ARRIVÉ À LA DOUANE QUELQUES PROBLÈMES AVEC LE DOUANIER
Bocas del Toro, Isla Colon, Panama
Puerto Viejo de Talamanca,Punta Uva, Costa Rica
QUEPOS ET LE PARC DE MANUEL ANTONIO
Les grenouilles
Un fou nous a fait toute une démonstration
Vidéo du parc Corcovado
Les singes-araignées sont de vrais acrobates
Le 3 janvier 2010
Bocas del Toro, Isla Colon, Panama
Mercredi 25 novembre 2009, traversée du Panama au Costa Rica
Le matin, on se lève très tôt. Pour la première fois, il fait soleil! Tant pis, notre décision est prise, on quitte Bocas del Toro aujourd'hui. On prend donc un premier bateau de l'ile de Bastimentos vers Isla Colon, puis un bateau de Isla Colon à Almirante, sur la terre ferme.
De là nous attrapons un bus pour une grande ville puis un autre pour la frontière Sixaola. De là nous sortons sans problème, mais il nous est plus difficile d'entrer du côté costaricain. Nous faisons la longue file sous le soleil pour enfin voir le douanier après plus d'une demi-heure d'attente. Le douanier nous demande si nous avons un billet de sorti (avion ou bus) et on lui répond que non, nous voulons continuer jusqu'au Nicaragua puis traverser plus tard en bus. Il nous refuse l'entrée, et il nous dit d'aller voir à la pharmacie la dame qui vend des billets de bus et d'y acheter un retour pour le Panama. (Ce qui lui conviendrait comme preuve de sortie même si on lui dit que nous ne l'utiliserons pas). Plusieurs pays demandent aux voyageurs d'avoir un billet d'avion ou d'autobus qui prouve la sortie éventuelle du pays, mais très peu l'applique pour les voyageurs qui utilisent les voies terrestres. Au pire, ils demandent d'avoir des fonds suffisants ce qui se résume souvent à une carte de crédit. (Il est plus souvent exigé à l'arrivée à l'aéroport) en 40 mois de voyage, nous n'avons jamais eu un douanier aussi catégorique sur ce point. Nous allons donc à la pharmacie de ce minuscule village. La dame (que nous soupçonnons d'être sa femme) nous propose un ticket de San Jose à Panama City. On lui demande si elle n'a pas plus courte comme trajet, elle nous dit non. On lui demande alors pour une autre destination et ce n'est toujours pas possible.
On décide alors d'utiliser internet et de se créer un pré achat de ticket électronique. Nous imprimons le bon de commande en français en nous disant que le douanier n'y verrait que du feu. Nous retournons à la douane, nous refaisons la queue, après une trentaine de minutes, nous revoyions le même douanier, il nous demande si nous avons nos billets d'avion ou bus pour la sortie, on lui répond que oui et il ne daigne même pas regarder ledit papier... On s'est donc donné tout ce mal pour rien. À croire qu'il essayait juste de faire faire de l'argent à la dame de la pharmacie. En plus, après avoir entrée officiellement au Costa Rica, on s'aperçoit qu'il y a un petit terminal de bus qui aurait certainement pu nous vendre un ticket pour moi cher que celui de la pharmacie. Mais bon, tout est réglé maintenant et à moindre cout. Au moins, le soleil est au rendez-vous maintenant, souhaitons que ce soit le début de la saison sèche pour notre séjour au Costa Rica. Nous arrivons en fin d'après midi à Puerto Viejo de Talamanca du côté des Caraïbes.
Puerto Viejo de Talamanca,Punta Uva, Costa Rica
PARC DE CAHUITA À PUERTO VIEJO DE TALAMANCA CARAIBES
Mercredi 25 novembre 2009 Puerto Viejo de Talamanca et Cahuita
Nous arrivons en fin d'après-midi dans le village de Puerto Viejo, le soleil y est resplendissant. Nous cherchons un endroit pour poser notre tente. Nous avions vu une annonce dans un hostal de Boquete. Nous arrivons donc au Sunrise Backpacker où nous installons notre tente au 2e étage de l'hostal. Il y a une grande pièce avec plusieurs tentes à louer et quelques endroits de libre pour installer de nouvelles tentes. Nous avons accès à une cuisine et avons un toit. Ce sera le camping parfait pour notre tente capricieuse. Ça nous coute 2,000 colones par personne, 4 $ et nous sommes mieux que dans les dortoirs qui sont plus chers. Nous nous installons et une grosse averse commence. Camper à l'intérieur ne sera pas du luxe. Malgré le beau soleil il y a quelques instants, maintenant il tombe des cordes.
Vidéo de Cahuita
Nos photos de Cahuita
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Nous décidons un jour d'aller au parc de Cahuita, à 15 km au nord-ouest. À l'entrée principale, on doit s'acquitter d'un montant de +-10 $, mais en passant par le village, le prix d'entrée est sous forme de donation volontaire. Les villageois ont fait pression pour que le prix d'entrée soit aboli, car ça nuisait au tourisme de la ville. La seule plage près du village est dans le parc. Il faut dire qu'ici au Costa Rica, les parcs sont très lucratifs, les prix d'entrées sont très chers et calculés par jour. Si l'on peut camper dans certains parcs, ils demandent toujours la cotisation du parc par jours passés à l'intérieur en plus du prix du camping. Ça prend tout un budget pour aller visiter plusieurs parcs. Nous devrons donc choisir.
des singes hurleurs
les capucins
Et les oiseaux
le fameux papillon bleu du film québécois, difficile à photographier
Au moins, nous pouvons économiser en passant par le village et nous y retournons deux jours de suite. Nous y voyions de nombreux papillons bleus, les Morphos, mais ils sont difficiles à photographier. Soit ils bougent sans arrêt, soit ils ont les ailes fermées. Nous faisons la belle rencontre d'une vipère jaune, un bébé qui est soi-disant plus venimeux qu'adulte.
vipère
Un autre serpent nous rend visite, on ne se méfie pas, on le prend en photo, en prenant garde de ne pas l'offusquer tout de même. Nous allons par la suite montrer notre photo au Garde parc qui nous dit que celui-ci est venimeux aussi! On voit aussi un paresseux et Bernard l'Hermite, un crabe qui squatte les coquillages.
Bernard Lermitte
En route, nous trouvons deux noix de coco mures à point, Dany sort le couteau suisse, et réussi à nous les découper. La noix est épaisse et nous en aurons pour quelques jours. Dany a l'habitude maintenant de découper l'épaisse écorce avec le petit couteau, c'est difficile, un peu long, mais tellement bon. Le couteau a pris quelques mauvaises courbures, mais il tient toujours le coup. Il y a aussi en grande quantité les noix de coco qui sont plus pour l'eau que la noix. Dany en profite, mais Maryse préfère la noix à l'eau.
En fin de journée, c'est les singes qui s'éveillent. Les singes hurleurs se font un festin dans les fruits sauvages et les feuilles bien vertes, tandis qu'un capucin a volé une noix de coco à un touriste. Il a l'air de bien se régaler. Les deux jours passés dans ce parc nous ont enchantés. Chaque nuit nous les passions à Puerto Viejo qui n'est qu'à 30 minutes de bus pour les 16km et 560colones (1 $). Les bus entre Puerto Viejo et Cahuita sont fréquents.
les fourmis au travail
PUERTO VIEJO DE TALAMANCA SUR LE BORD DES CARAIBES
Du 25 novembre au 4 décembre 2009 Puerto Viejo de Talamanca
Malgré les averses quasi quotidiennes, nous nous plaisons à Puerto Viejo. On nous raconte encore les nombreuses histoires de vols à main armée qui se passent sur le sentier de la plage en soirée. On évite donc de sortir le soir. Par chance avec ces averses que nous avons notre camping intérieur.
Notre camping intérieur au Sunrise backpacker
Nous faisons de petites balades ici et là sur la route de Punta Uva. On part toujours pour une grande randonnée, on veut se rendre au bout du 15 km, mais les nombreux animaux nous occupent et nous ne terminons pas notre marche. Le 4e jour, pourtant, nous réussissons à nous rendre au fameux Punta Uva d'où nous pouvons profiter de la mer des Caraïbes.
Sur la route nous voyons de nombreux paresseux, les tridactyles et les didactyles. Le poil et différend et leurs visages aussi. Les singes hurleurs se font entendre ainsi que les nombreux oiseaux. Enfin, nous sortons nos appareils photo qui ont peu servi les dernières semaines. On se régale.
Se balader seul à notre rythme c'est vraiment le bonheur. Nous avons droit à une averse presque tous les jours, mais nous avons amplement le temps de profiter du soleil après ou avant l'averse. Dany se fait une spécialité de trouver les paresseux immobiles et bien camouflés dans la cime des arbres. Il en aura débusqué 11!
Nos photos de Puerto Viejo de Talamarca
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paresseux
Comme nous restons un moment, nous décidons de bien nous installer, et pourquoi pas acheté un 18L d'eau! Pour une fois, nous ne boirons pas de l'eau chlorée!
Le camping intérieur nous évite beaucoup de soucis, nos sacs restent sec, notre nourriture et nous aussi. Quel bonheur! On se cuisine des pâtes et des pancakes que nous dégustons avec du lait condensé sucré, un vrai délice. Nous restons ici tellement longtemps que nous avons même pris la carte de fidélité de supermercado principale de la ville, le MegaSuper. Cette carte gratuite nous permet de faire des économies jusqu'à 50 % sur les fruits et légumes.
la lune de jour et de nuit
Nous faisons la rencontre de plusieurs voyageurs, mais seul un autre couple nous accompagnera dans le secteur tente de cet hostal. Plusieurs voyageurs sont surpris du nombre d'animaux que nous avons réussi à voir, mais plusieurs d'entre eux s'allongent sur la plage, bière ou autre en main en attendant que ceux-ci viennent à eux... Un seul regret, nous avons vu à deux reprises un joli toucan, qui a été trop rapide pour se laisser photographier correctement, Dany, lui, a réussi à le prendre en vidéo. On se reprendra.
Vidéo de Puerto Viejo de Talamanca
Comme toute bonne chose à une fin, nous prenons le bus de 5 h 30 le 5 décembre pour Limon, suivi d'un bus pour San José. Nous nous dirigeons directement vers le Tranquilo backpacker à 11 $ par personne en dortoir, le lendemain nous changerons pour un hostal plus local, une chambre privée avec salle de bain douche chaude pour 14 $ pour les deux à quatre rues du tranquille. Nous inspectons les environs des terminaux de bus car malheureusement, ici à San Jose il y a plus d'un terminal. Le secteur craint un peu, plusieurs dorment sur les trottoirs.
les nombreux oiseaux
les singes
Nous resterons trois nuits à San José, même s'il n'y a pas grand-chose d'intéressant. Nous commençons par aller dans un grand centre d'achat où nous achetons quelques trucs particuliers qui nous manquaient. Un T-shirt super-léger pour Dany et des sandales North Face pour Maryse. Ensuite, nous allons à la recherche du centre d'information pour les parcs nationaux. Difficile à trouver, lorsque finalement nous arrivons après la 3e tentative à un bureau à deux rues de notre hostal... Bon! On aura fait de l'exercice. La dame, Daniela, a été très patiente avec nous. Elle nous a fait la réservation même si ce n'est pas vraiment son emploi de le faire. Nous aurions plutôt dû faire les appels nous même et nous débrouiller avec les nombreux transferts. Elle nous dit avec regret que nous devions réserver 1 mois d'avance, tout est complet. Déçus, nous la quittons et y retournons en après-midi en lui demandant les dates du 23-24-25 décembre. Qui va passer le réveillon dans un parc loin de tout? Bingo, nous avons notre place. Il ne reste plus qu'à recevoir le billet par courriel, ensuite faire le paiement à la Banque Nationale, et envoyer par fax le reçu de paiement, le tout est assez compliqué pour un voyageur qui n'est pas à la maison, mais Daniela de la Sinac nous a beaucoup facilité la tâche. Merci.
LA FORTUNA ET VOLCAN ARENAL
Mardi 8 décembre 2009 La Fortuna et volcan Arenal.
Nous prenons le premier bus de San Jose vers La Fortuna à 6 h 30 du matin. Une fois sur place, deux hommes nous proposent des chambres à prix intéressant. On demande pour le camping, l'un demande 4 $ US par personne et l'autre 2 $ US pp. On choisit les moins chères cabinas Jerry à côté du terminal de bus. Nous avons le choix entre monter la tente dehors sur le parterre où dans une pièce adjacente aux chambres. On choisit la pièce avec la salle de bain juste à côté.
camping intérieur
Bien sûr il nous propose ses tours organisés, mais on refuse. On rencontre ensuite quelques voyageurs qui restent eux aussi à l'hôtel et nous déconseille fortement les tours d'ici, car il demande deux fois plus cher qu'en ville.
nos compagnons à notre hostal camping
À La Fortuna, il y en a pour tous les prix, il ne suffit que de sortir le portefeuille. Le tour le plus populaire est l'observation de la lave de nuit, mais en ce moment, ce n'est pas très spectaculaire selon l'info que nous recevons des autres voyageurs. En plus, il y a les nuages qui semblent fixés au volcan.
fourmis et fleur
Nous prenons une journée à nous balader près du volcan, sans entrer dans le parc Arenal (nous économisons l'entrée 10 $ US). Une autre journée, nous prenons la direction de la chute sans y entrer (encore 10 $ US). Difficile de trouver un sentier, un parc ou un endroit intéressant et gratuit au Costa Rica. Et ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère.
Nos photos de La Fortuna
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Nous réussissons à faire de jolies balades, et voyons de jolis oiseaux, singes, iguanes, paresseux, mais il nous manque toujours le toucan. Pour notre dernière journée à La Fortuna, le volcan se dégage complètement pendant quelques minutes. On prend quelques clichés.
Vidéo de La Fortuna
Ensuite, nous prenons la longue route de La Fortuna à Tilaran suivi d'un bus de Tilaran à Monteverde. Nous quittons La Fortuna à 8 h, arrivons à Tilaran à 10 h 30. Le seul bus pour Monteverde est à 12 h. Le tout nous coute 3,400 colons soit 7 $ canadiens. Plusieurs voyageurs choisissent le plus court et plus joli trajet Jeep, boat, jeep. Trois heures de trajet au total pour 16 $ US. Mais nous essayons de faire des économies, pour nos prochaines entrées de parc.
SANTA ELENA, MONTEVERDE
Vendredi 11 décembre 2009 Santa Elena, Monteverde
Nous arrivons après notre long trajet de bus au départ de La Fortuna. Nous n'avons pas à chercher longtemps pour une chambre, on se fait rapidement aborder par Montelena Tour qui nous offre une chambre à 5 $ PPP avec tous les services (WiFi, cuisine, douche chaude). Le camping sans toit (dans un autre endroit) nous aurait couté 4 $ pp.
Nos photos de MonteVerde
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L'endroit ne nous charme pas trop. Nous restons tout de même quelques jours et nous songeons au fait d'aller ou non dans le parc de Montevede à 17 $US l'entrée. Le parc Santa Elena, lui est à 13 $US. Nous attendons que le soleil se pointe et nous nous rendons à pied pour une balade sur le chemin des tours de TV. On ne fait pas toute la balade, car la route est boueuse. Nous nous rendons jusqu'à l'entrée du parc et restons un long moment à observer les oiseaux-mouches au Café juste à côté du parc. Il y en a plusieurs différents et de toutes les couleurs.
Une autre journée, nous prenons le bus tôt pour le parc et une fois sur place, avec la pluie qui tombe on change d'idée et nous n'entrons pas. On fait le chemin de retour à pied et nous trouvons en route un sentier bien intéressant. Nous y faisons la rencontre de notre premier agouti. Nous ne serons pas entrées dans ni l'un ni l'autre des deux parcs de la région, mais avons tout de même vu quelques animaux. Comme nous ne pourrons visiter tous les parcs, nous avons choisi de ne pas aller dans ceux-ci. La température a influencé notre choix et le prix du parc aussi. Par contre, nous aurions bien aimé voir un Quezal.
Vidéo de MonteVerde
De Monteverde, nous prenons un bus pour San Jose suivi d'un bus pour Quepos.
QUEPOS ET LE PARC DE MANUEL ANTONIO
Mercredi 16 au vendredi 18 décembre 2009, Quepos, Manuel Antonio.
Nous arrivons en fin d'après-midi après un long trajet de bus. De Monterverde à San Jose et de San Jose à Quepos. Nous avions bien peur de ne pas trouver de logements et devoir faire du camping à Manuel Antonio, dans un camping peu sécuritaire selon les dires.
Vidéo de Manuel Antonio
Nous cherchons un peu et il est vrai que plusieurs hôtels sont complets et les prix élevés. Au tournant d'une rue, nous apercevons une annonce, dortoir a 7US $ pp. C'est le backpacker Gateway. Il nous laisse la chambre pour nous tout seul pour le prix du dortoir, super! Nous nous installons donc pour 3 nuits.
Dès le lendemain, nous profitons de la journée ensoleillée pour nous rendre dès l'ouverture au parc Manuel Antonio (entrée 10 $US). Nous choisissons d'aller sur le sentier Cathedrale (la plage) tôt le matin. Nous sommes pratiquement seuls et nous profitons de la tranquillité pour observer les animaux.
Nos photos de Manuel Antonio
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Nous marchons très lentement et à notre retour de la boucle, c'est noir de monde. Ils sont tous là à poser les singes et combles de tout, malgré les nombreuses indications, ils les nourrissent. Ce n'est pas des touristes conscients de la nature qui les entoure. La majorité ne semble pas surprise de voir les singes d'aussi près, comme s'ils étaient au zoo. Enfin... au moins ils étaient concentrés tous au même endroit. Voyez-vous les deux singes sur la photo!
les singes aussi font de la plage
On quitte vite le secteur trop populeux pour nous et allons faire un tour dans les autres sentiers qui sont presque vides. Il y a peu de gens, ils sont tous sur la plage en ce début d'après-midi. Nous profitons encore une fois de la tranquillité des sentiers. Malgré le fait que ce parc est bien touristique, en faisant les sentiers tôt le matin près de la plage et les autres plus tard on se rend peu compte qu'il entre parfois jusqu'à 600 personnes par jour!
Agouti
Nombreux lézards et iguanes et un se permet de nous faire une grimace
Pour le retour, nous pensions passer par un endroit différent de notre entrée, mais surpris, on doit prendre un bateau. Comme il n'est pas question que nous payions plus pour ce parc, on rebrousse chemin rapidement pour se rendre à notre entrée du matin. Juste avant de sortir, nous voyons nos premiers singes-écureuils. Nous revoyons aussi les singes hurleurs. Par contre pas le temps de s'attarder, la fermeture du parc est à 16 h, nous sortons tout juste avant que le gardien ferme la clôture, 16 h 5.
singe-écureuil et singe hurleur et son bébé
Il ne faut pas oublié les insectes tels araignées
et plusieurs oubliés
Le lendemain, c'est le déluge, on relaxe donc et nous mangeons une énorme pizza pour fêter Noel car nous passerons le temps des fêtes dans la jungle.
Demain, départ à 5 h pour Puerto Jimenez en passant par San Isidro.
LE PARC DE CORCOVADO, SUR LA PENINSULE DE OSA PUERTO JIMENEZ
La famille singes-araignées
Le 19 décembre 2009, Puerto Jimenez
Nous prenons un bus au terminal de Quepos pour San Isidro. Pas le choix, le bus est à 5 h. On fait donc le trajet tranquille jusqu'à San Isidro en espérant trouver une liaison rapidement. Nous arrivons vers 9 h du matin et prenons un bus 1 h plus tard en direction de Puerto Jimenez. Après avoir étudié le billet que nous venons d'acheter, on s'inquiète, il est écrit « de pie » soit debout au lieu d'avoir un numéro de siège. La dame dit qu'il reste de la place, mais comme le bus arrive de San Jose, elle ne peut nous donner de numéros.
Le toucan
Le bus arrive, il est bondé et nous ne sommes pas les seuls à le prendre d'ici. Le chauffeur nous interdit de mettre nos sacs en soute, car il n'y a plus de place d'après lui. Nous sommes donc dans un bus déjà maximisé par le fait que les sièges sont serrés et nous sommes plus de 20 debout à essayer d'avoir un espace vital vu la chaleur.
Le trajet est long, très long, 5heures debout dans le petit corridor avec les gros sacs à dos, suffisamment pour nous faire haïr les bus du Costa Rica. On arrive enfin à Puerto Jimenez, on se dirige vers notre hôtel que nous avons réservé, The Corner en dortoir à 8 $ US par personne. Aucun service, aucune cuisine, internet, interdiction de laver son linge, interdiction de cuisiner dans l'hôtel et douche froide... (Sauf si l'on trouve la salle de bain avec douche chaude qui est pour les chambres privées.) On prend tout de même le dortoir et il nous laisse le privilège de cuisiner avec notre gaz dans un coin de l'hôtel. Un vrai chialeux (détestable).
On regarde pour trouver autre chose pour les deux nuits à venir. Tout est assez cher ici. On trouve tout de même quelque chose d'intéressant, une dame de la Pension Quintero nous offre une chambre derrière sa maison pour deux nuits et pour 6 $ pe libre de tout et en chambre privée. Nous avons salle de bain privé et Air conditionné.
On prépare notre séjour dans le parc en faisant quelques courses dans le supermarché, achat de sac à poubelle en cas de pluie ou de marée trop haute.
Notre chambre à Puerto Jimenez
Coati
Quelques oiseaux
Du 22 au 26 décembre La Leona, parc Corcovado
Ça y est, on part enfin pour le parc réservé il y a 3 semaines. On part donc avec le bus de 6 h pour les 45km qui nous séparent de Carate, le point de départ pour aller à La Leona. Carate, c'est un resto et un camping rien de plus. Nous prenons le bus avec un groupe d'Américains. Une fois à Carate, nous n'avons même pas le temps de voir le chauffeur qu'il est déjà reparti (il est vrai qu'il a pris du retard, nous avons mis 3 h pour nous y rendre) et nous n'avons pas payé. Il doit avoir pensé que nous étions avec le groupe d'Américains (États-Unis). Ça nous fait un 4,000 par personne 8 $ PPP d'économisés.
Le 3.5km qui nous sépare de la Station La Leona se fait bien malgré le soleil et la marche le long de la plage. C'est un petit avant-goût pour demain. À chaque pas, nous enfonçons dans le sable, il est difficile d'avancer. En plus, il doit faire 35C à l'ombre et aucune trace de nuage. Nous nous installons à La Leona et payons notre droit de camping de 4 $US par personne. Nous devons fortement spécifier que nous n'entrerons pas dans le parc aujourd'hui pour ne pas payer le frais d'entrée du parc de 10 $ PPP par jour.
Quelques oiseaux
Nous allons marcher sur la plage et trouvons au hasard de jolis sentiers derrière le Corcovado Lodge. Celui-ci a élaboré plusieurs petites randonnées de 1 h ou 2 h pour un total de 5 h+— . On en fait une partie et nous ne sommes pas déçus. On y voit singes-araignées, coatis, oiseaux, capucins et grenouilles.
Nous parlons un peu avec le garde parc qui nous dit de ne pas passer la rivière à marée haute, celle-ci est à 40 minutes de la Leona en direction de La Sirena. La marée haute sera à 7 h demain. Il dit que nous aurons de l'eau sous les bras, d'attendre 8 h 30 pour de l'eau à la taille.
Les grenouilles
Le lendemain, on décide de partir à 6 h et l'on pense devoir attendre la marée basse près de la rivière. Nous arrivons à celle-ci en pleine marée haute, nous avons de l'eau jusqu'aux hauts des cuisses seulement. On passe donc, heureux d'être parti tôt. Nous pouvons donc faire les sentiers à notre rythme c'est-à-dire très lentement.
Sur la route, nous voyons de nombreux coatis qui ne semblent pas dérangés par notre présence. La première partie du sentier est agréable et ombragé, la seconde moitié est en grande partie sur la plage. On avance donc plus lentement. On croise un couple qui a pris le bus avec nous hier, ils se sont rendus directement hier à La Sirena et maintenant ils sont sur le chemin du retour! Est-ce que ça vaut la peine de se donner tant de misère pour quelques heures dans le parc? Nous passons un moment avec un fou qui nous fait tout un spectacle.
Un fou nous a fait toute une démonstration
On fait une pause déjeuner, puis quelques pauses photo pour les oiseaux et animaux. On arrive à la grosse rivière; le Rio Claro est moins impressionnant que ce que nous avions imaginé. Nous sommes à marée basse. Nous traversons près de la plage et avons de l'eau aux cuisses, ont voit un groupe traverser avec leur guide à 200 mètres dans le bois qui eux ont de l'eau aux chevilles. On va savoir pour notre retour.
Vidéo du parc Corcovado
Arrivé au campement La Sirena, on mérite une bonne douche. On s'installe sous le toit sur un plancher de bois; gros confort. Nous cuisinons de bonnes pâtes et on se couche tôt. Nos 16 km de marche entre La Leona et La Sirena nous ont fatigués. Il n'y a pas de réchaud, mais il y a un bel espace pour cuisiner, des douches sommaires et des toilettes avec papier! Super équipé.
Nos photos du parc Corcovado
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On passe finalement 3 nuits à La Sirena alors que nous avions réservé que 2 nuits. On demande au gardien une journée de plus, ce sera mieux pour l'heure de la marée (qui change chaque jour) et le 25 décembre, il n'y a pas de transport. Il accepte et oublie de nous faire payer... On ne le lui rappellera pas.
Le Rio La Sirena
Et les crocos et caïmans dans les rivières
On passe ces quelques jours à faire des balades, on voit de nombreux animaux, mais malheureusement nous ne verrons pas le tapir, seulement ses nombreuses traces. Il y a donc les singes; capucins à tête blanche, singes-araignées et singes hurleurs. Il y a les nombreux coatis. On retrouve dans le parc une grande quantité d'oiseaux, dont les toucans et dindes sauvages. Nous avons aussi vu des pécaris une sorte de cochons sauvage. Nous ne sommes pas sorties de nuit pour ne pas faire la rencontre des nombreux serpents venimeux du parc, mais avons tôt le matin pu observer caïman et crocodile et il y en a même un qui nous a souri;)
Et les crocos et caïmans dans les rivières
Nous avons bien aimé notre séjour, qui est passé bien vite, déjà nous devions prendre le chemin du retour chargé d'eau (7 litres pour les deux pour les 16km), car il fait très chaud. Nous avions trois jours de moins de nourriture dans nos sacs, mais tous les déchets d'emballage alimentaire. Car ici, on doit tout r' apporté avec nous. Malheureusement, ce n'est pas tout le monde qui le fait.
Les singes-araignées sont de vrais acrobates
De retour à La Leona, nous nous installons sous le toit près de la table de cuisine, nous avons le pressentiment qu'il va pleuvoir ce soir. En fait, la seule nuit où il n'a pas plu est celle de notre arrivée à La Leona il y a 4 jours. On est vite rejoint par d'autres campeurs. On a bien fait, la pluie commence tôt en soirée et il tombe des cordes durant la nuit. Le lendemain, nous restons (on doit bien être les seuls à rester aussi longtemps dans ce parc)
Coatis
On ne paie pas d'entrée de parc par contre, on paie notre prochaine nuitée au garde parc qui est très sympa et allons dans les sentiers du Corcovado Lodge. Nous y allons au levé du soleil et y retournons en fin d'après-midi. Les sentiers sont agréables et l’on y retrouve plein d'animaux. Eux ne connaissent pas la « délimitation » du parc. On y rencontre donc de nombreux coatis, grenouilles, capucins, singes-écureuils, mais pas de crocodiles et pas encore de tapirs. Un puma se promenait dans les parages hier au dire des autres campeurs dans les longes.
Les oiseaux
Les pécaris
Ici à La Leona, il y en a pour tous les prix. Le camping à la station est a 4 $ pe, mais juste a coté il y a des tentes en locations pour 90 $ pe avec repas. Le resto près du Corcovado Logde sert des petits déjeuners très légers à 15 $ et les petites bières sont à 4 $ (le tout en $ US). Nous, nous étions autosuffisants. À La Sirena aussi il est possible de manger, mais il faut au préalable avoir réservé et ils sont très stricts sur les heures. La sirène retentit et les gens qui arrivent dix minutes plus tard, même s'ils ont réservé se voient refuser. Les prix pour les déjeuners 12 $US, diner (ou lunch) 15 $ et souper 17 $. Il y a de l'eau potable dans les stations, mais pas sur la route entre elles.
Lundi 28 décembre 2009
Quelle belle fin d'année pour nous, nous avons passée près d'une semaine dans le parc Corcovado et ses alentours! Le matin, nous partons tôt pour prendre le transport qui nous emmènera à Puerto Jimenez. À 7 h 30 nous sommes à Carate après 4 km de marche sur la plage. Nous attendons le transport de 8 h 30, un autre arrive, Dany lui demande s'il se rend à Puerto Jimenez, il lui dit oui. Il demande pour prendre place et là c'est non. On doit attendre NOTRE transport, le colectivo. Lui n'est pas supposé prendre la place du colectivo. Les 4 locaux prennent place dans la boite de la camionnette, nous, nous attendons 1heure pour le colectivo. Un gros 4,000 colones par personne pour ce 43 km.
Singe-écureuil
Arrivé, nous allons voir notre dame pour le logement, super, elle pourra nous louer la même chambre privée avec toilettes et AC pour 6 $ pp. On n’aura pas à aller au dortoir The Corner à 8 $ pp. On va chercher notre sac de surplus que nous avions laissé au The Corner et l'on passe la journée à recharger nos batteries (les nôtres et celles de nos caméras) en profitant de l'AC que nous avons rarement.
Le fou
PÉNINSULE NICOYA, MONTEZUMA POUR LE NOUVEL AN
Le 29 décembre 2009
Le matin, nous allons au terminal pour le bus de 5 h que nous avions réservé hier. Par chance que nous avions réservée, car nous aurions fait le trajet debout. Nous nous installons dans nos sièges et pouvons même mettre nos sacs sous le bus. Ce bus sera plus confortable qu'à l'aller pour nous. Par contre, plusieurs touristes ont des places debout, ceux qui vont à San Isidro n'ont pas pu réserver.
Le trajet est long, plus de 8 h pour se rendre à San Jose. Une fois arrivés, nous sommes en terrain connu, nous retournons au même hôtel, le Galaab et prenons une chambre à 7,000 colones pour les deux. Nous allons manger un bon riz au resto et faisons le tour pour voir où aller avec le Nouvel An qui approche. On se décide pour Montezuma, chaudement recommande dans certains forums. On sait que la Pénisule Nicoya est très populaire et qu'il risque d'y avoir du monde, mais on se dit pourquoi pas. Au départ, nous regardions plutôt pour le côté de Brasilito, mais après quelques téléphones dans cette petite ville ainsi qu'à Tamarindo, on se fait toujours dire que tout est complet. Nous ne voulions pas passer le Nouvel An à San José, mais voulons un accès internet pour appeler notre famille.
écureuil et geai bleu
On quitte donc le lendemain 30 décembre 2009 et prenons un bus pour Punta Arenas. De là, nous prenons un ferry 810 colones par personne pour un trajet de 1 h 15. Arrivé à Paquera, on prend un bus pour Montezuma 1500 colones. Enfin arrivé, nous allons voir quelques hostels, soient ils sont pleins, soit ils sont chers. On se rabat sur le camping dans la cour de Hotel Lys à 3,000 colones par personne, nous avons internet et accès à la salle de bain, mais ça reste très très basic. C'est la connexion internet WiFi illimité qui est attrayant pour nous. Il y a un autre camping au bout de la Playa Grande pour 2,000 pp. Au moins, on peut mettre nos sacs dans un local fermé à clé. Nous sommes directement sur la plage et plusieurs personnes circulent. On se dit à voir les proprios et les gens qui fréquentent l'endroit que ça va fêter. Eh non, on se trompe (pour le moment) à 20 h tout le monde est couché et la musique fermée.
VIDÉO DANS LE PROCHAIN MESSAGE TAMARINDO
Nos photos de Montezuma
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Le lendemain, 31 décembre, on fait nos appels, nous profitons d'internet. Nous avons marché dans les quelques rues du village, mais ça ne nous enchante pas. On ne se sent pas à notre place ici. Il y a beaucoup de Nord américains en voyage pour une semaine ou deux. Ce n'est pas tout à fait notre type d'endroit. Le soir, c'est la grosse fête, normal c'est le 31, c'est notre hôtel qui semble terminer le party pour tout le monde. C'est à partir de 3 h qu'il y a le plus de monde, ça se termine au lever du soleil. Le lendemain, c'est encore pire. On ne réussit pas à dormir pendant deux jours. Nous faisons quelques balades, mais rien ne nous enchante. Le tourisme ici est très différent, c'est vrai qu'après un parc tel Corcovado et arrivé en plein Nouvel An, le choc est peut être trop fort. En plus, on ne pensait pas se retrouver dans un cul-de-sac. On avait mal regardé les infos. On pensait pouvoir remonter la côte en transport public et NON! Pour se rendre à 40 km à l'ouest à Samara, on doit prendre le bus pour Paquera, le traversier pour Punta Arenas, ensuite un traversier pour Playa Najanjo et un bus pour Samara, un bon 11heures de transports... Avoir su, on ne serait pas venu.
Le 2 janvier, nous allons camper à 1 km plus loin, on a repéré que plusieurs locaux étaient installés ici. Il y a même les toilettes et une douche et tout ça gratuits!!!. On s'installe pour la nuit, demain nous prendrons le bus. On prend le premier bus à 5 h, le traversier est à 6 h, mais le bus prend 2heures pour le trajet! Le bus suivant est à 8 h, mais le traversier à 9 h! Super bien coordonné! Donc, nous arrivons à 7 h et devons attendre le traversier de 9 h. Arrivé à Punta Arenas, on marche jusqu'au terminal et attrapons un bus qui est sur le point de partir : direction Libéria. Arrivé à Libéria, nous attendons 15 minutes pour le bus pour Tamarindo, 118 km avec les détours, mais un bon 2 h de route. Après Montezuma on n'était pas certain d'aller ou pas à Tamarindo, mais on ne veut pas regretter d'être passé à côté. On a donc réservé à la Botella de Loches, notre dortoir le plus cher à 12 $ par personne, cela dit il est aussi très confortable. Et tout est cher à Tamarindo.
TAMARINDO, BRASILITO ET CONCHAL LES PLAGES
Le 3 janvier 2010
Après un long trajet depuis Montezuma, bu, traversier, bu, bu nous arrivons à Tamarindo. Nous allons directement à Hostel La Botella de lèche où nous avions réservé. Le dortoir est confortable. À Tamarindo, il y a beaucoup de complexes touristiques très chers. On y trouve également les chaines telles Pizza Hut, Subway, Budget est, mais pas de McDo ou PFK!
Vidéo de Montezuma et Tamarindo
Nos photos de Tamarindo et les alentours
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nombreux pélicans
Accident en vue...
petit problème de marée
Surf à Tamarindo
Budget 12,69 $ canadiens par jour et par personne pour nos 49 jours au Costa Rica
Nous avons fait beaucoup de camping et nous nous sommes toujours cuisinés. Sinon les hébergements en dortoirs sont entre 10 $ et 15 $ par jours. On a donc économisé beaucoup sur ce point. Même chose pour la cuisine. Les repas aux restos sont en général plus de 4 $ dans les économiques donc nous avons aussi fait une grosse économie en nous cuisinant. Donc si on veut, on peut voyager pas cher au Costa Rica;)
Nos photos de Tamarindo et les alentours
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Il est en fin d'après-midi lorsque nous arrivons et nous profitons du calme du dortoir de 4 personnes pour prendre une longue nuit de sommeil.
Le lendemain 4 janvier, nous allons voir la plage à Tamarindo et poursuivons notre visite des plages. Nous prenons un bus pour Huacas suivi d'un bus pour Brasilito. Le tout nous coute 800 colones. La plage de Brasilito est de sable noir et juste à côté la plage de Conchal à 1 km de là est de coquillages tout blancs. La plage de Conchal est bien jolie et nous marchons jusqu'à son bout. Nous y passons un moment avec les nombreux pélicans qui pêchent de façon acrobatique.
nombreux pélicans
Accident en vue...
Sur le retour, nous voyons deux voitures dans la mer. On imagine selon le positionnement que la vannette tentait d'aider la jeep, mais n'a pas réussi. La marée monte ici et il ne faut pas laisser la voiture garée trop près de la mer. Donc, ont les voit tous les deux dans l'eau. La vannette menace de tomber sur le côté. Le problème est que la marée continue de monter et les vagues sont fortes. Une autre jeep, arrive à leur secours, elle réussira de peine et de misère à sortir la vannette, pour la petite jeep rouge, qui flotte maintenant, ce sera plus facile.
petit problème de marée
Ça nous a bien amusés, maintenant il est l'heure de rentrer, nous attrapons un bus pour Huacas et ensuite atteint. Nous attendons plus d'une heure et pas de bus pour Tamarindo. Ensuite, nous voyons un bus vide qui ne s'arrête pas pour nous, mais fait un arrêt au coin suivant. Et bien là, c'est trop. Nous nous postons à ce coin et faisons du pouce. En moins de 5 minutes, une voiture s'arrête. (Avoir su on aurait fait ça bien avant). Il nous conduit jusqu'à une intersection où il nous reste 4 km pour Tamarindo. Aussitôt descendue, une autre voiture s'arrête, c'est une Américaine avec passeport français qui vit maintenant à Tamarindo qui nous prend et nous mène directement à notre hostal, super! Nous profitons d'une autre bonne et dernière nuit à Tamarindo.
Surf à Tamarindo
PARC SANTA ROSA, LIBÉRIA ET RINCON DE LA VIEJA FERMÉ
Playa Naranjo
Le 5 janvier 2010
Nos photos du parc Santa rosèrent
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Vidéo du parc Santa Rosa
Le 7 janvier 2010
Le 5 janvier 2010
Nous quittons notre hôtel de Tamarindo en début d'après-midi et attrapons un bus pour Libéria. Nous arrivons à l'hôtel Guanacaste à 3 rues du terminal pour prendre place avec notre tente. La fille de la réception nous dit que c'est impossible. On lui explique que nous avons appelé hier, un homme nous a confirmé qu'il était possible de camper pour 5 $ par nuit. Elle va vérifier avec son employeur, eh oui, c'est possible. Par chance que nous avions appelée. En plus, il est bien indiqué sur leur site web qu'il est possible de camper.
Nos photos du parc Santa rosèrent
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On s'installe et l'on regarde pour aller au Ricon de la Vieja. Il n'y a pas de transports en commun, les taxis sont chers et les tours organisés aussi. On hésite. On sait que nous ne pourrons pas aller jusqu'au cratère à cause du vent en cette saison (janvier). On décide donc d'y penser encore un peu et nous nous préparons pour aller au parc Santa Rosa à 40km au nord de Libéria.
Vidéo du parc Santa Rosa
Le 7 janvier 2010
Nous n'avons pas le courage de nous lever pour le premier bus donc nous prenons le bus de 6 h 30 pour la frontière Nicaragua. On demande au chauffeur de nous faire descendre au parc Santa Rosa. On fait donc un 35km (600 colones) pour le trajet. Une fois sur place, on passe devant un bureau de péage, il n'y a que 4 employés du parc qui attendent dehors. Ils nous disent de passer, pas nécessaire de payer ici, on paiera plus loin. Finalement, on ne verra personne pour nous demander de payer.
Les nombreux singes du parc
singes-araignées
singes hurleurs
singes capucins
On marche donc le 7 km pour se rendre au premier campement. On demande de l'info à un employé pour le campement de Naranjo. Il y a de l'eau pour cuisiner, mais elle n'est pas potable. On achète donc un 6L d'eau supplémentaire pour un total dans nos sacs de 14 litres, on se sent en forme, nous faisons le 13 km supplémentaire qui nous en sépare. Les 4 derniers km nous les faisons en jeep, un garde parc nous a proposé de faire le reste du chemin avec lui, et l'on a accepté avec plaisir avec les 14Litres d'eau ça commence à peser. (Il faut dire qu'il y a peu de voitures qui passent). Une fois au campement, on voit 6 jeeps stationnés, quelques tentes, mais le secteur est tranquille.
Forêt tropicale sèche
C'est la première fois que nous voyons une forêt tropicale sèche. On se croirait en automne. On s'est dit qu'il y aurait peu d'animaux et ça nous semblait, au premier abord, peu intéressant. La plage est réputée pour le surf. Pour faire du surf il en coute 15 $, pour l'entrée du parc 10 $ et pour le camping 2 $. On s'installe et allons faire un sentier qui mène à une autre section de la plage.
Chauve-souris
Le lendemain, nous allons faire un autre sentier, surpris, plein de singes; araignées, hurleurs et capucins qui semblent tous bien s'entendre. On voit aussi des coatis, des cerfs plusieurs oiseaux dont un superbe Motmot.
Les fabuleux oiseaux
Un grand vent nous accompagne jour et nuit, ça nous fait penser à la Patagonie. La réserve d'eau était juste assez, nous en aurons pour le chemin du retour. L'air sec nous porte à boire beaucoup. Nous partons tôt le matin après deux nuits dans le parc, pour profité de l'air frais pour faire les 13 km pour le premier campement et nous nous y installons pour la nuit. Aucune voiture rencontrée durant nos 3heures de marche. On fait quelques sentiers et l'on se repose.
Les très nombreux reptiles et insectes
Il y a de nombreux cerfs dans le secteur du casson, le premier camping et ils viennent tout pré de notre tente.
cerfs
Après 3 nuits dans ce parc qui nous aura agréablement surpris, nous quittons le matin pour faire les 7 km qui nous séparent de la panaméricaine (et donc des bus) pour notre retour à Libéria.
Rio
Nous arrivons un dimanche à Libéria et le parc Rincon de la Vieja est fermé le lundi. Nous réservons donc pour le mardi. Le mardi matin, le jeep vient nous prendre à notre hôtel, nous faisons la moitié du parcours lorsqu'il reçoit un téléphone : le parc est fermé pour cause de vent. Nous remettons l'excursion au lendemain : même chose, le parc est fermé pour un temps indéterminé ainsi que 2 autres parcs de la région. Et nous, nous faisons du camping à Libéria sous ce vent! Tant pis, là se termine notre séjour au Costa Rica. Nous prendrons la route pour le Nicaragua.
RÉSUMÉ DE NOS IMPRESSIONS DE NOS 49 JOURS AU COSTA RICA
RÉSUMÉ DU COSTA RICA
Nous y sommes restés 49 jours au total.
Notre itinéraire en gros : nous avons traversé la frontière Panama Costa Rica par Bocas del Toro. Nous avons commencé par Puerto Viejo de Talamarca, puis San Jose, La Fortuna, Monteverde et Quepos pour le parc Manuel Antonio avant d'aller dans le superbe parc Corcovado. Ensuite direction plage avec Montezuma et Tamarindo. Nous avons fini par le parc Santa Rosa près de Libéria et n'avons pas pu visiter le par Rincon de la Vieja, du aux forts vents, le parc était fermé sur plusieurs jours. De Libéria, transport public pour la frontière pour le Nicaragua
NOS IMPRESSIONS GÉNÉRALES DU COSTA RICA
Nous avons tout de suite été charmés par la faune du Costa Rica. Les villes ont eu peu d'intérêts pour nous. Nous nous étions fait tellement dire que c'était cher que nous, nous étions préparés au pire et finalement nous avons trouvé ça pas si pire. Certains parcs sont vraiment très chers, mais il s'agit de faire des choix.
CE QUE NOUS AVONS AIMÉ DU COSTA RICA
Puerto Viejo de Talamanca pour le parc Cahuita et les nombreux animaux
Les animaux nombreux dans tout le pays
Les parcs en général
Le parc de Corcovado
Le parc de Santa Rosa
Les prix de bus ne sont pas négociables, toujours le bon prix
L’eau est potable partout.
La nature
CE QUE NOUS AVONS « DÉTESTÉ » DU COSTA RICA
Les prix relativement chers
Nous nous sommes toujours cuisinés (resto hors de prix)
Certains parcs difficiles d'accès.
Bus inconfortables.
Devoir rester debout dans un bus pendant 5 heures
La lenteur des bus (incroyable)
Montezuma
Que le prix des parcs soit 6X plus cher pour les étrangers
CE QUI NOUS A SURPRIS DU COSTA RICA
Pas SI CHER que ça malgré tout
Les produits à l'épicerie sont assez chers
Peu de fruits (peut-être pas la saison)
plusieurs possibilités de camping
Extra pleins de fast food américain
Plus qu'ailleurs, ici pleins de touristes nord-américains.
Douanier zélé qui nous demande un billet de retour à notre entrée au pays.
La forêt tropicale sèche (ça existe)
Que le prix d'entrée des parcs soit en $ US pour les étrangers et que si nous payons en argent local, ils font la conversion avec le taux du jour!!!
Autant d'animaux différents sur un petit territoire
plusieurs campings sous toit (ce qui nous a été bien utile)
Résumé en chiffre :
51 100 km carrés
Capitale : San Jose
Monnaie pesos colombienne
langue espagnole
frontière avec Panama et Nicaragua
Population 4,253,877 (juillet 2009 est.)
Population urbaine 63 %
Religion : Catholique.76% évangélique 14 %
Type de gouvernement : république
Indépendance le 15 septembre 1821
NOURRITURE
Plusieurs fast foods américains. Comme les repas étaient assez chers en général et parce que nous sommes restés dans les parcs, nous nous sommes toujours cette usine. Sinon pour les repas les moins chers il y a les restos chinois offre des repas (riz frit) à partir de 2 $ le demi et nous avons cru voir des repas à partir de 2.5 $ dans les grandes villes. Sinon toujours autour de 5 $ et plus
Breuvage : l'eau du robinet potable partout.
Météo :
Nous y étions décembre et janvier donc la meilleure saison, sauf près de Libéria où janvier est la saison des forts vents. Plusieurs climats différents dans ce petit pays. De la région toujours humide et chaude de Limon à la fraicheur humide de Monteverde en passant par les forêts tropicales sèches de Libéria sans oublier les volcans. Nous avons eu de la pluie à Cahuita, et les nuits dans le parc Corcovado.
FAUNE :
Nous avons été comblés par les nombreux animaux. Coatis, cerfs, plusieurs races de singes, agoutis, serpents, papillons dont morpho bleu, deux espèces de paresseux, les nombreux oiseaux dont le toucan, les crocodiles, les pécaris et les nombreuses bestioles dont les crabes.
Électricité : 120 Américaines
Internet; partout, plein de café, beaucoup de WiFi dans les hôtels ou campings. Entre 0,50 $ et 2 $ de l'heure selon l'endroit.
Banques ATM dans toutes les petites, moyennes et grandes villes.
Aucuns frais avec ma carte visa or, en prenant soin de déposer le montant avant de faire un retrait.
TRANSPORTS
Les autobus, sont vraiment peu confortables comparé au niveau de vie du pays. Les distances sont assez courtes, mais les trajets toujours longs dus au fonctionnement des bus. Peu de bus directs (sauf si l'on prend les shuttles pour touristes) le bus arrête donc tout le long de la route. Il n'y a personne avec le chauffeur donc il prend le temps de faire payer les gens avant de repartir. Donc plus de temps arrêté qu’en train de rouler.
SANTÉ
Aucun problème pour nous et pharmacies très nombreuses.
SÉCURITÉ
Nous nous sommes toujours sentis en sécurité, on nous a dit de faire attention dans le secteur de Puerto Viejo de Talamarca.
HERBERGEMENTS
Les auberges de jeunesse sont assez chères. Les dortoirs entre 10 et 15 $ pour les auberges populaires et listés. Nous avons fait beaucoup de camping et avons pris quelques chambres privées qui revenaient plus économiques que les dortoirs. Difficile de donner un ordre de prix, ça dépend beaucoup de la région. Dans les parcs les campings sont entre 2 $ et 4 $ US. En privé entre 2 $ et 6 $ US. Le secteur Nicoya et Tamarindo a les hébergements les plus chers. À San Jose possibilité de trouver quelque chose pour deux à 14 $. Dans le secteur de Cahuita, quelques petits trucs pas chers.
POSTE
Timbre à prix abordable 0,50 $ pour une carte postale envoyée au Québec
RÉSUMÉ EN TABLEAU DÉTAILLÉ DE NOTRE BUDGET, DISTANCE ET ENDROITS OÙ NOUS AVONS DORMI
Budget 12,69 $ canadiens par jour et par personne pour nos 49 jours au Costa Rica
Voici les détails
Nous avons fait beaucoup de camping et nous nous sommes toujours cuisinés. Sinon les hébergements en dortoirs sont entre 10 $ et 15 $ par jours. On a donc économisé beaucoup sur ce point. Même chose pour la cuisine. Les repas aux restos sont en général plus de 4 $ dans les économiques donc nous avons aussi fait une grosse économie en nous cuisinant. Donc si on veut, on peut voyager pas cher au Costa Rica;)
Voici les distances parcourues
Tous les endroits où nous avons dormi et l'itinéraire
Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)