Thakhek et Savannakhet au laos

Le 5 novembre Thakhek
Nous prenons un tuk-tuk de Ban Na Hin à Thakhek. Comme d'habitude on doit faire travailler notre patience car une fois embarqué; le chauffeur fait trois fois le tour du village en plus d'une petite course avant de prendre le chemin du départ et ce très lentement. La route est belle et tout asphaltée. Nous arrivons dans la ville de Thakhek et non à la gare à 4-5km de là : l'avantage d'un tuk-tuk plutôt que le bus.


Les nouvelles gares du Laos sont toujours à plusieurs (de 4 à 8) kilomètres de la ville, tandis que les anciennes gares étaient au centre près des marchés. La cause est sûrement le manque d'espace mais ils pourraient les faire un peu plus proche tout de même... Les bus VIP, eux, ont souvent une place au centre-ville!! C'est un peu bête un transport public aussi loin : mais c'est les tuk-tuk qui sont contents... ça doit être le « lobby » des tuk-tuk... Nous on essaie de marcher la distance ou une partie car les tuk-tuk dans les gares exagèrent toujours les prix.


La ville ne nous attire pas au premier abord mais on n’est pas venu pour la ville mais pour les environs qui sont faisables en moto. On va dans « l'hôtel routard par excellence le ThaKheak longe » qui est presque plein. La grande raison du choix de cet hôtel pour nous est qu'ils donnent de l'info et loue des motos. On vérifie le livre d'or et on est tout de suite découragé... Tous ont l'air d'avoir eu de gros problèmes avec les motos qui sont très mal entretenues et toutes les réparations sont au frais du loueur...

On se décide donc pour un vélo pour le lendemain : les réparations coûtent moins cher en cas de pépins. Le lendemain on essaie de trouver deux vélos qui pourront nous supporter pendant quelques heures... Nous vérifions les 6 vélos et en trouvons deux qui devrait faire l'affaire après avoir gonflé les pneus... l'hôtel n'a pas de pompe et on doit aller plus loin pour les faire gonfler et à nos frais bien sûr... Ce n'est pas très cher mais tout de même on aurait bien aimé avoir des vélos en état avant le départ. On hésite encore pour les vélos lorsque la dame de l'hôtel, nous dit que nous pouvons faire que de la ville avec les vélos et c'est impossible d'aller voir les attractions à quelque km de là. La route serait trop dure ou les vélos pas en états on pas n'a pas trop compris... On n'insiste pas (même si on est certain de pouvoir faire la route avec des vélos) car peut-être que ces engins sont tellement mal entretenus qu'elles ne peuvent pas supporter quelque bosses. On demande le remboursement de la chambre que nous avons payée quelque minutes avant et un peu surprises elle rembourse... (il est 7 h 30, elle n'a pas vraiment le choix). On part donc pour la prochaine destination : Savannakhet.

Photos de Savannakhet

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Le 6 novembre Savannakhet
Nous arrivons à Savannakhet dans un transport en bus. Le trajet fut confortable sur la belle route 13 encore une fois. Nous partons à pied de la gare (3 km de la ville) et cherchons une guest house. Souvent on trouve des trucs sympathiques qui ne sont pas listés dans les guides et pour moins cher. On vérifie plusieurs guets house et hôtels. Soit c'est cher! (10 $ trop chers pour nous, lorsque nous savons que nous pouvons sûrement trouver à moins de 5 $) soit c'est une vraie horreur! Nous avons été voir quelque geste house aussi listé dans le guide mais fermée! La ville donne un peu l'impression d'une ville fantôme par endroits! On continu jusqu'à la sortie du centre-ville où l'on va au Saisouk guest house très recommandé par le guide et pour cause. Le proprio est super gentil, les chambres sont à 3 $ extra propres et salle de bain commune d'une propreté exemplaire... (le proprio est même un peu maniaque... il surveille bien que tous laissent l'endroit propre). Surprenant qu'il n'y ait pas un compétiteur qui se soit installé avec des prix similaires dans le coin. Il semble être le seul (un autre peut-être) à avoir ce type de logements à bas prix. Vu où il est placé on n’aurait sûrement jamais trouvé sans le guide... pratique des fois!

Ensuite, on va manger un peu dans un resto où tout est au même prix! Le riz frit, les légumes, le poulet grillé, les fruits de mer... On ne s'aventure pas trop et je prends des légumes et Dany un riz frit aux oeufs... C'est notre seul repas de la journée donc le soir lorsque Dany tombe malade on sait que c'est celui-ci qui l'a rendu malade... Une mauvaise intox car Dany doit prendre des pilules pour faire passer et passe deux jours dans la chambre.

Vidéo de Thakhek et Savannakhet


Savannakhet à motocyclette
On décide de reprendre le temps perdu et on loue une motocyclette pour la journée. Il y a quelque trucs à visiter et tout est dans des directions différentes : impossible de tout voir à pied, on déteste les tuk tuk et les vélos sont assez cher. On prend donc une motocyclette à 7 $ la journée. Ici au Laos (sauf quelque endroits plus touristiques ex : Vang Vieng 3 $ la journée) les motocyclettes sont souvent assez chères pour le pays. C'est pourtant peu cher à l'achat mais souvent on nous les loue à 10 $ la journée! On part donc avec l'engin qui a un air vieillot mais qui tiendra la journée! L'indicateur de niveau d'essence ne fonctionne pas, l'indicateur de vitesse non plus et encore moins le compteur de km. Tant pis, elle a au moins l'avantage que c'est leur moto de tous les jours et donc ils doivent réparer les éléments essentiels : moteur... enfin juste moteur car les freins c'est souvent secondaire aussi... On nous donne un casque : c'est important pour si on a un accident : mais apparemment ce n'est important que pour le chauffeur! Il nous laisse UN casque seulement. On se promène pour la première fois de notre voyage avec une mobylette. Le tour des sites que nous voulons voir se fait rapidement et par chance que nous les avons faits en moto car les deux sites nous déçoivent un peu. Le Vat n'est pas aussi impressionnant que ce que nous avions imaginé et la forêt n'est en fait qu'une petite lisière d'arbres entre deux grandes routes... Pas les forêts de chez nous... On fait tout de même plus de 100 km avant de rendre la moto sans pépin. La ville en elle-même est parsemée de bâtiments coloniaux français tous (ou presque) dans un état avancé de dégradation. Dommage que de belles grandes bâtisses soient complètement à l'abandon. Mais ça donne ce drôle d'air paisible à la ville.



Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)

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