De l'aéroport de Hanoi au Vietnam à Kuala Lumpur en Malaisie un vol penible pour dany la céphalée barotraumatique

Le 14 février 2008

Dany faisant une sieste à l'aéroport d'Hanoi au Vietnam



C'est avec la compagnie Vietnam Airlines que nous avons pris notre vol Hanoï Kuala Lumpur. (Mieux vaut prendre la low cost Air Asia qui est deux fois moins chère). Nous avons réservé une semaine avant et nous étions encore dans les festivités du Nouvel An donc nous avons fait notre choix rapidement. Notre vol était à 6 h et nous devions arriver 3heures à l'avance car c'est un vol international. L'aéroport est à 1 heure de route de la ville ce qui nous menait à un départ de Hanoï à 2 h. Difficile de négocier un prix de taxi intéressant et les transports publics ne sont plus en services à ces heures... Solution budget : une nuit à l'aéroport après un transport en bus public de 0,30 $.

Nous avons été surpris que l'aéroport soit si petit et avec aussi peu de sièges. Nous avons trouvé une place dans la section arrivée. Vers 22 h alors que tous les commerces de l'aéroport fermaient, le gardien de sécurité nous a proposé de prendre les sofas d'un resto plutôt que les sièges métalliques peu confortables. Nous avons réussi à fermer les yeux quelques minutes. Aucun signe de notre vol sur les écrans. Même à 3 h aucun signe de notre vol!? À 3 h 30 on va au 2e étage pour s'informer et là surprise : ce n'est pas un vol direct... Pourtant rien ne nous indiquait que nous avions une escale et l'agent qui nous a vendu le ticket s'est assuré de ne pas nous en parler. Pour le prix on pensait au moins avoir un vol direct.

C'est avec plus de 2 heures de retard et un changement d'avion que nous quittons Hanoï pour Saigon. On nous a trouvé de la place dans un autre avion. Ensuite, on prend notre correspondance qui nous a attendus. Encore une fois, ils ont quelques difficultés avec les cartes d'embarquements qu'ils nous ont donnés et nous nous retrouvons, comme dans le premier avion dans les places arrière.

La céphalée barotraumatique ou mal de l'avion
Surtout chez les hommes et qui semble empirer lorsque la personne est située à l'arrière de l'avion, c'est un mal intense sur la moitié du visage. La sensation d'aiguilles ou lames de rasoir derrière l'oeil et le front. Les gens qui ont le nez congestionné ont plus de chance d'avoir ce problème. Celui-ci se produit lors de l'atterrissage et est causé par la mauvaise (ou trop rapide) dépressurisation et une accumulation d'azote dans le sang. Ça dure donc un 15 minutes environ. Les vols que nous avons pris ont descendu d'altitude rapidement. Dany, sans savoir ce que c'était, l'avait déjà vécu lors d'un précédent voyage dans un petit avion. Il était assis à l'arrière de l'avion et avait un rhume. Cette fois-ci, pas de rhume, mais encore une fois, nous étions dans le fond de l'avion (ce qui nous arrive rarement car nous sommes toujours dans les premiers enregistrés). Le mal est tellement intense que même l'effleurement d'une serviette était insoutenable. C'est un mal peu connu et rare dont on parle peu. C'est pourquoi nous avons décidé d'en parler un peu sur notre blog. Selon ce que nous avons pu trouver de renseignement, ça s'apparente au mal que peuvent ressentir les plongeurs. Il y a peu de renseignements sur le sujet. Sur le 2e avion c'était encore pire, probablement parce qu'il était déjà fragilisé du premier vol. Le mal derrière les yeux et le front lui a duré quelques jours après le retour.

Nous arrivons enfin à Kuala Lumpur, après le vol difficile pour Dany. La longue nuit à l'aéroport et le retard n'aidant pas, nous étions bien fatigués. Une dame qui a fait le vol avec nous depuis Hanoï et connaissant bien la ville, nous a proposé de partager un taxi. C'est plus cher que le bus mais elle nous négocie pour les trois un tarif intéressant. Nous embarquons nos bagages et restons surpris de voir une bombonne d’intro dans la valise du taxi... mais nous ne sommes pas si pressés et ne payons donc pas de supplément pour ce service! Les 75 km nous séparent de la ville passent vite en parlant en français avec la Suisse d'origine asiatique et mariée à un Malais qui partage notre taxi. Elle nous donne pleine d'infos sur la ville. Nous descendons dans le quartier chinois et regardons le premier hôtel bon marché dans notre guide et le prenons sans regarder dans les alentours. Habituellement on compare au moins quelque hôtels ou guest house et on aime bien trouver sans le guide mais là, aussitôt la chambre trouvée, nous prenons du somme même s'il n'est que 15 h. Nous nous levons le temps d'aller manger un peu et retrouvons le lit aussitôt le repas terminé.


Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)

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