc Huerquehue puis un arrêt à Valdivia. Un long trajet de bus nous a fait faire un grand saut jusqu'à Punta Arenas suivi de Puerto Natales et le parc Torres del Paine.
Après un court séjour en Argentine, nous avons poursuivi notre route au Chili pour la Carretera Australe : un passage par Chile Chico, Coyaique, Puerto Cisnes, le parc de Queulat, Puyuhapi , Santa Lucia et Futaleufu.
Le troisième passage au Chili fut par la frontière Puyuhue. On se rend à Puerto Montt puis la chance est avec nous pour notre semaine à Chiloé. On termine avec Puerto Varas et Ensenada.
NOS IMPRESSIONS GÉNÉRALES DU CHILI
Nous avons tout d'abord été surpris par les prix qui sont beaucoup plus élevés qu'au Pérou. Le prix de la nourriture au marché ressemble beaucoup à ceux pratiqués au Québec sauf quelques exceptions. On a bien aimé les parcs nombreux mais on s'est aussi souvent senti un peu frustré sans véhicule. Le confort est plus élevé qu'au Pérou mais pour nous qui regardions le budget avant tout, nous aurons fait pratiquement que du camping sauf dans notre 3e étape. Les distances sont énormes mais nous avons apprécié l'auto-stop qui est relativement facile et nous avons fait de belles rencontres. Pour nous c'était une première dans notre tour du monde, du camping presque à tous les jours et de l'auto-stop.
Nous avons bien aimé les parcs nationaux qui sont magnifiques mais nous sommes moins tombés sous le charme des villes qui nous semblent bien nord-américaines. Castro fait l'exception et a un cachet particulier que nous avons bien apprécié. La Carretera Austral nous aura agréablement surpris par ses paysages.
CE QUE NOUS AVONS AIMÉ DU CHILI
Les nombreux paysages différents; déserts, montagnes, lacs, glaciers...
Pas de visa d'entrée
l'auto-stop qui permet de belles rencontres et qui est relativement facile au Chili
l'auberge d'Édouardo à Punta Arenas
les nombreux fruits dans les jardins où nous campions
lorsqu'il y a douche elles sont presque toujours chaudes
internet WiFi, on réussissait souvent à trouver internet gratuit
peu de négociation sauf camping et chambres
plusieurs parcs avec entrées gratuites
possibilité de faire du camping dans certains parcs
relative facilité à faire du camping sauvage
Avoir payé 50 % de rabais notre ticket de bus Osorno — Punta Arenas
l'eau est potable partout
la ville de Castro qui a été une agréable surprise
la semaine de soleil sur Chiloé
Le buffet de Punta Arenas (récompense après un dur trek)
les saucisses
CE QUE NOUS AVONS « DÉTESTÉ » DU CHILI
Le maté qui est très amer.
Devoir se faire à manger dû au prix des restaurants
que les Canadiens doivent payer une taxe de 130 $ à l'aéroport de Santiogo (nous l'avons évité)
La longueur des trajets entre certains sites d'intérêts.
Le prix des transports
les villes en générales qui ressemblent aux villes nord-américaines (sauf Castro)
semaine de pluie à Puerto Montt
Notre chien qui voulait sans cesse nous rapporte la roche...
Les centres d'Informations presque tous incompétents, pour ne pas dire tout.
Les pains chiliens, un genre de galette plate : chaud ça va mais refroidi c'est dur à avaler
Les nombreux chiens errants pas toujours sympathiques.
Certaines entrées de parc très onéreuses
Certains fêtards étrangers dans les campings
les touristes avec leurs voitures de location qui faisaient des faces de Garfield en nous voyant faire du pouce
CE QUI NOUS A SURPRIS DU CHILI
Plusieurs parlent anglais.
Grand nombre de touristes de la France
Que les fruits et légumes soient si chers en Patagonie
Plusieurs résidents allemands
Plusieurs accents différents dans le pays
Qu'il y ait une telle compétition (pour ne pas dire haine) avec les pays voisins (surtout en Patagonie)
Que le Chili revendique le double de sa superficie (antarctique)
Les forts vents de la Patagonie
Une dame trop familiale au camping de Futaleufu... elle ajoute des ingrédients à sa guise dans notre bouffe
Qu'une dame refuse que nous voyions la chambre avant de payer.
Aucun contrôle pour les camionneurs
Pas de contrôles policiers sur les routes mais plutôt à des endroits fixes
Résumé en chiffre :
756 096 km carrés
dont plus de 6,000 km de côtes
Capital Santiago
Monnaie : Pesos chiliens 1 $CA = environ 500 pesos
Langue : l'espagnol (langue officielle) mais aussi le Mapuche, l'Allemand et l'anglais
Population 16,5 millions (juillet 2009)
Religion : catholique 70 % et 15 % d'Évangilique.
Population urbaine 84 %
les métis (indien et européen) représentent 66 %, les Européens 26 % et les Indiens 6 % et les autres 2 %
le Chili a une frontière terrestre avec le Pérou (171km) la Bolivie (860km) et l'Argentine 5308km)
Type de gouvernement : république
Indépendance de l'Espagne le 18 septembre 1810
1er producteur mondial de cuivre
2085 volcans dont 55 encore en activité
NOURRITURE
On ne sera pas des experts de la nourriture car nous nous sommes presque toujours cuisinés. Les fruits et légumes sont chers et peu nombreux plus on descend vers le sud.
L'Assado d'agneau, qui est délicieux. L'agneau est tendre et juteux. Un bon repas de Noël.
Les empanadas sont partout, plusieurs prix différents, plusieurs saveurs du bon et du moins bon. Il y a aussi les completos : Hot dog farci de purée d'avocat, tomates...
Le Curanto, met d'origine Chilote mais que nous avons dégusté à Punta Arenas apprêté par le proprio de notre petite auberge camping. C'est un drôle de mélange de patates, pains, saucisses, coquillages, viande...
Et ils sont les champions de la crème glacée! Ils en mangent tous, partout tout le temps!
On a vu quelque Mc do mais pas de PFK et autres chaines américaines.
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Breuvage : l'eau du robinet potable partout, ils boivent aussi du maté en Patagonie mais moins que leur voisin Argentins. Beaucoup de café instantané. Et bien sur le vin chilien et surtout le Pisco.
MÉTÉO
De tout : le désert au nord, un des plus secs du monde de la pluie dans la région des lacs et les glaciers au sud en passant par les forts vents de Punta Arenas. La meilleure saison est aussi leur période de vacance donc très achalandée et avec des prix conséquents, soit décembre, janvier février mais ça ne garantit pas l'absence de pluie. En dehors de la saison d'été, il peut faire très froid en Patagonie. Chiloé est réputée pour être très pluvieuse et humide mais nous aurons eu une semaine de soleil.
FAUNE :
Nous retrouvons bien sur les vigognes, guanaco, lama, l'alpaga et huemul. Il y a aussi des nandous (sorte d'Autruche). On peut voir ces animaux facilement dans les grands espaces.
On rencontre aussi des pumas (pas vu) des pudu (on en a vu de loin), lion de mer, dauphin, manchots (nous les avons tous vus).
Il y a aussi plusieurs oiseaux, des Flamands et le condor des Andes.
Électricité : 220V prise Françaises et parfois doublé de l'Américaine
INTERNET; partout, le WiFi est monnaie courante dans les hospedajes de voyageurs, auberges jeunesses et dans tous les grands hôtel. Certaines villes ont une zone WiFi gratuite dans le centre-ville. Les prix sont de + — 1 $ de l'heure 500 pesos
Banques ATM dans toutes les petites, moyennes et grandes villes. La Redbanc est la plus populaire. Aucun frais avec ma carte visa or en prenant soin de déposer le montant avant de retirer.
TRANSPORTS
Les bus sont habituellement ponctuels. Il y a les camas, semi camas et toute une gamme de services. Le prix des bus reste relativement cher pour notre budget à nous mais moins cher qu'au Canada ou en Europe. Nous avons pris qu'un seul bus longue distance Osorno à Punta Arenas à 22,000 pesos en dernières minutes, un super prix pour le moins de décembres car tous les voyageurs rencontrés avaient payé le double. L'auto-stop est facile et il n'est pas mal vu (en tout cas nous ne l’avons pas ressenti) sauf quelques touristes qui nous dévisageait en passant avec leurs voitures de location.
SANTÉ
Il serait mal vu d'avoir eu la tourista car on se cuisinait pratiquement tous les jours. Aucun autre problème pour nous.
SÉCURITÉ
Vol : nous n'avons senti en aucun moment l'insécurité même en auto-stop au contraire.
HERBERGEMENTS
Un peu difficile de démêler en réalité les Hospedajes des résidencials des hostals des B & B. Il y a bien une définition technique pour chacun d'eux qui dans la pratique est parfois difficile à percevoir. Disons que c'est quatre appellations sont assez voisines. Les B & B ont surtout des propriétaires étrangers, les résidenciales sont moins populaires que les Hospedajes. Les hostals sont en principe de petits hôtels et attention au Motel (on s'y est fait prendre) qui sont souvent des chambres louées à l'heure. Dans le plus économique (et c'est très variable d'une région à l'autre et en fonction de la saison) les prix sont de 5,000 pesos par personne avec petit déjeuner. Nous avons réussi à trouver à Castro à 3,000pesos. Pour les hébergements économiques, les salles de bain sont toujours partagées.
Le camping est le moyen le plus économique pour voyager au Chili, le camping sauvage est possible à plusieurs endroits, il s'agit d'être discret, ça nous aura fait sauver beaucoup d'argent. Plusieurs campings économiques ne sont pas des campings comme nous l'entendons chez nous : soit emplacement délimité pour chacun mais plutôt un jardin d'une demeure familial où tous s'installent où ils veulent et souvent l'espace est très restreint. On partage dans ce cas les commodités de l'hospedaje à l'intérieur. Le prix varie entre 1500 et 4000 pesos par personne.
POSTE
Nous nous sommes fait envoyé un colis à Puerto Natales en poste restante, mauvaise idée car ils sont très incompétents, mais nous l'avons tout de même reçu en insistant avec l'aide du proprio de notre camping. Un autre colis est arrivé à Puerto Varas
RÉSUMÉ EN TABLEAUX, BUDGET ITINÉRAIRE ET DISTANCES
BUDGET DE 10,93 $ PAR JOURS POUR NOS 112 JOURS AU CHILI
Nous avons fait notre séjour au Chili en trois étapes alternées avec l'Argentine. Nous avons regroupé les étapes pour les tableaux
Pour logement, le budget paraît bien bas mais sur 112 jours passés au Chili nous avons été 91 jours en camping, dont 38 sauvages (donc gratuit) Nous avons passé 2 nuits dans les bus et 19 dans une chambre. C'est dans les 2 dernières semaines que nous avons pris la majorité des chambres soit 2 semaines (14 jours sur les 19) à Puerto Montt et Chiloé. Pour les chambres le prix est d'environ 5,000 par personne en dortoir ou si vous êtes chanceux en chambre privée. Ça dépend de la ville et de la saison. Nous avons réussi à avoir une chambre privée sale de bain commune à 3,000 par personne à Castro.
Pour la nourriture, le budget est aussi très bas car nous nous sommes toujours (sauf 3 fois) cuisinés. Dans les restos il faut compter au minimum 5 $ pour le repas du diner (2500) pesos ce qui aurait été catastrophique pour NOTRE budget.
Pour les breuvages, nous avons toujours pris l'eau du robinet, nos dépenses dans cette catégorie sont surtout de la poudre de jus pour mixer à l'eau qui goute parfois beaucoup le chlore.
Toujours aucun frais de banque en fonctionnant avec la ne visa. On fait un virement de notre compte
À la carte avant de le retirer quelques jours plus tard. Ça fait une grosse économie!
Pour les transports, nous avons aussi fait de grosses économies en faisant beaucoup de pouce (auto-stop) nous avons fait de cette façon 73 rencontres. Notre grand trajet Osorno — Punta Arenas de 2369 km nous a couté seulement 23,000 tandis que le prix est souvent le double. Le guichetier nous a fait un rabais si nous partions le lendemain matin, on en a donc profité.
Pour logement, le budget paraît bien bas mais sur 112 jours passés au Chili nous avons été 91 jours en camping, dont 38 sauvages (donc gratuit) Nous avons passé 2 nuits dans les bus et 19 dans une chambre. C'est dans les 2 dernières semaines que nous avons pris la majorité des chambres soit 2 semaines (14 jours sur les 19) à Puerto Montt et Chiloé. Pour les chambres le prix est d'environ 5,000 par personne en dortoir ou si vous êtes chanceux en chambre privée. Ça dépend de la ville et de la saison. Nous avons réussi à avoir une chambre privée sale de bain commune à 3,000 par personne à Castro.
Pour la nourriture, le budget est aussi très bas car nous nous sommes toujours (sauf 3 fois) cuisinés. Dans les restos il faut compter au minimum 5 $ pour le repas du diner (2500) pesos ce qui aurait été catastrophique pour NOTRE budget.
Pour les breuvages, nous avons toujours pris l'eau du robinet, nos dépenses dans cette catégorie sont surtout de la poudre de jus pour mixer à l'eau qui goute parfois beaucoup le chlore.
Toujours aucun frais de banque en fonctionnant avec la ne visa. On fait un virement de notre compte
À la carte avant de le retirer quelques jours plus tard. Ça fait une grosse économie!
Pour les transports, nous avons aussi fait de grosses économies en faisant beaucoup de pouce (auto-stop) nous avons fait de cette façon 73 rencontres. Notre grand trajet Osorno — Punta Arenas de 2369 km nous a couté seulement 23,000 tandis que le prix est souvent le double. Le guichetier nous a fait un rabais si nous partions le lendemain matin, on en a donc profité.
Tous les endroits où nous avons dormi et l'itinéraire
Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)