Notre boucle: Tha Suang, Hongsa, Sainyabuli, Pak Lai et Vientiane au Laos

Du 23 au 29 octobre Grande boucle pour le retour à Vientiane : Louang prabang, Tha Suang, Hongsa, Sainyabuli, Pak Lai et Vientiane moitié chemin par route et l'autre en bateau sur le Mékong.

Nous prenons le bateau pour ThaSuang
Nous quittons Louang prabang par bateau à destination de Tha Suang, village qui est juste avant Pakbeng bien connu. Les prix pour les bateaux sont affichés pour les touristes à 88,000K et 55,000K pour les locaux... On prend donc le bateau le matin; nous sommes moitié locale moitié touristes. Le trajet est superbe et le confort du Mékong est supérieur aux routes... Nous naviguons lentement et vers 16 h 30 nous arrivons au premier arrêt du bateau. Tous les locaux descendent et nous les suivons. Une dame surprise nous dit que nous ne sommes pas à Pakbeng mais à Tha Suang... et bien c'est bien notre destination... Tous les autres touristes continus vers cette autre destination. La raison est simple c'est que la majorité prennent le bateau pour se rendre à Huay Xai et font un arrêt obligatoire à Pakbeng avant de reprendre un autre bateau le lendemain pour la destination finale et traverser en Thaïlande. Contrairement à eux, nous allons visiter Hongsa, une petite ville où les éléphants ont une grande importance. Comme il est déjà tard nous voulons rester la nuit à ThaSuang avant d'aller à Hongsa. Nous voyons un touriste dans un tuk tuk et lui demandons s'il a passé la nuit ici, il nous répond que non, il est arrivé ce matin assez tôt et c'est le premier transport qu'il a réussi à trouver de la journée pour se rendre à Hongsa... Le tuk-tuk est sur le point de partir mais on décide tout de même de rester ici pour la nuit. On fait le tour du village plus rapidement que prévu et on se retrouve au souper à avoir tout visité le village... Il n'y a qu'un Stan de nouille pour manger et quelques markette et une seuls guest house au prix trop élevé pour le niveau de la chambre. On se couche tôt et on espère pouvoir prendre un tuk-tuk très tôt demain pour Hongsa


Photos de Tha Suang

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Vidéo de Louang prabang à Hongsa


Transport pour Hongsa
On demande à la dame du « resto » le matin à quelle heure est le premier transport pour Hongsa, comme elle ne parle pas anglais mais connait le nom du village elle nous indique sur sa grosse horloge 17 h!! Wow, nous aurons beaucoup de temps à perdre... De notre chambre nous avons la vue sur tout le village ou presque. Nous restons donc à nous reposer et c'est alors que nous avons toute une surprise... un groupe organisé (il n'y a pas de doute) arrive avec un gros camion. Tous des Français. Ils ont l'air un peu ébranlé de la route et vont vite vers leur superbe bateau qui les attend. Ils sont un groupe de 25 personnes environ. Nous parlons à deux d'entre eux et n'ont pas l'air enchanté par leur visite : « Qu'un minuscule village » nous dit un. L'autre nous demande où est notre groupe : on lui répond que nous sommes seuls et presque les mains sur la tête nous demandent comment nous allons faire... On donne une réponse rapidement mais rien à faire ils ne comprennent pas comment nous pouvons aller dans ces endroits sans encadrement. On les laisse donc rapidement aller dans leur bateau en bois de luxe et les regardons partir. Quel point de vue différent nous avons! Nous ne pensions pas que des groupes organisés arrivaient jusqu'ici et eux ne conçoivent pas que nous puissions voyager seuls dans ses endroits sauvages... Nous retournons à notre chambre et une bonne surprise nous arrive. Un gars vient nous voir pour nous proposer un transport à 12 h qui partirons finalement à 11 h quelle chance? Nous ne passerons pas l'après-midi à végéter. On prend donc le transport, un pick-up sur cette route sinueuse et en piètre état et nous voilà 1 h 30 plus tard arrivé à Hongsa après que moi (Maryse) ait vomi tout mon déjeuner de soupe aux nouilles bien installé à l'arrière du pick-up : pratique : pas besoin de demander au chauffeur de s'arrêter... pas de perte de temps.

Arrivée à Hongsa
Le tuk-tuk nous descend juste en face d'un geste house et prend même la peine de faire venir le monsieur propriétaire du guest house avant de nous quitter. Pourquoi pas, on va jeter un coup d'oeil aux chambres. On trouve l'homme sympathique et il parle français en plus. On fait baisser la chambre à un prix plus convenable (3 $). Tout est propre avec la salle de bain commune et eau chaude. On est surpris d'avoir si souvent de l'eau chaude. Dans les chambres que nous avons eues jusqu'à maintenant au Laos, quelque une avec le système d'eau chaude solaire mais la grande majorité sont équipés d'un petit chauffe-eau électrique mural sans réservoir. Une bonne solution pour offrir de l'eau chaude sans gaspiller l'électricité pour rien. Nous allons essayer le resto du guet, on adore le riz frit que sa femme nous prépare, il est servi avec un bouillon aux herbes et plein de petits extra qu'elle nous offre. Ça sera notre resto pour les prochains repas. On revoit le touriste d'hier, on lui dit que nous sommes partis à 11 h, ils n'en reviennent pas lui et sa blonde : quelle chance nous avons eu comparée à eux. Eux se sont promenés tout l'avant-midi et n'ont pas vu d'éléphants... (les éléphants doivent être tous retenus pour ses nombreux groupes). Ils pensent quitter demain, on espère être plus chanceux qu'eux.

Ville de Hongsa et de Vieng KaewNous nous levons tôt et allons au marché acheter du boeuf séché avec du sticky riche. Nous revenons à notre chambre avec le surplus d'achats et voyons passer juste devant nous deux éléphants. ON prend vite nos appareils. Ici les éléphants sont apprivoisés et servent les villageois dans leur travail. On voit quelques secondes plus tard les deux touristes que nous avions croisés qui courent pour rattraper les éléphants, ils les auront au moins vus de dos s'ils ne les rejoignent pas... Nous on prend la route vers Vieng Kaew et voyons un autre éléphant sur la route. Il doit être plus facile de les voir le matin lorsqu'ils se rendent au travail. On espère voir l'endroit où ils sont soignés (les Allemands ont investi pour une clinique vétérinaire en périphérie de Vieng Kaew. En chemin on voit encore un gros camion semblable à celui d'hier bondé de touriste français... Nous marchons un peu au hasard et rencontrons une jeune fille qui fait un bout de chemin avec nous et nous dit quelques mots lao en nous pointant des choses. Elle ne parle pas anglais mais en vient vite aux kips... elle veut de l'argent pour ses leçons de lao... On fait par la suite une autre route vers laquelle il y aurait le centre de préservation des éléphants du lao. On marche assez longtemps pour s'écoeurer... On laisse donc tomber les éléphants et on se dit [à tort peut-être] qu'avec la quantité de touristes qui viennent en groupe organisé une fois sur place c'est sûrement cher et pathétique... mais on espère se tromper... Sur le chemin du retour on est comblé, on voit encore un éléphant avec son gardien. Les éléphants ont le dur emploi de déplacer bois précieux tel le Padauk et sont aussi utilisé pour l'agriculture.
Photos d'Hongsa

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Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
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Louang Prabang et les nombreux temples Laos

Le 20 octobre Louang Prabang
Arrivée à Louang Prabang
Nous arrivons il fait encore clair : le bus a été rapide. Nous sommes partis de Vang Vieng vers 10 h et avons fait un arrêt en chemin pour manger un peu. Nous avons été surpris que le bus n'arrête pas devant un Stan de soupe (comme ils le font habituellement) mais devant une gargote qui prépare différents légumes ou viandes servis avec du riz. Nous avons trois choix à prendrai sur la dizaine offert et le tout avec notre portion de riz nous coûte 0,75 $. À notre arrivée à la gare routière un homme nous offre une des ses chambres. Nous discutons du prix et il nous offre finalement chambre avec salle de bain privé eau chaude et sur le bord du Mékong pour 4 $. Comme nous sommes dans une grande ville le prix nous semble correct. Nous prenons les services d'un tuk-tuk collectif pour nous rendre à l'hôtel et vérifier l'aide chambres. Nous sommes agréablement surpris par la propreté et la grandeur de la chambre. Nous sommes à 1 km de la vieille ville ce qui nous convient parfaitement. Nous avons même l'eau et les bananes gratuites avec la chambre!!

Notre séjour à Louang PrabangIl y a beaucoup de temples à visiter dans cette ville. Nous commençons la visite dès le lendemain et faisons le tour de la vieille ville par la même occasion. Les agences de voyages et d'excursions abondent le long des rues commerçantes. Nous nous contentons de faire une visite à pied de la ville et n'allons pas voir les environs. Pourtant ce n'est pas les offres qui manquent car on ne peut faire deux pas sans se faire proposer PakOu ou Waterfall... Bien que c'est sûrement très intéressant nous nous contentons de ce que nous pouvons voir à pied et sans se donner trop de misère pour cette fois-ci. On prend ça relax et faisons beaucoup de recherche sur le Net... On se régale dans les marchés de nuit en achetant des poitrines de poulet grillées et des pains baguettes puis nous passons par le marché de légumes acheter des oignons verts et de la coriandre; un vrai délice que nous répétons à quelques reprises. Nous allons aussi manger de la « fausse » soupe de nouilles dans Stan où la dame est plus que sympathique. À la vue de la Bakery Jo-Ma nous ne résistons pas aux biscuits pépites de chocolat que nous trouvions si bon à Vientiane. Une chance qu'il n'y en a pas dans toutes les villes car nous y passerions une partie du budget;)) Les restaurants nous semblent un peu chers et on se contente de manger en rue.

Photos de Louang Prabang

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Vidéo de Louang Prabang




Par Maryse Guévin et Dany Thibault
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Vang Vieng près de Vientiane au Laos

Le 18 octobre Vang Vieng
La ville par excellence du tourisme de masse
Nous prenons le bus local qui nous coûte 2,5 $. Arrivés, nous sommes surpris par le nombre incroyable de touristes. La ville est constituée de guest house et de restaurants. Nous trouvons une chambre facilement à 3 $. Dès notre arrivée, en après-midi nous allons voir une des attractions de la ville : la descente de la rivière avec une chambre à air. On va donc au départ de celle-ci à pied car ce n'est qu'à 4km. On arrive donc à la ferme biologique l'endroit du départ. Le courant semble fort... La décente doit se faire rapidement. Tout le long des 3 km que dure la descente, il y a des bars avec attractions pour faire des arrêts. On se contente de voir le 2e arrêt d'où nous sommes (ferme biologique). Nous ferons l'impasse sur cette descente qui ne nous attire pas plus que ça. Dans la ville les restos ont tous (ou presque) des télévisions où l'on passe des émissions des cartoons, des matchs de sport ou les friends. Ayant acheté quelques films en Chine que nous avons regardés sur notre ordi nous ne sommes pas trop en manque de télévision, donc nous faisons impasse là dessus aussi. En plus la nourriture nous semble chère et nous mangerons donc locale (nouille). Nous nous contentons de faire une balade le long de la rivière le lendemain et de nous rendre à une grotte et un lagon à moins de 15 km de marche aller-retour. Les paysages sont beaux et la température est bonne. On reste peu de temps dans cette ville qui nous semble artificielle... Nous profitons du confort des deux jours dans notre chambre tout équipée et nous repartons pour une autre ville très connue : Luang Prabang.

Vidéo de Vang Vieng




Photos de Vang Vieng

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Départ en bus de Vang ViengNous nous négocions le matin un bus en provenance de Vientiane qui fait une cour arrêt à Vang Vieng. Les prix que l'on nous donne au départ ne nous conviennent pas et nous voulons attendre pour un bus « plus locale ». Celui-ci est un express (et non un VIP) un bus de « luxe pour locaux » car il est rempli de gens locaux;)) Voyant que nous allons vraiment attendre un autre bus il nous fait un dernier prix acceptable. Nous prenons donc ce bus très confort : sièges confortables et un très grand espace pour les jambes. En plus, comble de chance le chauffeur conduit très bien et donc le trajet sinueux se passe rapidement. C'est vrai qu'après le trajet Phonsavan — Vientiane, on pense avoir vu la pire route sinueuse...



Par Maryse Guévin et Dany Thibault
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Vientiane, les temples et Bouddha Parc Laos

Le 14 octobre, Vientiane
Arrivée à Vientiane
Un court arrêt dans la Capitale pour renouveler notre visa et visiter la ville même. Nous avons tellement aimé notre premier mois ici au Laos, que nous avons demandé un 50 jours supplémentaire... Nous resterons donc près de 3 mois au Laos. La Birmanie étant annulée pour cause de conflits, nous avions un peu de temps de surplus, par chance.

Même si c'est une capitale, Vientiane reste une ville tranquille. Elle est tout de même une ville très grande comparativement aux autres villes que nous avons visitées de ce pays. Nous avons vu notre premier feu de circulation du Laos. Par chance, nous trouvons une chambre abordable à 4Us pour les deux. On avait un peu peur des prix et surtout après avoir eu une mauvaise expérience avec un tuk-tuk à notre arrivée. Dans le nord du Laos tout le monde nous parlait en Kips et à des prix toujours raisonnables. Comme les chiffres sont énormes on parle toujours en enlevant les trois derniers 0 des nombres. Comme nous étions habitués de payer 4-5 kips (4000-5000) pour 4 km de tuk-tuk dans le nord, nous n'avons pas été surpris lorsque le chauffeur nous a dit le prix de 6 à la gare routière de Vientiane. On pensait donc (6,000kips soit 0,60 $ US) ce que nous avons payé jusqu'à maintenant pour l'équivalent... Arrivé à destination la mésentente apparaît : il veut 6 $US pour les 3km que nous avons parcouru! Ici, en ville on parle en $ US et non en monnaie locale! Nous négocions le prix à la baisse mais c'est difficile. Conclusion : les rickshaws ou tuk-tuk dans les grandes villes sont pareils partout du monde; de vrais arnaqueurs!

Durant notre séjour en ville, nous en profitons pour utiliser les connexions internet qui sont d'une rapidité convenable pour le prix. On se paie la « traite » dans la bouffe en mangeons de bons biscuits faits style maison comme chez nous et même du fromage cheddar... (denrée rare en Asie!). Nous faisons plusieurs visites de temples qui sont magnifiques et gratuits;). La deuxième journée nous allons à la recherche d'une autre chambre. La première que nous avions trouvée est infestée de « puces de lit » et j'y fais une réaction très forte. Nous donnons quelques-unes de ces bestioles à la réception et à voir ma peau il nous fait la chambre gratuite... Nous en trouvons une autre au même prix (4 $) et sans « l'extra pour les insectes ». Nous avons pris un bus local pour nous rendre au Bouddha Parc à 25km de la ville. Nous sommes tellement lève-tôt maintenant que nous passons sans payer. Le parc est surprenant avec tous ces bouddhas en ciment.... mélangé avec de l'hindouisme.

Photos de Vientiane premier arrêt

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Vidéo de Vientiane (temples et Bouddha parc)







Par Maryse Guévin et Dany Thibault
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Phonsavan et la plaine des Jarres au Laos

Le 11 octobre

Ville de Phonsavan
Nous avons trouvé peu d'intérêt dans la ville elle-même mais ne sommes restés que deux jours. Notre visa tirant à sa fin, nous avons visité les marchés et c'est tout. Devant les guest house et les restaurants on peut voir des résidus de bombes et de missiles. Certains font de l'humour et ont fait un « Bomb BBQ » avec une bombe ouverte en deux où l'on peut faire cuire sa bouffe et deux autres demi-pour les sièges... D'autres les ont transformés en pot de fleurs ou ont fait leurs enseignes avec celles-ci. Les gens les récupèrent aussi pour les métaux.

Vidéo de Phonsavan et La Plaine des Jarres



La plaine des Jarres
Comme les sites sont difficiles d'accès nous optons pour un circuit guidé tout inclus. La dernière fois que nous avons pris un tour avec d'autres touristes c'est en Chine à Turfan il y a deux mois. Ça nous fait drôle de nous retrouver avec d'autres touristes comme nous. En fait pas tout à fait comme nous, dans ce tour. C'est des personnes qui voyagent avec beaucoup plus d'argent, pour quelques semaines seulement, donc voyage différemment. Nous avons croisé peu de touristes jusqu'à maintenant au Laos car nous faisons beaucoup d'activités solitaires; vélos, marche et visite de villages excentrés. Nous commençons par la visite du site 1, le plus important des sites par le nombre de Jarres. Par chance nous sommes un petit groupe donc ce n'est pas trop agressant. Nous visitons ensuite une fabrique pour le whisky local, tout ce qu'il y a de plus rustique. Le lao lao est environ à 45 % et le mot le plus vrai est le « environ » car rien n'est testé. Nous visitons par la suite le site 2 suivi d'un bon dîner de nouilles et on finit par le site 3 où il y a une cinquantaine de Jarres plus petites.


Photos de Phonsavan et la plaine des jarres

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L'origine des jarres daterait de plus de 3000 ou 4000 ans. On ne sait pas exactement leur fonction. Toutes les hypothèses ont été émises pour expliquer leur fabrication y compris les plus farfelus; mouler, cuite dans une grotte ou la plus probable; taillé. Ce qui est bizarre c'est que ces jarres sont en calcaire, une pierre que l'on ne retrouve pas près des sites. Pour leur fonction, le plus probable est qu'elles avaient un usage funéraire car elles sont sur des buttes et elles ont des couverts fermés à la façon de sarcophages. Certaines jarres ont un poids atteignant 6 tonnes! Les sites ont été largement bombardés lors de la guerre et pillés. Il reste encore des résidus de la guerre à l'extérieur des sentiers. Le sentier est balisé car certaines zones n’ont pas été déminées.

Vieille Capilale: Muang Khoune
Une petite excursion de quelques heures avec un tuk-tuk collective nous a permis de découvrir les vestiges de cette ville. Nous avons vu la That Foun (stupa) datant de 1576 et un bouddha le Wat Si Phoun datant de 1564 tout le bâtiment l'abritant a été détruit par un T28 durant la guerre, il ne reste que les piliers et le bouddha un bras en moins. La ville a presque complètement été détruite et a été fuie par les villageois. Ce n'est que depuis quelques années que la ville retrouve ses habitants.



Par Maryse Guévin et Dany Thibault
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Sam Neua et Vieng Xay (les grottes et chutes) à l'extrême Est du Laos

Le 7 octobre, visite de Sam Neua et Vieng Xay
Sam Neua
Enfin arrivés à destination à Sam Neua après trois jours de transports, nous vérifions tout de suite s'il sera facile de sortir d'ici pour Phonsavan... Les chemins n'ont plus l'air de poser problème et la dame à la gare routière nous affirme que les transports à partir de Sam Neua ne sont pas annulés. Nous avons visité la ville et les environs. Un petit 15 km de marche puis retour par tuk tuk. Nous avons vu sur notre route un joli Vat et des villages intéressants. Nous avons profité du marché gigantesque où nous avons mangé de très bonnes soupes de nouilles et de délicieux beignets aux bananes. Nous aurions pu essayer le rat grillé, les vers blancs vivant ou encore les écureuils bien poilus mais on passé notre tour. Le marché le le principal attrait de cette ville.




Vidéo de Sam Neua et Vieng Xay



Vieng Xay les grottes
Nous nous trouvons un hôtel sympathique sur pilotis tenu par un chinois. Nous nous y installons et avons une très belle vue sur les falaises de calcaires environnantes, dommage que le temps soit un peu brumeux, Le principal intérêt de cette ville, outre le paysage superbe, réside dans les grottes des environs. Les grottes ont été aménagées et adaptées pour faire le chef-lieu du Pathet lao (PL). Les hauts dirigeants y sont restés 9 ans, cachés dans ces grottes. Cette région était déserte dans ces années, soit de 1964 à la fin de la guerre. La ville ne s'est construite que plusieurs années plus tard car la région était recouverte de forêt épaisse. 102 grottes sont répertoriées dans la région dont 12 ont joué un rôle important durant la guerre. L'intérêt de ces grottes est qu'elles étaient difficiles à bombarder car elles sont entre des falaises abruptes, et comme elles étaient dans la jungle, les ennemis ne se doutaient pas de leurs existences. Il y a tout de même eu des bombes à proximité : normal car les Américains (Etat-Uniens) ont lancé près de 2 millions de tonnes de bombes, soit ½ tonne de bombes par habitant de cette époque! Ce qui en fait le pays le plus bombardé de tous les temps pour le ratio population. Les grottes ont été adaptées pour offrir le plus de confort possible pour la situation, toilette, chambre privée, salle de ping-pong pour un d'eux, et bien sur une salle en cas d'attaque; équipée d'un système d'oxygénation mécanique avec filtre. Une des grottes a servi d'hôpital avec des médecins cubains! Toute une organisation bien intéressante à visiter avec un guide attitré par le gouvernement mais bien sympathique et donnant des explications instructives. Visite 3 $ par personne, guide inclus. Un des hauts dirigeants ayant vécu dans ces grottes est revenu en ville. Il s'est fait construire, il y a plusieurs années, une maison juste devant sa grotte. Il y a quelques jours, nous l'avons aperçu escortés de militaires, à Nong Khiaw.


Photos de Vieng Xay

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Vieng Xay la chuteNous nous levons tôt le matin pour aller voir les chutes à quelque km de la ville. Nous aimons bien la liberté de la marche et partons donc à pied. La chute est située entre Sam Neua et Vieng Xay. Nous rejoindrons donc presque le village où nous nous étions rendus de Sam Neua. Nous marchons les 8 km pour nous rendre à la Tat Nam Neua (chute). Arrivés, nous devons prendre un sentier de terre à travers les bois. Nous faisons plusieurs centaines de mètres avant de nous retrouver coincés. Les trois jours de pluie de la dernière semaine ont fait des ravages ici aussi. Le sentier s'est effondré et aucune façon de le contourner car la falaise est trop raide à monter et le ravin qu'est devenu le sentier ne sont très profonds et dangereux. Nous rebroussons chemin déçu.



Par Maryse Guévin et Dany Thibault
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51 heures dans un bus en route vers l'est: Vieng Kham et Sam Neua au Laos

Vidéo de notre bus de 51 heures






Le 4 octobre la route vers l'est : Vieng Kham et Sam Neua
Nous trouvons un transport vers Vieng KhamAprès s'être informé à des chauffeurs de bus, on reste béant! Il n'y a pas de transport vers l'est soit vers Vieng Kham d'après eux à partir d'ici (Nong Khiaw). Nous devons prendre un bus pour Luang Prabang et remonter par une autre route! Quel détour inutile, surtout que le temps de notre visa tire à sa fin? Nous aurions bien aimé faire le tour par l'est près de la frontière du Vietnam avant de faire prolonger nos visas à Vientiane. Par chance nous reconfirmons l'info qui nous semble peu probable à un homme dans la rue près de l'office du touriste. Le chauffeur de bus voulait sûrement remplir son véhicule en nous donnant une information erronée car il y a bien un bus dans la direction que nous désirons. Un petit 50 km et trois heures de route nous séparent de Vieng Kham d'où nous prendrons un bus pour Sam Neua.


Arrivée à Vieng KhamNous faisons le trajet avec deux autres touristes : Marcus d'Angleterre et Mindy de Nouvelle-Zélande, nous arrivons à Vieng Kham comme prévus passé l'heure du lunch. Un petit problème nous tracasse. Il n'y a qu'un bus pour Sam Neua et c'est de nuit... Il passe vers 10 h, 11 h, 12 h et même parfois 2 h du matin. La première ouest house que nous visitons nous dit qu'il nous réveillera lorsque le bus arrivera en ville. Les chambres ne nous conviennent pas pour le prix et l'accueil pas terrible. Mindy nous dit qu'elle a vu un guest house sur la route au début du village lorsque nous sommes arrivés. Nous optons pour trouver celle-ci. Après beaucoup de marche, nous nous informons et la trouvons. Une chose bien drôle avec les touristes qui ont comme premier langage l'anglais; c'est qu'ils pensent que tout le monde parle leur langue. À plusieurs reprises, nous avons pu constater cela en route. Ils s'acharnent comme si ce n'était pas possible que la personne ne parle aucun mot de leur langue. Pendant qu'ils s'acharnaient pour demander l'info pour le guet house : nous avons fait le signe à l'arrière d'eux de dormir pour trouver le guet house... L'homme comprend et nous donne la direction. Tout surpris qu'il ait compris d'un coup, après plusieurs phrases d'effort, ils nous regardent avec des points d'interrogation dans les yeux. On leur dit qu'avec un signe c'est souvent plus facile.

Confidences intéressantes
Le guest house River Side est beaucoup plus agréable et un gentil monsieur, le voisin, nous accueille chaleureusement. Nous faisons un peu la sieste et partirons ce soir. Nous allons tous manger chez le monsieur qui nous a accueillis nous commandons chacun un plat simple qu'il y a sur son menu. Il nous parle des touristes qui ont disparu de la région depuis quelques années. Ça fait 8 semaines que personne n'est allé dans son resto et la guesthouse. Les touristes prennent maintenant des bus directs et ne font plus d'arrêts dans la ville. Et avec les horaires de bus de nuit, on comprend que ça décourage! Il n'y a pas de chose spectaculaire pour attirer les touristes et avoir de l'aide du gouvernement : il n'y a que de la nature et un village. En plus, il n'y a plus d'électricité depuis plus de 5 mois... même pas les trois heures par jours dont plusieurs villages bénéficient. Il dit se sentir délaissé du gouvernement qui s'est pourtant bien servi de la région et des gens de celle-ci lors de la guerre. Ils ont fait de la nourriture et offert des toits aux soldats et beaucoup de villageois sont morts. Tout ce qui s’est passé pour cette guerre est très complexe pour nous. On a peu entendu parler de cette guerre sinon en nommant le Viet Nam seulement. Il dit que les États-Uniens donnent beaucoup d'argent au Laos. Ils acceptent l'argent car ils en ont besoin et pourquoi pas après tout? Mais il nous dit en riant que ces Américains sont stupides car la population les déteste et n'a pas pardonné... Ils prennent l'argent car ça leur est utile et non parce qu'ils ont oublié. Ils rient aussi que les USA se pensaient bien fort mais qu'en fait les Français ont été plus fort car ils sont restés plus longtemps au Laos... Mais il est plus qu'heureux de dire que le Laos est libre maintenant. C'est intéressant pour nous d'entendre ce que pense un local de cette guerre même si plusieurs doivent avoir des opinions différentes. (Ce n'est qu'un point de vue parmi plusieurs nous en sommes conscients.) Il le dit crûment mais c'est ce qu'il pense. Encore une fois on est bien content d'être Canadien!


Un long trajet de 51 heures pour 320 km vers Sam Neua

Première journée
À peine avons-nous terminé notre souper que nous entendons un bus klaxonner dans la rue. L'homme du resto nous dit que c'est le nôtre. Il est 20 h et nous pensions qu'il arriverait vers minuit! Avoir su nous n'aurions pas loué une chambre... L'homme fait arrêter le bus pendant que nous allons chercher nos sacs au guest house. Nous sommes heureux de voir que c'est un vrai bus avec sièges. Nous en avons pour 7 h en théorie. Nous prenons place dans les sièges étroits et peu de place pour les jambes mais on s'en contentera. On sommeille par moment entre les arrêts fréquents du bus. À un moment le bus s'arrête : le chauffeur va à l'arrière sur les boites et les sacs et nous fait signe qu'il se couche avec le le signe « trois » On désespère... trois heures à attendre que notre chauffeur se repose. Ça fait déjà 7 heures que nous sommes en route et avec le GPS on peut voir que nous sommes à moitié chemin seulement. On s'impatiente et comme on est stressé on ne dort plus. Après 30 minutes, le cadran de notre chauffeur sonne; quelle chance c'était une pose de 30 minutes! On reprend la route. Nous roulons lentement. La pluie tombe en continu depuis deux jours. Il y a quelques arbres jonchant sur la route mais il y a toujours de l'espace pour passer. Les autres véhicules ayant fait un chemin avant nous. Nous arrêtons plus loin à deux reprises pour couper des arbres qui sont là depuis peu... Avec la machette d'un des passagers le tout est réglé dans des temps acceptables. Il fait déjà clair et nous voyons la route défaite par endroits. C'est pour cette raison que c'était si long cette nuit.


Deuxième journéeOn s'arrête encore une fois, dans un village cette fois-ci. Quelques chauffeurs parlent entre eux. Une personne qui parle un peu anglais (quelques mots) nous dit que la route est bloquée plus loin, et nous devrons attendre un moment. Il dit peut-être une journée! Nous on y croit pas. On prend des paris avec les deux touristes pour le temps que ça va prendre. Ça fait déjà 12 heures que nous sommes dans le bus, il est 8 h. On aura tous perdu pour les paris; car le plus pessimiste avait dit que nous arriverions à 16 h de la même journée! Personne ne fait rien et personne n'a l'air dérangé de ce qui se passe. Nous allons à la recherche de quelques trucs à manger mais il n'y a presque rien ici. On se dit que nous attendrons d'arriver à Sam Neua pour nous payer un bon lunch. Deux femmes de notre bus arrivent en courant avec de bonnes nouvelles, à voir leurs figures. Il est 9 h et le bus démarre. Nous faisons deux kilomètres très lentement en évitant les éboulis sur la route et les morceaux de route manquants. Après ces deux kilomètres le bus se stationne derrière d'autres véhicules. Nous attendons dans le bus sans que personne se presse de faire quoi que ce soit. La patience des Laotiens nous surprend. Notre bus choisit un endroit un peu plus sécuritaire pour les éboulis. Le chauffeur installe une toile à l'extérieur et fait un feu. On n'y croit pas! Vers midi, on commence tous à avoir très faim. Marcus de l'Angleterre va voir pour de la bouffe et nous regardons de notre côté. Le chauffeur du bus et d'autres lao se font cuire des oeufs dans le feu. Nous demandons le prix, c'est un prix correct, malheureusement la cuisson n'est pas super. Nous mangeons tout de même quelques oeufs un peu crus. Marcus a trouvé des oranges. Vers 15 h, les gens nous confirment que nous resterons la nuit ici. Il faut donc trouver à manger. Les deux gars (Dany et Marcus) vont donc au village à 2-3km de là. Ils trouvent un petit market mais pas de resto ou de nourriture prête à manger. Ils achètent donc des nouilles instantanées et demandent à la dame de les faire cuire pour eux. Elle accepte très gentiment et les divise dans de petits sacs de plastique. Ils achètent aussi de l'eau et quelques sucreries. Nous n'avons pas d'ustensiles mais pour une seconde fois, Dany fabrique des baguettes avec des branches. Nous avons donc les ustensiles, et la bouffe. On se régale du plat encore chaud à leur retour. Ce sera notre dîner souper. En soirée, nous jouons un peu aux cartes pour passer le temps et on se couche tous très tôt dans nos sièges en espérant que nous partirons à l'aube.

Troisième journée
Nous nous réveillons à l'aube... dans un bus, on se lève tous à la même heure. Quelle nuit affreuse les jambes coincées. Nous essayons tant bien que mal de nous dégourdir. Pour le déjeuner nous avons la surprise des villageois : ils ont compris qu'il y avait de l'argent à faire avec ça. Ils nous offrent quelque choix de nourriture : petits gâteaux, sticky riche et de minuscules morceaux de poulet grillé délicieux. On se régale, nous avions très faim. On essaie de savoir ce qu'il en est. Un peu difficile mais tous semble pessimiste. Dany va voir le chemin bloqué. Il continue jusqu'au village plus loin à 4-5 km à travers les arbres tombés et la boue. Par endroits il y en a plus qu'aux genoux. Il revient avec de la bouffe pour le dîner. Du riz et des nouilles. Marcus et Mindy ont décidé de faire les 35km qui nous séparent de Sam Neua à pied. Nous sommes déjà en fin d'avant-midi et nous hésitons. On leur dit donc au revoir... nous allons y penser jusqu'à demain. Mindy n'est pas capable de supporter une autre nuit dans le bus. Dany a fait 8 km dans son aller-retour vers le village et est peu encouragé par le trajet. Avec nos sacs, ce sera difficile de garder l'équilibre... Et 30 km ça se marche bien dans de bonnes conditions, mais là avec la pluie qui tombe sans arrêt, on n’est pas dans un temps idéal. On attendra demain, et si le bus ne bouge pas, nous partirons à la première heure pour faire le trajet à pied. On est réconforté dans notre choix de rester dans le bus lorsque nous voyons un touriste arriver avec une motocyclette. Il y a un semblant de piste pour celles-ci. Pour les 35km ça leur a pris 6 heures dans la boue à soulever la motocyclette à tout moment. À pied ce serait vraiment l'enfer. Il nous dit avoir vu ce matin des tracteurs commencer à travailler pour ouvrir la route, ça c'est une bonne nouvelle. Nous la communiquons avec notre chauffeur qui est bien joyeux de cette bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle, c'est qu'ils ont l'air d'avancer lentement et que ce sera pour demain le départ. Nous nous faisons à l'idée et passons le temps comme nous le pouvons. On soupe avec du riz blanc et des morceaux de moutons grillés. On communique avec un lao à l'aide de notre petit lexique. Il nous apprend à bien prononcer nos mots en lao. On passe ainsi une partie de l'après-midi. C'est incroyable de voir tout ce monde à attendre si patiemment. Jamais on ne pourrait voir une telle situation dans le calme chez nous. Vers 16 h, on voit les gens qui s'agitent! On voit des policiers qui sont arrivés. Un d'eux parle un peu anglais. On demande les nouvelles. Les tracteurs sont à moins de 10 km de nous. Il est possible que nous puissions partir ce soir ou sinon très tôt demain, tout dépend si le chauffeur du tracteur prend un temps pour dormir ou non. Le sourire est sur tous les visages. Le chauffeur prend la peine de faire jouer de la musique. Vers 19 h on voit un tracteur arriver. On peut passer. C'est avec grande impatience que tous les véhicules essaient de se dépasser... C'est le seul signe d'impatience depuis 48heures... On avance très lentement pendant 10 km en évitant les débris qui sont nombreux. Après ces 10km on est encore bloqué. La boue, très épaisse par endroits à provoqué une embourbé pour un gros véhicule. On reste immobile pendant un long moment puis à notre tour... nous passons la partie très boueuse assez aisément. Nous arrivons à notre destination vers 23 h après 4heures de trajet pour les 35km et 51heures de trajet pour les 320 km qui nous séparait de Vieng Kham à Sam Neua. Je peux tout de même dire que nous avons été très chanceux car c'est la deuxième fois que nous avons un bus comme transport : les autres fois c'était dans des boites de pick-up... On ne veut même pas imaginer comment on aurait pu passer 51 heures dans une boite de pick-up!! Il faut voir la chance où elle est!

Pourquoi nous sommes restés dans le bus?Les villages avoisinants n'avaient pas de possibilité d'hébergement et on ne savait pas quand nous étions pour partir. Nous étions séparés par moins de 35 km de la ville la plus proche mais sous la pluie ce n'est pas un trajet agréable. On ne connaît pas trop la région et les risques d'éboulis sont bien réels et dangereux (c'est la raison pourquoi le bus était bloqué). On a préféré faire comme les locaux et attendre patiemment l'ouverture de la route. Vaut mieux être dans un bus la nuit tombée que dehors sans électricité. Et même si les villageois à quelque km sont bien gentils, ils ne nous ont jamais proposé de nous héberger et on ne se serait pas vu leur demander et insister pour rester chez eux... Pas d'hébergement possible dans le coin. On a donc fait comme les autres. Un bon choix nous pensons.



Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
Photos, vidéos, budget et carnet de route (récits de voyage)

Nong Khiaw et l'oiseau cracheur du Laos

Le 2 Octobre Nong Khiaw

Le calme retrouvé dans ce plus grand village
Nous prenons le bateau de Ngoi Neua vers Nong Khiaw d'où nous arrivons il y a quelques jours mais n'avons arrêté que le temps de manger. Nous y arrêtons cette fois-ci deux jours le temps de profiter de l'endroit. Presque tous les voyageurs passent droit sur cet endroit. Ils y restent le temps de prendre un bateau seulement. Pourtant les paysages sont aussi beaux que dans le village voisin et le calme y règne vraiment. Nous avons trouvé pour notre séjour un bungalow enfoui dans un jardin fleuri. Bien que la situation soit magnifique, nous l'avons choisi pour le prix : 2 $ US la nuit pour les deux et avec électricité. Nous en profitons pour recharger les batteries de nos appareils. On fait quelques balades sous le soleil et sous les nuages par moment. Nous avons même droit à un orage qui dure quelques minutes seulement. Les touristes se fondent mieux dans l'environnement ici que sur la presqu'île car nous sommes beaucoup moins nombreux pour beaucoup plus d'espace. La bouffe est bonne et avec pas plus de deux fourmis par plats...

Photos de Nong Khiaw

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Vidéo de Nong Khiaw




La preuve que les crachats bruyants sont omni-présenta notre hôtel il y a un oiseau noir et jaune en cage. Nous avons remarqué que les gens ont souvent ce genre d'oiseau à l'entrée de leur commerce ou maison. On ne s'y était pas trop attardé mais comme on mange juste à côté de celui-ci on l'écoute; il parle sans arrêt. Il dit « sabaidii » et d'autres trucs en lao que nous ne comprenons pas. C'est un oiseau enregistreur de sons et il les reproduit comme bon lui semble... Il nous énerve un peu à reproduire très exactement le bruit de freins grinçants. Nous partons tous les deux à rire lorsque nous entendons on ne peut plus Clair, le son d'un crachat très bruyamment lâché. Il fait l'imitation à la perfection : sûrement qu'il a entendu à plusieurs reprises les gens cracher dans la rue. Drôle d'oiseau!



Par Maryse Guévin et Dany Thibault
Voyage Tour du monde 2006-2010
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